« Nos missions de maintien de la paix sur le continent africain ont accompli des progrès encourageants ces dernières années », s’est félicité aujourd’hui, devant le Conseil de sécurité, le Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Couverture des réunions
À la veille de quitter ses fonctions d’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la Syrie, M. Staffan de Mistura, a été prié par le Secrétaire général de l’ONU de s’acquitter d’une dernière tâche « urgente », à savoir œuvrer à la mise en œuvre de la Déclaration de Sotchi et à la formation du comité constitutionnel, étape décisive du processus politique syrien, a-t-il expliqué, cet après-midi, au Conseil de sécurité.
À peine une semaine après la fin des échanges de tirs les plus intenses qu’ait connu Gaza depuis 2014, le Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient a averti, ce matin, devant le Conseil de sécurité, que la bande est au bord de l’implosion.
« Le Yémen fait face à une situation catastrophique. À tel point que les Nations Unies et les agences humanitaires organisent à l’heure actuelle la plus grande opération humanitaire au monde », est venu redire cet après-midi, au Conseil de sécurité, le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d’urgence, M. Mark Lowcock, reprenant les termes utilisés lors de sa dernière intervention du 23 octobre dernier.
La revitalisation de l’Accord de paix de 2015 sur le règlement du conflit au Soudan du Sud a, ce matin, suscité espoirs et prudence au Conseil de sécurité, où les appels à tirer parti de cette « opportunité historique » se sont multipliés. « Un temps de paix est arrivé au Soudan du Sud », s’est pour sa part réjoui le représentant du plus jeune État du monde lors d’une séance au cours de laquelle trois hauts fonctionnaires ont dressé le bilan d’une mission conjointe ONU-Union africaine (UA) à Djouba, du 7 au 9 octobre.
Si des mesures fortes et coordonnées ne sont pas rapidement prises, la situation au Sahel risque de se détériorer davantage; le fléau du terrorisme se répandra « encore plus vite et encore plus loin », forçant le Conseil de sécurité à débattre dans quelques mois d’une réaction face à une crise sécuritaire et humanitaire autrement plus dramatique.
Le Conseil de sécurité a, ce matin, prorogé jusqu’au 15 décembre 2018 le mandat de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA).
Constatant que la situation actuelle à Abyei et le long de la frontière entre le Soudan et le Soudan du Sud continue de menacer la paix et la sécurité internationales, le Conseil de sécurité a, ce matin, prorogé jusqu’au 15 mai 2019 le mandat de la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA), qu’il avait prorogé jusqu’au 15 avril 2019 le mois dernier.
En dépit de l’engagement des Présidents serbe et kosovar dans la recherche d’une solution, et de leur détermination à régler les questions en suspens par le dialogue facilité par l’Union européenne, la situation au Kosovo reste caractérisée par « un certain degré d’incertitude ».
« Moment historique », « perspectives sans précédent », « hommage à la paix », les membres du Conseil de sécurité n’ont pas tari d’éloges, ce matin, concernant leur adoption, à l’unanimité, d’une résolution levant les sanctions imposées à l’Érythrée depuis 2009, jugées « obsolètes », « néfastes », voire même « infondées ».