Entendue ce matin par le Conseil de sécurité, l’Envoyée spéciale adjointe pour la Syrie a confirmé que le processus politique reste au point mort, la Commission constitutionnelle syrienne n’ayant pas repris ses travaux depuis mai dernier. Mme Najat Rochdi a souligné la nécessité d’un cessez-le-feu national pour créer un environnement propice à des négociations constructives entre le Gouvernement syrien et l’opposition, en se disant convaincue qu’un « terrain d’entente » reste possible pour « sauver le pays ». Un vœu partagé par la plupart des membres du Conseil, tandis que la République arabe syrienne, appuyée par la Russie, la Chine, l’Inde et l’Iran, dénonçait des violations de sa souveraineté et de son intégrité territoriale.
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
À l’ouverture, cet après-midi, des travaux de la soixante-dix-septième session ordinaire de l’Assemblée générale, son Président, M. Csaba Kőrösi (Hongrie), élu le 7 juin dernier, a promis de faire face aux défis du monde en convoquant « des solutions fondées sur la solidarité, la durabilité et la science ».
Le Représentant spécial du Secrétaire général pour le Soudan a exhorté, ce matin, devant le Conseil de sécurité, les parties soudanaises à parvenir à une solution politique pour rétablir un gouvernement civil crédible, alertant que plus la paralysie politique s’éternisera, plus il deviendra difficile de revenir à la transition que la Mission intégrée des Nations Unies pour l’assistance à la transition au Soudan (MINUATS) a pour mandat d’aider.
Dans une très brève intervention, ce matin, devant le Conseil de sécurité, le Président du Comité créé en application de la résolution 1591 (2005) concernant le Soudan, M. Harold Adlai Agyeman, a déclaré que les sanctions contre le Soudan ne visent pas à « punir » le pays mais à promouvoir la stabilité au Darfour et à favoriser l’application de l’Accord de paix de Djouba.
Le Président de la soixante-seizième session de l’Assemblée générale, M. Abdulla Shahid, des Maldives, a remis aujourd’hui le marteau à son successeur, M. Csaba Kőrösi, de la Hongrie, donnant le coup d’envoi de la soixante-dix-septième session, tout en clôturant celle qu’il avait placée sous le thème « Bâtir la résilience par l’espoir ». Le Secrétaire général en a d’ailleurs profité pour saluer la « présidence de l’espoir » de M. Shahid; « l’espoir que nous puissions relever ensemble les défis qui nous attendent ».
L’Assemblée générale a, cet après-midi, adopté sans vote une série de résolutions, dont une par laquelle elle affirme sa volonté d’examiner toutes les options pour un financement « adéquat, prévisible et durable » des activités de consolidation de la paix des Nations Unies. Elle a également décidé de créer un Bureau des Nations Unies pour la jeunesse et convoqué le « Sommet de l’avenir », qui se tiendra les 22 et 23 septembre 2024, à New York.
Réuni pour la troisième fois en trois jours pour se pencher sur la situation en Ukraine, cette fois à la demande de la Fédération de Russie, le Conseil de sécurité a entendu, cet après-midi, la Haute-Représentante pour les affaires de désarmement appeler à davantage de transparence en matière de transferts d’armes dans les régions touchées par le conflit et mettre en garde contre de possibles détournements au profit d’éléments non étatiques. Si les pays fournisseurs d’armes à l’Ukraine, États-Unis en tête, ont mis en avant leur volonté d’aider ce pays souverain à résister à l’agression non justifiée de son voisin, la délégation russe a dénoncé une « guerre par procuration » à son encontre, assurant toutefois que cet afflux d’armes ne pourra pas changer le « rapport de force ».
L’Assemblée générale a célébré aujourd’hui la Journée internationale contre les essais nucléaires, l’occasion pour son président et d’autres de s’alarmer du risque d’une catastrophe nucléaire en raison des tensions autour de la centrale nucléaire de Zaporijia, en Ukraine. Également préoccupé de la présence de quelque 13 000 ogives nucléaires dans le monde, M. Abdulla Shahid s’est aussi dit déçu que la dixième Conférence des Parties chargée de l’examen du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) n’ait pas été en mesure de produire un document final
Le Comité des ONG a suspendu ce matin les travaux de sa reprise de session entamée le 29 août dernier, recommandant au Conseil économique et social (ECOSOC) d’accorder le statut consultatif spécial à 170 organisations de la société civile après avoir examiné un total de 564 demandes et 317 rapports quadriennaux.
Faute de pouvoir mettre un terme à la « guerre insensée » en Ukraine, la Secrétaire générale adjointe aux affaires politiques et à la consolidation de la paix a exhorté, cet après-midi, devant le Conseil de sécurité, la communauté internationale à continuer d’enregistrer les « conséquences horribles » de l’invasion russe aussi fidèlement que possible afin de s’assurer que les crimes commis ne resteront pas impunis.