Pour la première fois depuis 2013, le Conseil de sécurité a consacré, ce matin, une séance au rôle des ressources naturelles dans le déclenchement et la perpétuation des conflits, ou plus précisément au rôle joué, « aux dépens des citoyens locaux », par la « monopolisation » du contrôle, de l’exploitation et de l’accès à ces ressources « par des intérêts étrangers, des sociétés multinationales, des acteurs de premier plan et des groupes armés », selon les termes de la note de cadrage qu’a faite circuler la présidence bolivienne du Conseil auprès des autres membres.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Couverture des réunions
Constatant que la situation qui règne à Abyei et le long de la frontière entre le Soudan et le Soudan du Sud continue de menacer gravement la paix et la sécurité internationales, le Conseil de sécurité a, cet après-midi, décidé de proroger jusqu’au 15 avril 2019 le mandat de la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA).
À deux mois et demi des élections présidentielle, législatives et provinciales, « le processus électoral évolue conformément au calendrier », a, ce matin, devant le Conseil de sécurité, indiqué la Représentante spéciale du Secrétaire général et Chef de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), Mme Leila Zerrougui, par visioconférence depuis Kinshasa.
Tout juste de retour de la République démocratique du Congo (RDC), où le Conseil de sécurité l’avait dépêchée, une délégation formée de la Bolivie, de la France et de la Guinée équatoriale a fait aujourd’hui aux autres membres du Conseil un compte rendu de sa mission dans un pays en plein préparatifs de ses élections présidentielle, législatives et provinciales prévues le 23 décembre prochain.
En Colombie, deux ans après l’Accord de paix, « la réintégration économique des anciens combattants demeure un sujet de préoccupation majeure », dans le contexte où la vaste majorité des ex-combattants concernés par la réintégration n’a toujours pas de perspective économique claire.
« Le terrorisme continue de poser une grave menace à la paix et à la sécurité internationales », a prévenu en une phrase le Président du Conseil de sécurité pour le mois d’octobre qui est intervenu, ce matin, au Conseil de sécurité, en sa qualité de Président du Comité créé par la résolution 1540 (2004) sur le non accès des terroristes aux armes de destruction massive
La Présidente du Comité créé par la résolution 1591 (2005) concernant le Soudan a noté, cet après-midi devant le Conseil, l’absence d’avancée majeure dans le processus de paix au Darfour, ces trois derniers mois.
Par la résolution 2437 (2018), adoptée ce matin à l’unanimité, le Conseil de sécurité a prorogé pour une nouvelle période de 12 mois les dispositions qu’il a prises dès 2015 contre le trafic de migrants et la traite des êtres humains « ayant le territoire libyen et le large des côtes libyennes comme destination, zone de transit ou point de départ ».
À l’occasion d’une séance au niveau ministériel du Conseil de sécurité, le Secrétaire d’État des États-Unis, M. Michael Richard Pompeo, a assuré ce matin que le processus diplomatique avec la République populaire démocratique de Corée (RPDC) pour une dénucléarisation de la péninsule coréenne était bien engagé et qu’une « ère nouvelle » était en vue.
À l’initiative des États-Unis, le Conseil de sécurité s’est, ce matin, réuni au plus haut niveau pour réfléchir aux moyens de donner pleinement effet à ses résolutions relatives à la non-prolifération des armes de destruction massive.