La Commission de la condition de la femme a achevé, dans la soirée, sa soixante-cinquième session, en adoptant des conclusions concertées jugées « peu ambitieuses » par certaines délégations, sanctionnant ainsi deux semaines de travaux qui avaient pour thème « Participation pleine et effective des femmes à la prise de décisions dans la sphère publique, élimination de la violence, réalisation de l’égalité des sexes et autonomisation de toutes les femmes et de toutes les filles ».
En cours au Siège de l'ONU
Commission de la condition de la femme
La participation des femmes à la prise de décisions et à la vie économique ainsi que l’élimination de la violence physique et psychique à leur encontre sont essentielles pour atteindre les objectifs de développement durable.
La Commission de la condition de la femme a entendu, ce matin, cinq nouveaux exposés volontaires au cours desquels les États ont souligné qu’en dépit d’un chemin encore long, et malgré de nombreux obstacles structurels sur la voie de la parité entre les sexes et de l’autonomisation des femmes, certaines avancées sont déjà visibles et devraient servir de base pour reconstruire en mieux après la pandémie.
Ce matin, la Commission de la condition de la femme a entendu cinq États Membres présenter un exposé volontaire sur l’application, à l’échelon national, des conclusions concertées de sa session de 2016 qui avait pour thème l’autonomisation des femmes et son lien avec le développement durable.
La Commission de la condition de la femme a poursuivi, ce matin, sa discussion générale, l’occasion pour les ministres participants de braquer une fois de plus les projecteurs sur le fléau des violences sexuelles et sexistes, en forte progression en cette période de pandémie.
La Commission de la condition de la femme a débattu, ce matin, de la participation et du leadership des femmes en matière de riposte à la COVID-19 et de relèvement.
Au troisième jour des travaux de sa soixante-cinquième session, la Commission de la condition de la femme a examiné, aujourd’hui, dans le cadre d’un dialogue interactif, l’épineuse question de la violence sexiste dans la sphère publique et de son impact sur le respect des droits, la démocratie et les processus électoraux.
Au deuxième jour de sa soixante-cinquième session, la Commission de la condition de la femme s’est penchée, aujourd’hui, sur les bonnes pratiques et les moyens de créer un environnement propice à la pleine participation des femmes à la prise de décisions dans la sphère publique à l’occasion de deux tables rondes ministérielles.
« La pandémie a offert aux hommes une occasion de plus d’accaparer la prise de décisions », a déploré, ce matin, le Secrétaire général à l’ouverture des travaux la Commission de la condition de la femme.
On trouvera ci-après le discours du Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, prononcée à l’ouverture de la soixante-sixième session de la Commission de la condition de la femme, à New York, aujourd’hui: