Une semaine avant la clôture attendue de la cinquième Conférence intergouvernementale, dite « BBNJ » pour « Biodiversity beyond national jurisdiction », les facilitateurs des discussions informelles relatives aux principaux éléments du projet d’accord révisé ont fait, en cette fin d’après-midi, un nouveau point d’étape sur l’avancement de leurs travaux destinés à conclure l’élaboration d’un « instrument juridiquement contraignant sur la préservation de la biodiversité marine des zones ne relevant pas des juridictions nationales.
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
Après deux jours de travaux en séances informelles, les participants à la cinquième session de la conférence dite « BBNJ » ont tenu une séance plénière, ce matin, pour faire le point sur l’état d’avancement des négociations qui visent l’élaboration d’un instrument juridiquement contraignant sur la préservation de la biodiversité marine des zones ne relevant pas des juridictions nationales.
« La lumière est en vue », mais des efforts supplémentaires devront être consentis ces deux prochaines semaines pour amener « à bon port » le projet d’accord révisé relatif à un instrument juridiquement contraignant sur la préservation de la biodiversité marine des zones ne relevant pas des juridictions nationales. En ouvrant, ce matin, la cinquième -et a priori dernière- session de la Conférence intergouvernementale, dite « BBNJ » pour « Biodiversity beyond national jurisdiction », la Présidente, Mme Rena Lee, n’a pas caché son souhait de voir ces négociations au long cours se conclure « dans les temps ».
Une nouvelle prorogation de deux mois de la trêve conclue en avril entre le Gouvernement yéménite et les rebelles houthistes constitue un espoir de mettre fin au conflit qui dure depuis plus de sept années, a déclaré ce matin l’Envoyé spécial pour le Yémen. Encouragé par cette trêve aux mêmes conditions que la précédente, M. Hans Grundberg a invité les parties à utiliser les deux prochains mois pour poursuivre les négociations afin de parvenir à une trêve « élargie » d’ici au 2 octobre.
À la demande de la Fédération de Russie, le Conseil de sécurité s’est, cet après-midi, réuni pour entendre un exposé du Directeur général de l’Agence internationale à l’énergie atomique (AIEA), qui a demandé la coopération des deux parties au conflit en Ukraine pour qu’y soit dépêchée, « dans les plus brefs délais », une mission d’expertise à la centrale nucléaire de Zaporijia, « la plus grande d’Europe ».
Le Chef du Bureau de lutte contre le terrorisme des Nations Unies a affirmé ce matin devant le Conseil de sécurité que, malgré sa défaite territoriale et les pertes subies par son leadership, Daech continue de représenter une menace pour la paix et la sécurité internationales, une menace qui n’a cessé de croître depuis le début de la pandémie de COVID-19.
Le Conseil de sécurité s’est penché, hier et aujourd’hui, sur le renforcement des capacités pour pérenniser la paix en Afrique. Le thème de ce débat public organisé par la Chine, qui préside les travaux du Conseil au mois d’août, a été exposé dans ses grandes lignes par des représentants de l’Union africaine (UA), du Secrétaire général de l’ONU et de la Commission de consolidation de la paix (CCP). Les urgences de l’actualité, marquée par le conflit en Ukraine et la donne sécuritaire en Afrique, ont ensuite été au centre des échanges entre pays.
Réuni à la demande de la Chine, des Émirats arabes unis, de la France, de l’Irlande et de la Norvège pour discuter des développements récents concernant la bande de Gaza, quelques heures après l’instauration d’un cessez-le-feu, le Conseil de sécurité a entendu cet après-midi un état des lieux dressé par le Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, M. Tor Wennesland.
À la veille du soixante-dix-septième anniversaire du bombardement d’Hiroshima, les représentants d’une vingtaine d’organisations non gouvernementales, dont des hibakusha, qui survécurent aux bombes atomiques larguées par les États-Unis contre cette ville puis à Nagasaki le 9 août 1945, se sont livrés, cet après-midi, à la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU, à un réquisitoire contre les États parties au Traité sur la non-prolifération (TNP).
Le sentiment d’urgence à progresser dans le domaine du désarmement nucléaire a de nouveau dominé les échanges aujourd’hui lors que la quatrième journée du débat général de la Dixième Conférence d’examen du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP).