La Troisième Commission chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles a achevé, aujourd’hui, son débat consacré au développement social en donnant largement la parole à des jeunes du monde entier venus témoigner de leurs espoirs, mais aussi de leurs préoccupations dans un monde où ils représentent 59 millions de chômeurs.
En cours au Siège de l'ONU
Assemblée générale: Couverture des réunions
La Deuxième Commission (questions économiques et financières) a approuvé, ce matin, l’ordre du jour et l’organisation des travaux* de sa soixante-quatorzième session, qui débutera lundi 7 octobre par le débat général et se terminera au plus tard le 27 novembre.
La Troisième Commission chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, a ouvert aujourd’hui les travaux de sa soixante-quatorzième session en s’attardant sur le phénomène du vieillissement de la population tout en se mobilisant en faveur des jeunes et encourageant une « solidarité intergénérationnelle ».
Loin d’être un principe démodé, la coopération multilatérale demeure une méthode « acceptable et fiable » pour gérer les relations entre nations.
La cinquième journée du débat général de l’Assemblée générale a été marquée comme les jours précédents par les questions liées aux ingérences extérieures, aux flux migratoires, aux changements climatiques et au processus de paix, cette fois avec les interventions de la Syrie, de Cuba, du Mexique, d’Haïti et du Yémen parmi une trentaine d’intervenants dont la République du Congo qui a dénoncé le trafic de faux médicaments.
Applaudissements et murmures de désapprobation ont résonné plus que d’ordinaire dans la grande salle de l’Assemblée générale. Qu’il s’agisse de la situation au Jammu-et-Cachemire, des effets dévastateurs des changements climatiques, ou de la survie des petits États insulaires en développement, la quatrième journée du débat général a donné lieu à des prises de position tranchées de la part de pays aussi différents démographiquement qu’économiquement, avec pour principal point commun une critique larvée du rôle des Nations Unies face aux crises que traverse le monde.
Cinq ans après les « Orientations de Samoa », les chefs d’État et de gouvernement, les ministres et les hauts-représentants ont reconnu aujourd’hui, dans une Déclaration politique* adoptée par consensus, que les petits États insulaires en développement (PEID) continuent de subir les effets conjugués de leur éloignement géographique, de la petite taille de leur économie, des coûts élevés des effets des changements climatiques et des catastrophes naturelles
Près d’une quarantaine de chefs d’État et de gouvernement et de hauts responsables se sont succédé au podium de marbre vert de l’Assemblée générale durant cette troisième journée du débat général, dont la sobriété protocolaire n’aura été interrompue que le temps pour le Président salvadorien de prendre un selfie à l’entame de son allocution et pour les partisans du Président de la République démocratique du Congo, le premier à prendre pacifiquement les rênes du pouvoir depuis l’indépendance du pays, de l’acclamer depuis la salle.
« Le financement est un test pour mesurer notre sérieux », a prévenu d’emblée le Secrétaire général de l’ONU à l’ouverture du Dialogue de haut niveau de l’Assemblée générale sur le financement du développement, premier sommet sur cette question depuis l’adoption en 2015 du Programme d’action d’Addis-Abeba.
« J’ai peur que nous retombions dans de vieux travers et que le monde entier se trouve à nouveau pris en otage, sous la menace de l’annihilation nucléaire » a avoué, aujourd’hui, le Secrétaire général de l’ONU, à la Réunion de haut niveau censée célébrer et promouvoir la Journée internationale pour l’élimination totale des armes nucléaires.