L’Assemblée générale, qui a mis fin aujourd’hui à la commémoration lancée hier de la « Journée internationale du multilatéralisme et de la diplomatie au service de la paix »*, a confirmé l’état alarmant du système multilatéral alors que le monde en a plus que jamais besoin pour relever les défis transnationaux. Pour redonner confiance aux peuples dans les organisations internationales, nous devons, ont admis les délégations, « repenser » le multilatéralisme.
En cours au Siège de l'ONU
Assemblée générale
Une soixante de délégations a commémoré aujourd’hui, pour la première fois, à l’Assemblée générale la « Journée internationale du multilatéralisme et de la diplomatie au service de la paix » proclamée dans la résolution* du 12 décembre 2018.
Pour pérenniser la lutte contre l’impunité en Syrie, la majorité des 34 délégations, qui se sont exprimées aujourd’hui à l’Assemblée générale, ont approuvé la proposition du Secrétaire général d’inscrire au budget ordinaire de l’ONU à partir de 2020 le « Mécanisme international, impartial et indépendant, chargé de faciliter les enquêtes sur les violations les plus graves du droit international commises en République arabe syrienne depuis mars 2011 et d’aider à juger les personnes qui en sont responsables ».
L’Assemblée générale a commémoré aujourd’hui le dixième anniversaire de la Journée internationale de la Terre nourricière autour de la table ronde qu’elle dresse depuis neuf ans pour deviser sur l’harmonie avec la nature*, et en particulier, cette année, sur « la Terre nourricière dans l’éducation et les changements climatiques ».
L’Assemblée générale a adopté à l’unanimité, ce matin, six résolutions dont la plus remarquée est peut-être celle qui entérine le Document final de la deuxième Conférence de haut niveau des Nations Unies sur la coopération Sud-Sud, qui s’est déroulée dans la capitale argentine du 20 au 22 mars 2019.
« La renaissance du contrat social. » C’est peut-être la revendication qu’il faudra retenir de la réunion que l’Assemblée générale a tenue aujourd’hui pour célébrer le centenaire de l’Organisation internationale du Travail (OIT), créée en 1919 au lendemain de la Première Guerre mondiale avec l’idée de « poursuivre une vision basée sur le principe qu’il ne saurait y avoir une paix universelle et durable sans un traitement décent des travailleurs ».
Entamée le 25 mars dernier, la deuxième session de fond de la Conférence intergouvernementale chargée d’élaborer un instrument international juridiquement contraignant se rapportant à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, et portant sur la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité marine des « zones ne relevant pas de la juridiction nationale », a pris fin cet après-midi.
La Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires a conclu, aujourd’hui, sa première reprise de session avec l’adoption par consensus de cinq textes.
Comment contrer la menace de « l’occu-annexion » de jure et de facto du Territoire palestinien occupé et son impact sur la solution des deux États? C’est la question à laquelle a tenté de répondre, aujourd’hui, le Forum des Nations Unies sur la question de Palestine qui s’est attaqué, cette année, au thème « La menace de l’annexion de facto - Quel avenir pour la Palestine? ».
En abordant aujourd’hui le point sur « les dispositions finales » du futur instrument international juridiquement contraignant sur la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité marine des zones ne relevant pas de la juridiction nationale, les délégations entrevoient la fin d’un périple qui a débuté il y a près de deux semaines, le 25 mars dernier.