« J’ai peur que nous retombions dans de vieux travers et que le monde entier se trouve à nouveau pris en otage, sous la menace de l’annihilation nucléaire » a avoué, aujourd’hui, le Secrétaire général de l’ONU, à la Réunion de haut niveau censée célébrer et promouvoir la Journée internationale pour l’élimination totale des armes nucléaires.
En cours au Siège de l'ONU
Assemblée générale
Le deuxième jour du débat général a été marqué par la venue du Président de l’Iran qui, face au risque d’embrasement du Golfe persique, a proposé de créer une « coalition pour l’espoir » réunissant les pays de la région, arguant que « la sécurité ne peut être ni achetée, ni fournie par des gouvernements étrangers ».
En clôturant le Sommet sur le suivi de la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030, le Président de l’Assemblée générale a rappelé que les objectifs de développement durable (ODD) visent à « garantir aux personnes du monde entier d’avoir les mêmes chances non seulement de survivre, mais également de prospérer ».
« Nous nous engageons à intensifier nos efforts communs » pour concrétiser la vision du monde que nous voulons d’ici à 2030, ont déclaré les chefs d’État et de gouvernements réunis cet après-midi, à New York, pour l’ouverture du Sommet des Objectifs de développement durable (ODD), en se disant convaincus que « les objectifs restent à portée de main si nous acceptons volontiers la transformation et accélérons leur réalisation ».
L’avenir appartient-il aux « patriotes, aux nations souveraines, indépendantes et qui protègent leurs citoyens et respectent leurs voisins », comme l’affirme le Président des États-Unis Donald Trump? Est-il au contraire dans les mains des tenants d’un « multilatéralisme fort », marqué par la coopération entre les États et d’autres acteurs internationaux, comme l’a plaidé le Président français Emmanuel Macron en appelant au « retour du courage » pour bâtir la paix et assumer ses responsabilités?
Alors que 100 millions de personnes s’enfoncent dans la pauvreté, chaque année, à cause de dépenses de santé exorbitantes, l’Assemblée générale a entériné, aujourd’hui, par acclamation une Déclaration politique sur la couverture sanitaire universelle, par laquelle les États Membres s’engagent à mettre en œuvre des politiques « à haut impact » pour protéger la santé des personnes et à cibler des politiques de financement efficace dans le domaine de la santé.
L’Assemblée générale a pris note, ce matin, du premier rapport de son bureau sur l’organisation de sa soixante-quatorzième session ordinaire, l’adoption de l’ordre du jour et la répartition des 174 questions*.
Le Président élu de l’Assemblée générale a, par le coup de marteau traditionnel, ouvert aujourd’hui la soixante-quatorzième session dont les travaux de fond commenceront comme d’habitude avec le débat général des chefs d’État et de gouvernement prévu, cette année, le 24 septembre.
Représentant permanent du Nigéria auprès des Nations Unies depuis le 3 mai 2017, M. Tijjani Muhammad-Bande a été élu, le 4 juin dernier, Président de la soixante-quatorzième session de l’Assemblée générale.
Après avoir adopté ses toutes dernières résolutions et réinscrit plusieurs points à son ordre du jour dont la très controversée « responsabilité de protéger », l’Assemblée générale a bouclé aujourd’hui les travaux de sa soixante-treizième session et dit au revoir à sa Présidente sortante, « championne du multilatéralisme », selon les mots du Secrétaire général de l’ONU.