Avant d’examiner le rapport annuel du Conseil des droits de l’homme et de mettre l’accent sur le droit au développement comme droit aussi fondamental que les autres, la majorité des États, qui se sont exprimés aujourd’hui, à l’Assemblée générale ont condamné avec force les attaques terroristes qui viennent de frapper Bagdad, Beyrouth et Paris, « des actes ignobles que rien, absolument rien ne saurait justifier », ont insisté des pays comme le Gabon, l’Iran, au nom du Mouvement des pays non alignés, ou l’Australie.
En cours au Siège de l'ONU
Assemblée générale
À l’occasion de la présentation des rapports oraux des Présidents de trois Groupes de travail -rapports dont la Sixième Commission a ensuite pris note- le Président de la Commission, M. Eden Charles, a exprimé sa « vive déception » face à l’impasse dans laquelle se trouvent les travaux visant à mettre au point une convention générale sur la lutte contre le terrorisme. Il a jugé « bien faible » la productivité de la Commission des affaires juridiques sur cette question.
L’Assemblée générale a prié ce matin le Secrétaire général d’ajouter au contrat de mission de tous les hauts fonctionnaires de l’ONU un nouvel indicateur portant sur le respect des délais de publication des documents destinés aux organes intergouvernementaux et à ses commissions. Outre cette résolution, l’Assemblée a adopté sans vote quatre autres textes recommandés par sa Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires.
Avec 60 millions de réfugiés dans le monde, « le nombre de personnes déplacées par la force n’a jamais été aussi élevé depuis la Seconde Guerre mondiale », est-il souligné dans l’un des quatre projets de résolution adoptés, ce jour, sans vote, par la Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles.
Les perspectives d’un accord israélo-palestinien négocié sont sombres et la situation sur place laisse craindre une troisième intifada, a averti ce matin la représentante du Pakistan alors que la Commission des questions politiques spéciales et de la décolonisation (Quatrième Commission) achevait son débat général sur les « pratiques israéliennes affectant les droits du peuple palestinien et des autres Arabes des territoires occupés ».
La Commission économique et financière (Deuxième Commission) a, cet après-midi, recouru à des procédures de vote pour adopter trois projets de résolution qui visent à lever les obstacles au développement du Liban, de la Syrie et de la Palestine, ainsi que pour les pays frappés par des mesures coercitives unilatérales. La Commission a également entendu la présentation de cinq projets de résolution sur lesquels elle se prononcera ultérieurement.
Clinique, dépourvu d’analyse et limité à une énumération chronologique des réunions, le rapport annuel du Conseil de sécurité à l’Assemblée générale ne peut en l’état réellement servir l’interaction entre le Conseil et les 178 États qui n’y siègent pas, ont dénoncé ce matin les délégations.
La Commission économique et financière (Deuxième Commission) et le Conseil économique et social (ECOSOC) ont tenu, ce matin, une réunion conjointe sur le thème « Mobilisation des ressources intérieures: quelle est la voie à suivre après Addis-Abeba? »
Nous « implorons » la communauté internationale de se placer à la hauteur du défi et d’accorder une « protection » au peuple palestinien car le droit à la sécurité n’est pas « l’exclusivité » d’Israël. C’est en substance le plaidoyer auquel s’est livrée, aujourd’hui, l’Observatrice de l’État de Palestine alors que la Quatrième Commission chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation commençait son débat sur les « pratiques israéliennes affectant les droits du peuple palestinien et des autres Arabes des territoires occupés ».
La Sixième Commission (Commission des questions juridiques) a adopté, aujourd’hui, sans vote deux projets de résolution, portant respectivement sur le rapport de la Commission des Nations Unies pour le droit commercial international (CNUDCI) sur les travaux de sa quarante-huitième session et sur le « Programme d’assistance des Nations Unies aux fins de l’enseignement, de l’étude, de la diffusion et d’une compréhension plus large du droit international ». Elle a, par ailleurs, achevé l’examen du rapport annuel de la Commission du droit international (CDI).