Pour la sixième fois cette année, le Conseil de sécurité s’est, ce matin, réuni après un nouveau tir de missile balistique intercontinental effectué par la République populaire démocratique de Corée (RPDC) le 18 novembre dernier, le deuxième ce mois-ci. Cette séance a été l’occasion pour plusieurs membres d’exhorter le Conseil à prendre des mesures « significatives » et à rompre un silence qui, selon eux, encourage des agissements qui violent de manière flagrante les résolutions pertinentes de l’organe chargé du maintien de la paix et de la sécurité internationales et la Charte des Nations Unies.
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
La Cinquième Commission, chargé des questions administratives et budgétaires, a examiné, aujourd’hui les progrès dans la rénovation de la Commission économique pour l’Afrique (CEA) et de l’Office des Nations Unies à Nairobi. Elle s’est aussi penchée sur une demande d’ouverture de crédit de quatre millions de dollars pour la composante internationale des Chambres extraordinaires au sein des tribunaux cambodgiens pour 2023.
La troisième session de la Conférence sur la création au Moyen-Orient d’une zone exempte d’armes nucléaires et d’autres armes de destruction massive s’est achevée aujourd’hui au Siège des Nations Unies, à New York. Ouverte le 11 novembre, elle était présidée par l’ambassadrice du Liban, Mme Jeanne Mrad. Cette dernière a déclaré à la clôture qu’après une semaine de délibérations, elle était plus convaincue que jamais que la réalisation de l’objectif de la Conférence de conclure un instrument juridiquement contraignant pour interdire les armes nucléaires et autres armes de destruction massive au Moyen-Orient « renforcera considérablement la paix et la sécurité et bénéficiera à tous les peuples de la région ».
Au terme de sa soixante-dix-septième session, la Sixième Commission, chargée des questions juridiques, a adopté ce matin sans vote, conformément à la pratique du consensus qui prévaut en son sein, 12 projets de résolution et un projet de décision qui seront transmis à l’Assemblée générale.
Les États Membres ont de nouveau affiché leurs divergences ce matin, alors que l’Assemblée générale achevait le débat entamé hier sur la réforme du Conseil de sécurité dont la structure actuelle est celle d’une époque révolue, qui ne reflète plus les réalités de l’ordre mondial actuel, comme l’a exprimé notamment la Zambie. Sur le format des négociations, les tenants d’un texte unique à négocier et éventuellement à mettre aux voix se sont opposés aux partisans d’un consensus préalable, ce qui a fait dire aux Philippines que, depuis 2009, les discussions ont essentiellement été la répétition de positions bien connues, défendues année après année, et sans progrès réels.
La Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, a achevé, aujourd’hui, la partie principale de sa soixante-dix-septième session -au volume de travail le plus élevé depuis dix ans, selon son Président- en entérinant ses 11 derniers projets de résolution.
Comptez-vous continuer à répéter, chaque année, les mêmes positions bien connues ou, poussés par les crises mondiales, allez-vous vous mettre en action et réaliser des avancées? C’est la question qu’a posée, aujourd’hui aux délégations, le Président de l’Assemblée générale, M. Csaba Kőrösi, pendant l’examen de la réforme du Conseil de sécurité, une question inscrite à l’ordre du jour depuis 43 ans et qui fait l’objet de négociations intergouvernementales depuis 17 ans.
Le Conseil de sécurité a, cet après-midi, prorogé son régime d’embargo partiel sur les armes et de sanctions ciblées concernant la Somalie, deux jours après avoir décidé de le reconduire pour 48 heures, le temps de poursuivre ses négociations. L’interdiction des livraisons d’armes et de matériel militaire à ce pays ne s’applique pas désormais si elles sont destinées exclusivement au développement des institutions de sécurité et de police.
La Cinquième commission, chargée des questions administratives et budgétaires, a examiné aujourd’hui le rapport du Comité des commissaires aux comptes sur huit entités des Nations Unies sur lesquelles il a émis une opinion sans réserve.
Il est « impérieux » de faire cesser la guerre en Ukraine, dont les infrastructures civiles sont lourdement endommagées, après certains des pires bombardements qu’ait connus ce pays depuis le début du conflit qui l’oppose à la Fédération de Russie, a déclaré, cet après-midi, la Secrétaire générale adjointe aux affaires politiques et à la consolidation de la paix, devant le Conseil de sécurité, au lendemain d’un tir de missile qui a touché la Pologne.