La Cinquième Commission, chargée des questions administratives et budgétaires a examiné, cet après-midi, le budget révisé de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) pour l’exercice allant du 1er juillet 2016 au 30 juin 2017. Ce budget, qui s’élève à 178,8 millions de dollars, représente moins de la moitié de l’enveloppe précédente, compte tenu de la liquidation d’une Opération que le représentant ivoirien a qualifiée de « success story ».
En cours au Siège de l'ONU
Assemblée générale
La Deuxième Commission (économique et financière) a achevé, ce soir, les travaux de sa soixante et onzième session, au cours desquels elle a tenu 29 séances officielles et adopté 36 projets de résolution, dont celui sur le très attendu « Examen quadriennal complet des activités opérationnelles de développement du système des Nations Unies » (QCPR) qui va guider les activités de développement du système pour les quatre prochaines années.
La Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires a vu, aujourd’hui, des délégations douter de la proposition du Secrétaire général relative au « dispositif de prestation de services centralisée » et s’étonner d’une augmentation de 179% du budget alloué à la liquidation du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR).
L’Assemblée générale a adopté aujourd’hui, sans vote, 25 résolutions et 4 décisions recommandées par sa Sixième Commission chargée des questions juridiques, contribuant ainsi au développement et à l’harmonisation du droit international. Elle a aussi adopté une résolution* réaffirmant son soutien à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), sur fond de préoccupations concernant la sécurité nucléaire.
L’Assemblée générale a examiné, cet après-midi, l’édition 2015 du Rapport d’activités de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) qui a été présenté par son Directeur général, M. Yukiya Amano, lequel a insisté sur la coopération technique en faveur des pays en développement. Le représentant de Singapour a voulu que l’on ne voie pas l’AIEA comme le « chien de garde du nucléaire », mais bien comme l’agence de « l’atome au service de la paix et du développement ».
C’est un Secrétaire général visiblement très ému par une très longue ovation debout pour sa « contribution exceptionnelle aux travaux de l’ONU » qui a passé aujourd’hui le relais à son successeur. M. António Guterres a sonné l’heure pour l’ONU « de reconnaître ses lacunes et de changer ses méthodes de travail », appelant à une Organisation « agile, efficace et privilégiant le résultat plutôt que la procédure, l’être humain plutôt que la bureaucratie ».
Devant l’aggravation dramatique de la situation humanitaire en Syrie, singulièrement dans la partie est de la ville d’Alep assiégée, et face à la paralysie dont fait preuve le Conseil de sécurité depuis le début du conflit en 2011, l’Assemblée générale a adopté, aujourd’hui, une résolution* appelant à l’arrêt de toute attaque contre des civils, à la cessation immédiate des hostilités ainsi qu’à un accès « rapide, sûr, ininterrompu et sans entraves » de l’aide humanitaire sur l’ensemble du territoire syrien.
La Cinquième Commission, chargée des questions administratives et budgétaires, a examiné, aujourd’hui, les progrès accomplis par le Secrétariat de l’ONU dans la lutte contre les abus sexuels commis par son personnel du maintien de la paix, conduisant des délégations à constater l’absence d’un cadre « cohérent et clair ».
L’Assemblée générale a examiné aujourd’hui un rapport inédit du Secrétaire général sur sa « nouvelle stratégie de lutte contre le choléra en Haïti », une initiative lancée en 2016 pour mettre un terme à l’épidémie et créer un dispositif d’aide matérielle et financière aux Haïtiens les plus touchés. Sur fond de remise en cause par la Syrie et le Soudan du consensus traditionnel, l’Assemblée a aussi adopté cinq résolutions sur le renforcement de la coordination de l’aide humanitaire et des secours en cas de catastrophe, dont une proclame le 26 avril, Journée internationale de commémoration de la catastrophe de Tchernobyl.
La Deuxième Commission, chargée des questions économiques et financières, s’est prononcée, cet après-midi, sur 16 projets de résolution concernant les technologies de l’information, les questions de politique macroéconomique, le développement durable, la mondialisation, les groupes de pays en situation particulière, l’élimination de la pauvreté et la coopération Sud-Sud.