L’Assemblée générale a adopté, cet après-midi, les 67 résolutions et décisions qui lui ont été soumises par sa Première Commission chargée du désarmement et de la sécurité internationale mais elle a reporté, en attendant les incidences financières, sa décision sur la convocation en 2017 d’une conférence pour négocier un traité d’interdiction des armes nucléaires.
En cours au Siège de l'ONU
Assemblée générale: Couverture des réunions
Appelée à examiner l’esquisse budgétaire de 5,4 milliards de dollars pour l’exercice 2018-2019, la Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires a entendu certaines délégations critiquer vivement un processus « confus, sans profondeur stratégique et aux chiffres parfois contradictoires ».
À la veille de la Journée internationale des personnes handicapées, célébrée chaque année le 3 décembre, l’Assemblée générale a organisé, ce matin, une réunion de haut niveau suivie d’une table ronde pour commémorer le dixième anniversaire de l’adoption de la Convention relative aux droits des personnes handicapées, l’un des traités internationaux les plus rapidement et largement signés et ratifiés à ce jour.
La Deuxième Commission, chargée des questions économiques et financières, a adopté, cet après-midi, cinq projets de résolution par consensus, dont quatre portant sur le développement durable, y compris l’un qui invite l’Assemblée générale à proclamer la Décennie internationale d’action sur le thème « L’eau pour le développement durable (2018-2028) ».
Aujourd’hui à la Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires, des délégations ont vivement critiqué « l’absence de vision stratégique » du Secrétariat de l’ONU quant à l’appui qu’il doit fournir aux États pour assurer une bonne mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030 et du Programme d’action d’Addis-Abeba sur le financement du développement. Des délégations ont aussi dénoncé « la légèreté » avec laquelle le Secrétariat a traité des incidences budgétaires des dernières résolutions du Conseil économique et social (ECOSOC).
L’Assemblée générale a adopté aujourd’hui par vote six résolutions* sur la question de Palestine et la situation au Moyen-Orient dont une sur le règlement pacifique de la question palestinienne. L’Assemblée générale, qui a ainsi achevé un débat commencé hier, a demandé à Israël et à la Palestine d’agir de façon responsable afin d’inverser d’urgence les tendances négatives sur le terrain et de créer les conditions nécessaires à l’ouverture d’un horizon politique crédible et à la promotion des efforts de paix.
À l’aube du cinquantième anniversaire de l’occupation israélienne, l’Assemblée générale a débattu cet après-midi de la question de Palestine dans un climat d’impatience teinté d’impuissance. Si des délégations ont appuyé l’idée du Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien de proclamer 2017, « année internationale pour mettre fin à l’occupation israélienne », la plupart des intervenants ont essentiellement dénoncé l’attitude d’Israël et appelé à une responsabilisation de la « Puissance occupante », tout en regrettant que l’inertie du Conseil de sécurité sur ce dossier vieux de 69 ans mette en péril l’espoir de la solution de deux États.
Le Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien a organisé, ce matin, une séance spéciale pour célébrer la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien. À cette occasion, plusieurs intervenants ont demandé à la communauté internationale de prendre des mesures concrètes d’urgence pour mettre fin à l’occupation brutale des territoires palestiniens par Israël.
La Cinquième Commission, chargée des questions administratives et budgétaires, a entendu, ce matin, des interventions contradictoires sur la performance à court et long terme de la Caisse commune des pensions du personnel des Nations Unies. La Commission s’est aussi penchée sur le projet de rénovation de l’Office des Nations Unies à Genève, avant de recommander à l’Assemblée générale un texte sur les prestations offertes par les organisations des Nations Unies qui appliquent le régime commun.
La Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, a achevé, cet après-midi, les huit semaines de travaux de sa soixante et onzième session, lesquelles ont été particulièrement intenses et même « dures en certaines occasions », a reconnu sa Présidente, Mme María Emma Mejía Vélez (Colombie).