Une nouvelle séance du Conseil de sécurité consacrée à la situation humanitaire en Syrie a été l’occasion, cet après-midi, de nouveaux échanges vigoureux entre la Fédération de Russie, les États-Unis et le Royaume-Uni, tandis que le représentant de la France présentait un nouveau projet de résolution proposant « une approche globale et intégrée » destinée à « recréer un espace diplomatique sur le dossier syrien ».
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Couverture des réunions
La guerre au Yémen est devenue plus urgente au cours des dernières semaines a reconnu ce matin le nouvel Envoyé spécial du Secrétaire général pour le Yémen, M. Martin Griffiths, lors d’une réunion d’information au Conseil de sécurité.
La Vice-Secrétaire générale de l’ONU, Mme Amina J. Mohammed, et la Représentante spéciale chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit, Mme Pramila Patten, ont exhorté, ce matin, le Conseil de sécurité à renforcer son action pour que les responsables de violences sexuelles commises en temps de conflit soient punis.
Quelques heures après les frappes aériennes menées par trois membres permanents du Conseil de sécurité sur trois sites abritant des armes chimiques en Syrie, le Conseil s’est réuni en urgence, ce samedi, à la demande de la délégation russe. Un projet de résolution présentée par cette délégation a été rejeté par 3 pour, 8 voix contre et 4 abstentions.
Le Conseil de sécurité a adopté, ce matin, à l’unanimité la résolution 2411 (2018) par laquelle il décide de « proroger jusqu’au 23 avril 2018 le mandat » de la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA).
Ce matin, devant le Conseil de sécurité, le Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, a exhorté les États Membres à agir de manière responsable au Moyen-Orient, région plongée dans le « chaos » en raison notamment du conflit en Syrie, afin d’empêcher que « la situation n’échappe à tout contrôle ».
Le Conseil de sécurité a entendu, ce matin, le Président du Comité du Conseil de sécurité établi en vertu de la résolution 1540 (2004), l’Ambassadeur Sacha Sergio Llorentty Solíz, représentant de la Bolivie, venu présenter les travaux récents et les projets pour l’année en cours du Comité, lequel venait juste d’adopter son programme de travail.
Plusieurs délégations ont exprimé, ce matin, au Conseil de sécurité, leur vive impatience devant les retards pris dans l’application de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali. « Les progrès sont minces malgré les sonnettes d’alarme que nous ne cessons de tirer », a asséné la déléguée des États-Unis.
Réuni pour la quatrième fois en six jours pour traiter de la question des armes chimiques, le Conseil de sécurité s’est encore déchiré, cet après-midi, à l’occasion d’un triple vote sur deux projets de résolution visant à mettre en place un nouveau mécanisme international d’enquête sur l’utilisation de telles armes en Syrie, et un troisième, minimaliste, qui apportait un « soutien sans réserve » à la Mission d’établissement des faits de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) dans ce pays.
L’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la région des Grands Lacs, M. Said Djinnit, a regretté, ce matin, devant le Conseil de sécurité, le manque de confiance entre les pays de la région qui continue de saper les progrès en vue de la mise en œuvre de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République démocratique du Congo (RDC) et la région, cinq ans après sa signature le 24 février 2013.