Six mois, jour pour jour, après le déclenchement de son intervention militaire en Ukraine, le 24 février dernier, la Fédération de Russie a subi, ce matin, le feu nourri de ses détracteurs à l’occasion d’une séance tendue du Conseil de sécurité au cours de laquelle sont intervenus le Président ukrainien, la Secrétaire générale adjointe aux affaires politiques et à la consolidation de la paix et le Secrétaire général. M. António Guterres a profité de cette réunion pour rendre compte de sa récente visite en Ukraine, faire le point sur l’Initiative céréalière de la mer Noire et dénoncer les risques d’escalade liés aux activités militaires dans et autour de la centrale nucléaire de Zaporijia.
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
Alors que la Conférence intergouvernementale « BBNJ » (« Biodiversity beyond national jurisdiction ») destinée à rédiger un accord juridiquement contraignant achève les travaux de sa cinquième session dans trois jours, vendredi 26 août, les participants ont tenu une nouvelle séance plénière en fin de journée afin de faire le point sur les négociations visant l’élaboration d’un texte consacré à la préservation de la biodiversité marine des zones ne relevant pas des juridictions nationales.
Douze jours après la dernière séance en date du Conseil de sécurité à ce sujet, la Fédération de Russie et l’Ukraine ont continué, cet après-midi, à se rejeter la responsabilité des menaces qui planent sur la centrale nucléaire de Zaporijia. Suivie par plusieurs membres du Conseil, la Secrétaire générale adjointe aux affaires politiques et à la consolidation de la paix de l’ONU, Mme Rosemary DiCarlo, a repris à son compte l’appel lancé le 11 août par le Directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) pour que soit déployée dans les meilleurs délais une mission d’expertise sur le site.
Le peuple du Darfour attend toujours que justice soit rendue et place à cet égard de grands espoirs dans la CPI et le Conseil de sécurité, a martelé le Procureur de la Cour pénale internationale (CPI), M. Karim Khan, en présentant ce matin au Conseil le dernier rapport de la Cour sur l’enquête au Soudan en liaison vidéo depuis Khartoum. C’est la première fois dans l’histoire de la CPI que son procureur fait un exposé au Conseil depuis un pays dont il est chargé de la situation, a-t-il d’abord souligné avant de relater avec une certaine émotion les étapes de sa visite, dont trois camps de réfugiés au Darfour. Dix-sept ans après l’adoption de la résolution 1593 (2005) qui a renvoyé cette situation devant la Cour, ces populations « ont toujours soif … pas d’eau, mais de vraie justice! » a-t-il lancé. Son exposé a été ponctué d’appels à laisser le peuple concerné garder ses espoirs dans la justice internationale. « Ils attendent que les mots se traduisent en actes », a insisté M. Khan en souhaitant une coopération renforcée entre la CPI et les autorités soudanaises.
La menace nucléaire s’est, ce matin, invitée au Conseil de sécurité, lors d’une séance que la Chine avait présentée au début du mois comme l’un des temps forts de sa présidence: la promotion de la sécurité commune par le dialogue et la coopération, en présence du Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, et du Président de la dixième Conférence des Parties chargée d’examiner le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP), M. Gustavo Zlauvinen, qui ont tous deux lancé des appels à la désescalade.
Une semaine avant la clôture attendue de la cinquième Conférence intergouvernementale, dite « BBNJ » pour « Biodiversity beyond national jurisdiction », les facilitateurs des discussions informelles relatives aux principaux éléments du projet d’accord révisé ont fait, en cette fin d’après-midi, un nouveau point d’étape sur l’avancement de leurs travaux destinés à conclure l’élaboration d’un « instrument juridiquement contraignant sur la préservation de la biodiversité marine des zones ne relevant pas des juridictions nationales.
Après deux jours de travaux en séances informelles, les participants à la cinquième session de la conférence dite « BBNJ » ont tenu une séance plénière, ce matin, pour faire le point sur l’état d’avancement des négociations qui visent l’élaboration d’un instrument juridiquement contraignant sur la préservation de la biodiversité marine des zones ne relevant pas des juridictions nationales.
« La lumière est en vue », mais des efforts supplémentaires devront être consentis ces deux prochaines semaines pour amener « à bon port » le projet d’accord révisé relatif à un instrument juridiquement contraignant sur la préservation de la biodiversité marine des zones ne relevant pas des juridictions nationales. En ouvrant, ce matin, la cinquième -et a priori dernière- session de la Conférence intergouvernementale, dite « BBNJ » pour « Biodiversity beyond national jurisdiction », la Présidente, Mme Rena Lee, n’a pas caché son souhait de voir ces négociations au long cours se conclure « dans les temps ».
Une nouvelle prorogation de deux mois de la trêve conclue en avril entre le Gouvernement yéménite et les rebelles houthistes constitue un espoir de mettre fin au conflit qui dure depuis plus de sept années, a déclaré ce matin l’Envoyé spécial pour le Yémen. Encouragé par cette trêve aux mêmes conditions que la précédente, M. Hans Grundberg a invité les parties à utiliser les deux prochains mois pour poursuivre les négociations afin de parvenir à une trêve « élargie » d’ici au 2 octobre.
À la demande de la Fédération de Russie, le Conseil de sécurité s’est, cet après-midi, réuni pour entendre un exposé du Directeur général de l’Agence internationale à l’énergie atomique (AIEA), qui a demandé la coopération des deux parties au conflit en Ukraine pour qu’y soit dépêchée, « dans les plus brefs délais », une mission d’expertise à la centrale nucléaire de Zaporijia, « la plus grande d’Europe ».