Le Président du Conseil économique et social (ECOSOC) a insisté ce matin, à l’Assemblée générale, sur la vocation du Conseil à devenir un espace de dialogue entre l’ensemble des acteurs impliqués dans la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030. Tout en l’encourageant dans ce sens, le Mexique et l’Inde ont toutefois appelé l’ECOSOC à garantir la cohérence entre cette « plateforme » et les structures existantes à l’ONU.
En cours au Siège de l'ONU
Plénière
Devant l’Assemblée générale, qui examinait la question de la revitalisation de ses travaux, le représentant américain a confirmé la décision du Conseil de sécurité de recommander M. António Guterres, ancien Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, comme successeur de M. Ban Ki-moon, Secrétaire général de l’ONU. Son homologue du Mouvement des pays non alignés a mis en garde contre le risque de réduire l’Assemblée à un simple rôle de « caisse de résonnance » du Conseil.
L’Assemblée générale a adopté aujourd’hui une Déclaration politique sur la résistance aux agents antimicrobiens, dans une résolution sans précédent qui avait été approuvée le 21 septembre dernier à sa Réunion de haut niveau sur cette question sanitaire. L’Assemblée a d’autre part pris note, parfois d’une manière critique, du rapport du Secrétaire général sur l’activité de l’Organisation, que M. Ban Ki-moon avait présenté aux délégations le 20 septembre, à l’ouverture de cette soixante et onzième session.
L’Assemblée générale a décidé, ce matin, que les Comores, la Guinée-Bissau, Sao Tomé-et-Principe et la Somalie seront autorisés à participer à ses votes jusqu’à la fin de cette session, bien que ces pays ne se soient pas acquittés de leur paiement au budget ordinaire de l’Organisation.
Convoquée par le Président de l’Assemblée générale, la Réunion plénière de haut niveau pour célébrer et promouvoir la Journée internationale pour l’élimination totale des armes nucléaires, marquée chaque 26 septembre, a été l’occasion, aujourd’hui, pour des responsables des Nations Unies et des Ministres des affaires étrangères de plusieurs États Membres de demander la relance des efforts internationaux en matière de désarmement et de non-prolifération, lesquels ont stagné ces dernières années.
L’Assemblée générale a refermé, cet après-midi, la page de son débat général avec 17 dernières interventions, portant à 193 le nombre des personnalités qui se sont exprimées ces six derniers jours, dont 120 chefs d’État et de gouvernement, 9 vice-présidents et 60 ministres. Malgré ce succès, le Président de l’Assemblée, M. Peter Thomson des Fidji s’est dit préoccupé par l’érosion du « décorum » du débat général.
Les petits États insulaires en développement (PEID) ont déploré aujourd’hui, lors de la cinquième et avant-dernière journée du débat général de l’Assemblée générale, le manque de soutien de la communauté internationale, alors qu’ils subissent de plein fouet les effets des changements climatiques et de la récession économique, phénomènes dont ils ne s’estiment pourtant pas responsables.
La République centrafricaine, le Mali, le Soudan du Sud, la République démocratique du Congo et le Maroc, hôtes d’une opération de maintien de la paix de l’ONU, ont fait part aujourd’hui, au quatrième jour du débat général de l’Assemblée générale, de leur progression vers la normalisation et pour certains, des défis qui restent à relever. À ces États, il faut ajouter Haïti qui a parlé du processus électoral en cours.
La situation au Moyen-Orient s’est taillée une place de choix au troisième jour du débat général de l’Assemblée générale. Se succédant à la tribune en l’espace de quelques heures, les dirigeants israélien, palestinien, libanais, iranien et iraquien ont ainsi présenté des visions contrastées de la géopolitique régionale, régulièrement débattue dans cette enceinte ou dans celle du Conseil de sécurité.
« Il y a aujourd’hui une guerre de moins sur cette planète, et c’est la guerre en Colombie », a lancé, aujourd’hui, le Président colombien, M. Juan Manuel Santos Calderón, devant l’Assemblée générale, au deuxième jour de son débat général annuel, au cours du duquel se sont exprimés 38 dignitaires, dont 21 chefs d’État.