La Commission de la condition de la femme a clôturé les travaux de sa soixante-septième session en adoptant, au terme de longues négociations qui se sont poursuivies tard dans la nuit de vendredi pour aboutir samedi au petit matin, ses conclusions concertées en lien avec son thème prioritaire consacré à l’innovation technologique et l’éducation à l’ère du numérique aux fins de la réalisation de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes et des filles.
En cours au Siège de l'ONU
Commission de la condition de la femme
La Commission de la condition de la femme a examiné, ce matin dans le cadre d’un dialogue interactif, la question émergente de la réalisation de la parité femmes-hommes dans le contexte d’urgences qui se superposent.
La discussion générale de la Commission de la condition de la femme a pris fin, ce matin, sur les appels répétés à l’action des ONG soucieuses de donner vie aux aspirations des femmes et des filles à l’autonomisation et à l’égalité des sexes à l’ère du numérique.
Experts et ONG se sont mobilisés, aujourd’hui, lors de la poursuite des travaux de la Commission de la condition de la femme pour partager leur vision d’une feuille de route innovante, s’appuyant sur des données ventilées et des approches croisées pour atteindre les femmes et les filles les plus marginalisées afin qu’elles soient en phase avec la technologie 4.0.
Les représentants de la jeunesse ont fait part des défis multiples et des stratégies innovantes pour faire de la « justice numérique » une réalité, ce matin, à l’occasion d’un dialogue interactif inédit de la Commission de la condition de la femme consacré à l’innovation et l’éducation à l’ère du numérique aux fins de la réalisation de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes et des filles.
La Commission de la condition de la femme a entendu, aujourd’hui, sept exposés volontaires sur le thème « Problèmes à régler et possibilités à exploiter pour parvenir à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes et des filles en milieu rural ».
Infrastructures insuffisantes, développement économique inégal, normes culturelles délétères: au troisième jour de la discussion générale de la Commission de la condition de la femme consacrée à l’innovation et l’éducation à l’ère du numérique aux fins de la réalisation de l’égalité des sexes, les délégations ont fait état de réalités contrastées et de fractures multiples qui entravent l’accès des femmes aux nouvelles technologies et exacerbent non seulement la « fracture numérique » entre les femmes et les hommes, mais aussi entre le monde urbain et les régions rurales, et entre pays en développement et États « numériquement avancés ».
La poursuite de la discussion générale de la Commission de la condition de la femme a été l’occasion, aujourd’hui, pour les délégations de constater une fois de plus que l’éducation, notamment les STIM*, reste essentielle pour mettre l’innovation et la technologie au service de l’égalité des genres.
La Commission de la condition de la femme a tenu aujourd’hui quatre tables rondes ministérielles en lien avec le thème prioritaire de sa soixante-septième session, soit l’innovation et l’éducation à l’ère du numérique aux fins de la réalisation de l’égalité des sexes, en mettant l’accent sur l’éducation et l’innovation inclusives en tant que vecteurs de l’autonomisation des femmes.
La Commission de la condition de la femme a ouvert aujourd’hui les travaux de sa soixante-septième session durant laquelle les délégations examineront, deux semaines durant, le rôle de l’innovation et l’évolution technologique, et de l’éducation à l’ère du numérique dans la réalisation de l’égalité des sexes.