En cours au Siège de l'ONU

Soixante-dixième session,
81e séance plénière – après-midi
AG/11746

L’Assemblée générale approuve les recommandations de sa Deuxième Commission, axées pour la plupart sur la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030

Elle décide de convoquer une Réunion plénière de haut niveau sur la gestion des déplacements massifs de réfugiés et de migrants le 19 septembre 2016

L’Assemblée générale a approuvé, cet après-midi, les recommandations de sa Deuxième Commission, chargée des questions économiques et financières, contenues dans 43 résolutions dont 4 adoptées à l’issue d’un vote, et 5 décisions.  La majorité de ces textes, consacrés à la question cruciale du développement durable, s’alignent sur le Programme de développement durable à l’horizon 2030, adopté en septembre dernier.

Par un des textes recommandés par la Deuxième Commission, l’Assemblée générale réitère l’accent mis sur la question centrale de l’éradication de la pauvreté, en demandant à ce propos à la communauté internationale, notamment aux États Membres, de continuer à accorder la priorité absolue à l’élimination de la pauvreté dans le cadre du programme de développement des Nations Unies.

Au titre de la « Sauvegarde du climat mondial pour les générations présentes et futures », l’Assemblée générale prie instamment les États Membres de promouvoir l’intégration de la problématique hommes-femmes dans les politiques relatives à l’environnement et aux changements climatiques.  Par un autre texte, elle demande instamment à tous les partenaires d’intégrer les Orientations de Samoa à leurs cadres, activités et programmes de coopération respectifs, selon qu’il conviendra, de manière à en assurer efficacement l’application et le suivi. 

Soucieuse de trouver les moyens de financer la multitude de mesures visant à promouvoir un développement durable pour tous, l’Assemblée générale a adopté un texte relatif aux partenariats, en soulignant que le système des Nations Unies doit définir, pour les partenariats auxquels il participe, une stratégie commune et générale, qui mette davantage l’accent sur la transparence, la cohérence, les résultats concrets, la responsabilité et le devoir de diligence, sans imposer une rigidité excessive aux accords de partenariat. 

Elle a en outre adopté une résolution aux termes de laquelle elle proclame 2017 Année internationale du tourisme durable pour le développement.  Par un autre texte, l’Assemblée a décidé que le 5 novembre sera désormais la « Journée mondiale de sensibilisation aux tsunamis ».  Elle a par ailleurs décidé que la Journée internationale de la Terre nourricière continuera d’être célébrée chaque année le 22 avril.  Par une autre résolution, l’Assemblée générale proclame le 11 février de chaque année Journée internationale des femmes et des filles de science. 

Dans la perspective des grands évènements à venir du système des Nations Unies, par l’une des résolutions présentées par la Deuxième Commission et adoptée par l’Assemblée générale, cette dernière se félicite de la convocation de la quatorzième session de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), qui se tiendra au Kenya du 17 au 22 juillet 2016.

En vertu de deux autres textes, l’Assemblée générale décide de convoquer une conférence de haut niveau aux îles Fidji du 5 au 9 juin 2017, afin d’appuyer la mise en œuvre de l’objectif de développement durable 14 relatif à la conservation et l’exploitation durable des océans et des mers; et de tenir la Conférence d’examen à mi-parcours du Programme d’action d'Istanbul en faveur des PMA (2011–2020) à Antalya (Turquie) du 27 au 29 mai 2016.

Les textes de la Deuxième Commission adoptés après la procédure de mise aux voix portent sur la « Marée noire sur les côtes libanaises »; « les technologies agricoles au service du développement durable »; la « Souveraineté permanente du peuple palestinien dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est, et de la population arabe dans le Golan syrien occupé sur leurs ressources naturelles »; et sur les « Mesures économiques unilatérales utilisées pour exercer une pression politique et économique sur les pays en développement ».

Enfin, l’Assemblée générale a décidé que la Deuxième Commission se réunira au début de 2016 afin de poursuivre l’examen de la question de la revitalisation de ses travaux.  Elle a également adopté le projet de programme de travail de la Deuxième Commission pour la soixante-dixième session de l’Assemblée générale.

Par ailleurs, l’Assemblée générale a décidé, en vertu d’une décision présentée par son Président, de convoquer, dans la limite des ressources disponibles, une Réunion plénière de haut niveau d’une journée sur la gestion des déplacements massifs de réfugiés et de migrants, le 19 septembre 2016.

La prochaine séance plénière de l’Assemblée générale sera annoncée dans le Journal des Nations Unies.

APPLICATION ET SUIVI INTÉGRÉS ET COORDONNÉS DES TEXTES ISSUS DES GRANDES CONFÉRENCES ET RÉUNIONS AU SOMMET ORGANISÉES PAR LES NATIONS UNIES DANS LES DOMAINES ÉCONOMIQUE ET SOCIAL ET DANS LES DOMAINES CONNEXES

Suite donnée aux textes issus du Sommet du Millénaire

Par une décision (A/70/L.34) présentée par son Président et amendée oralement, l’Assemblée générale a décidé de convoquer, dans la limite des ressources disponibles, une Réunion plénière de haut niveau sur la gestion des déplacements massifs de réfugiés et de migrants le 19 septembre 2016.

RAPPORTS DE LA DEUXIÈME COMMISSION: ADOPTION DE RÉSOLUTIONS ET DE DÉCISIONS

Les technologies de l’information et des communications au service du développement (A/70/469).

L’Assemblée générale a adopté, sans vote, une résolution intitulée « Les technologies de l’information et des communications au service du développement » par laquelle elle engage les parties intéressées à poursuivre et renforcer leur coopération pour garantir une mise en œuvre efficace des textes issus des phases de Genève et de Tunis du Sommet mondial sur la société de l’information, notamment en favorisant les partenariats multipartites aux niveaux national, régional et international.  Elle se félicite de l’offre faite par le Mexique d’accueillir la réunion de 2016 du Forum sur la gouvernance d’Internet et recommande que la prorogation du mandat du Forum soit examinée dans le cadre de l’examen d’ensemble de 2015.

Questions de politique macroéconomique (A/70/470)

L’Assemblée générale a pris note du rapport de la Deuxième Commission sur les questions de politique macroéconomique.

Commerce international et développement (A/70/470/Add.1)

Par la résolution I intitulée « Mesures économiques unilatérales utilisées pour exercer une pression politique et économique sur les pays en développement », adoptée par vote avec 131 voix pour, 2 voix contre (États-Unis et Israël) et 49 abstentions, l’Assemblée générale engage instamment la communauté internationale à prendre d’urgence des mesures efficaces pour mettre fin au recours unilatéral, à l’encontre de pays en développement, à des mesures économiques coercitives qui ne sont pas autorisées par les organes compétents de l’ONU ou sont contraires aux principes du droit international énoncés dans la Charte des Nations Unies et qui contreviennent aux principes de base du système  commercial multilatéral.  En outre, elle demande à la communauté internationale de condamner et de rejeter l’imposition de mesures visant à exercer une pression économique et politique sur les pays en développement, en demandant aussi au Secrétaire général de continuer à surveiller l’imposition de mesures de ce type et à étudier leurs répercussions sur les pays touchés, en particulier leurs incidences sur le commerce et le développement.

En souscrivant aux recommandations de la Deuxième Commission contenues dans la résolution II intitulée « Protection du consommateur », l’Assemblée générale a adopté, sans vote, le texte révisé des Principes directeurs des Nations Unies pour la protection du consommateur qui figure en annexe à la présente résolution, dont il fait partie intégrante.  En outre, elle décide de créer un groupe intergouvernemental d’experts des législations et des politiques en matière de protection du consommateur dans le cadre d’une commission existante du Conseil du commerce et du développement de la CNUCED. 

Par la résolution III intitulée « Commerce international et développement », l’Assemblée générale réaffirme les engagements pris dans le cadre du Programme d’action d’Addis-Abeba, document issu de la troisième Conférence internationale sur le financement du développement, notamment dans le domaine du commerce international, qui joue un rôle important pour le développement durable.  Elle se félicite de la convocation de la dixième Conférence ministérielle de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), qui se tiendra à Nairobi du 15 au 18 décembre 2015, et remercie le Gouvernement kényan d’accueillir la Conférence.  L’Assemblée générale se félicite également de la convocation de la quatorzième session de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), qui se tiendra au Kenya du 17 au 22 juillet 2016.

L’Assemblée générale a par ailleurs pris note du rapport du Conseil du commerce et du développement sur les travaux de sa vingt-neuvième session extraordinaire, qu’il a tenue à Genève le 26 novembre 2015, et de la décision qui y figure, et accueille favorablement l’offre généreuse du Gouvernement kényan d’accueillir la quatorzième session de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement en 2016.

Explications de vote après l’adoption

La représentante du Venezuela s’est félicitée de l’adoption de la résolution sur les mesures économiques unilatérales, en estimant que ces mesures vont à l’encontre des principes consacrés par la Charte des Nations Unies et les principes fondamentaux du droit international.  Réaffirmant l’importance du respect de l’égalité des États Membres, de la non-ingérence dans les affaires d’autres États et du droit à l’autodétermination, elle a souligné que ces mesures constituaient également une violation des droits de l’homme des citoyens des pays concernés.

Système financier international et développement (A/70/470/Add.2)

Par la résolution I intitulée « Système financier international et développement », adoptée sans vote, l’Assemblée générale s’engage de nouveau à élargir et amplifier la participation et la voix des pays en développement –y compris les pays d’Afrique, les pays les moins avancés, les pays en développement sans littoral, les petits États insulaires en développement et les pays à revenu intermédiaire- dans la prise de décisions économiques internationales, l’établissement de normes et la gouvernance économique mondiale.  Par ailleurs, elle s’engage de nouveau à redoubler d’efforts pour réduire de façon appréciable les flux financiers illicites d’ici à 2030 en vue de les éliminer complètement. 

En vertu de la résolution II intitulée « Amélioration de l’accès aux services financiers pour le développement durable », adoptée sans vote, l’Assemblée générale décide de prendre dûment en considération, s’il y a lieu, l’amélioration de l’accès aux services financiers dans le cadre du suivi et de l’examen du Programme de développement durable à l’horizon 2030 et du processus de suivi de l’exécution du Programme d’action d’Addis-Abeba.  

Soutenabilité de la dette extérieure et développement (A/70/470/Add.3)  

L’Assemblée générale a adopté, sans vote, une résolution intitulée « Soutenabilité de la dette extérieure et développement » par laquelle elle décide qu’à sa soixante et onzième session, l’une des manifestations spéciales de la Deuxième Commission sera consacrée à l’examen, avec toutes les parties prenantes concernées et en faisant fond sur le rapport qui sera établi par le Secrétaire général en application de la présente résolution, des enseignements tirés des mesures législatives prises par certains pays et d’autres mesures susceptibles de réduire la vulnérabilité des États souverains face aux créanciers récalcitrants.  En outre, elle engage les participants au forum annuel du Conseil économique et social sur le suivi du financement du développement à examiner les moyens d’améliorer le réaménagement de la dette souveraine, compte tenu du rôle joué par les institutions financières internationales. 

Produits de base (A/70/470/Add.4)

L’Assemblée générale a adopté, sans vote, une résolution intitulée « Produits de base » aux termes de laquelle elle préconise d’apporter une aide aux pays en développement, conformément à leurs politiques et plans nationaux et par le biais de l’assistance technique, afin qu’ils soient mieux à même de détecter et d’éviter la manipulation des prix dans le secteur des produits de base et de disposer ainsi de ressources accrues pour financer la croissance et le développement durables.  En outre, elle demande qu’un ensemble cohérent de mesures soit adopté aux niveaux national, régional et international pour remédier à l’instabilité excessive des cours et aider les pays en développement tributaires des produits de base à en atténuer les effets préjudiciables.  Elle décide aussi de tenir un dialogue informel et ponctuel sur les produits de base dans le courant du premier semestre de 2016 afin d’examiner les tendances et les perspectives mondiales concernant les produits de base.

Suivi et mise en œuvre des textes issus des Conférences internationales sur le financement du développement (A/70/471)

L’Assemblée générale a adopté, sans vote, une résolution intitulée « Suivi de la Conférence internationale sur le financement du développement », aux termes de laquelle elle dit attendre avec intérêt le lancement du forum annuel du Conseil économique et social sur le suivi du financement du développement durant le cycle en cours, conformément aux dispositions des paragraphes 130 à 132 du Programme d’action d’Addis-Abeba.  Elle invite instamment les donateurs internationaux, bilatéraux et autres donateurs potentiels à envisager de verser des contributions généreuses au Fonds d’affectation spéciale pour les activités de suivi de la Conférence internationale sur le financement du développement, en particulier pour financer les frais de voyage et la participation de représentants des pays en développement, notamment des pays les moins avancés, au forum annuel.

Développement durable (A/70/472

L’Assemblée générale a adopté, sans vote, la résolution I intitulée « Année internationale du tourisme durable pour le développement (2017) » aux termes de laquelle elle proclame 2017 Année internationale du tourisme durable pour le développement et invite l’Organisation internationale du tourisme à faciliter l’organisation et la célébration de cette Année, en collaboration avec les gouvernements et les organismes compétents des Nations Unies, ainsi qu’avec d’autres organisations internationales ou régionales et les autres parties prenantes concernées.

L’Assemblée générale a adopté par 171 voix pour, 6 contre (Australie, Canada, États fédérés de Micronésie, États-Unis, Îles Marshall et Israël) et 3 abstentions (Cameroun, Papouasie-Nouvelle-Guinée et Tonga) la résolution II intitulée « Marée noire sur les côtes libanaises ». L’Assemblée prie le Secrétaire général d’engager les organismes et institutions des Nations Unies et les autres organisations participant à l’évaluation initiale des dégâts écologiques à entreprendre, dans la limite des ressources existantes, une nouvelle étude s’appuyant notamment sur les travaux initialement menés par la Banque mondiale et présentés dans le rapport du Secrétaire général à sa soixante-deuxième session, en vue de mesurer et quantifier les dommages causés à l’environnement des pays voisins.  L’Assemblée demande de nouveau au Gouvernement israélien d’assumer la responsabilité qui est la sienne de dédommager rapidement et convenablement l’État libanais pour les dégâts susmentionnés, ainsi que les autres pays directement touchés par la marée noire, tels que la République arabe syrienne.

L’Assemblée générale a adopté, sans vote, la résolution III intitulée « Lutte contre les tempêtes de sable et de poussière » par laquelle elle invite tous les organes, organismes, fonds et programmes du système des Nations Unies pour le développement concernés, notamment le Programme des Nations Unies pour l’environnement, le Programme des Nations Unies pour le développement, l’Organisation météorologique mondiale, l’Organisation mondiale de la Santé, la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification dans les pays gravement touchés par la sécheresse et/ou la désertification, en particulier en Afrique, et toutes les autres organisations apparentées, à s’attaquer à ce problème et à contribuer, dans les pays touchés et les pays d’origine, au renforcement des capacités, à la réalisation de projets régionaux et sous-régionaux, à la mise en commun de l’information, des meilleures pratiques et des données d’expérience et à l’intensification de la coopération technique.

L’Assemblée générale a adopté, sans vote, la résolution IV intitulée « Tourisme durable et développement durable en Amérique centrale » aux termes de laquelle elle engage les pays d’Amérique centrale à continuer de promouvoir le tourisme durable, par l’intermédiaire du Conseil centraméricain de tourisme et du Secrétariat pour l’intégration touristique centraméricaine, au moyen de politiques qui favorisent un tourisme adapté aux besoins et profitant à tous, consolident l’identité régionale et protègent le patrimoine naturel et culturel, en particulier les écosystèmes et la diversité biologique. 

L’Assemblée générale a aussi adopté, sans vote, la résolution V intitulée « Vers une coopération de tous les acteurs du secteur des transports pour la promotion de couloirs de transit multimodal durables » par laquelle elle invite le Secrétaire général à continuer de promouvoir et de faciliter la coopération internationale sur les questions du transport durable et encourage, à cet égard, la poursuite, selon qu’il conviendra, de l’action menée pour renforcer la coordination des activités du système des Nations Unies dans le domaine du transport.  En outre, l’Assemblée se félicite de l’initiative qu’a prise le Secrétaire général de convoquer, à la fin de 2016, une conférence mondiale sur le transport durable et rappelle que la conférence sera financée au moyen de ressources extrabudgétaires.

L’Assemblée générale a adopté par 146 voix pour, zéro voix contre et 36 abstentions la résolution VI intitulée « Les technologies agricoles au service du développement durable » par laquelle elle préconise qu’une action soit menée au niveau international, régional et national pour renforcer les capacités dans les pays en développement, en particulier celles des petits exploitants et des exploitants d’entreprises agricoles familiales, notamment les femmes rurales et les jeunes ruraux, en vue d’améliorer le rendement et la valeur nutritionnelle des cultures vivrières et des produits d’origine animale, de favoriser le recours à des pratiques durables avant et après les récoltes et de promouvoir les programmes et politiques de sécurité alimentaire et de nutrition qui tiennent compte des besoins particuliers des femmes, des enfants et des jeunes, en accordant une attention particulière à la question de l’interdiction et de l’éradication des pires formes de travail des enfants.

L’Assemblée générale a adopté, sans vote, la résolution VII intitulée « Instrument des Nations Unies sur les forêts » par laquelle elle décide de prolonger jusqu’en 2030, conformément au Programme de développement durable à l’horizon 2030, le délai de réalisation des objectifs d’ensemble relatifs aux forêts et de renommer « Instrument des Nations Unies sur les forêts » l’instrument juridiquement non contraignant concernant tous les types de forêts, étant entendu que le caractère facultatif, juridiquement non contraignant de l’instrument sur les forêts, tel que défini à l’alinéa a) de son principe 2, demeure inchangé.

L’Assemblée générale a ensuite adopté, sans vote, la résolution VIII intitulée « Code mondial d’éthique du tourisme » par laquelle elle engage l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) à continuer de promouvoir et de diffuser le Code mondial d’éthique du tourisme et à suivre l’application par les secteurs public et privé des principes éthiques régissant le tourisme par l’intermédiaire de son Comité mondial d’éthique du tourisme.  Elle invite les États Membres de l’ONU et les autres parties intéressées à appuyer les activités que l’OMT, entre autres, entreprend en faveur d’un tourisme responsable, viable et universellement accessible.

Par ailleurs, l’Assemblée générale décide de prendre note du rapport du Secrétaire général sur la Journée internationale des forêts (A/70/214).

Mise en œuvre d’Action 21, du Programme relatif à la poursuite de la mise en œuvre d’Action 21 et des textes issus du Sommet mondial pour le développement durable et de la Conférence des Nations Unies sur le développement durable (A/70/472/Add.1)

L’Assemblée générale a adopté, sans vote, une résolution intitulée « Mise en œuvre d’Action 21, du Programme relatif à la poursuite de la mise en œuvre d’Action 21 et des textes issus du Sommet mondial pour le développement durable et de la Conférence des Nations Unies sur le développement durable ».  Aux termes de ce texte, elle demande instamment que les priorités de développement durable qui sont définies pour les petits États insulaires en développement dans les Modalités d’action accélérées des petits États insulaires en développement (Orientations de Samoa) et qui figurent dans le Programme de développement durable à l’horizon 2030 soient véritablement et rapidement appliquées et que leur mise en œuvre fasse l’objet d’un suivi et d’un examen sans délai.  Elle réaffirme que ces États demeurent dans une situation particulière sur le plan du développement durable en raison de leurs vulnérabilités spécifiques.

Suivi et application des Modalités d’action accélérées des petits États insulaires en développement (Orientations de Samoa) et de la Stratégie de Maurice pour la poursuite de la mise en œuvre du Programme d’action pour le développement durable des petits États insulaires en développement (A/70/472/Add.2)

L’Assemblée générale a adopté, sans vote, une résolution intitulée « Développement durable: suivi et application des Modalités d’action accélérées des petits États insulaires en développement (Orientations de Samoa) et de la Stratégie de Maurice pour la poursuite de la mise en œuvre du Programme d’action pour le développement durable des petits États insulaires en développement ».  Par ce texte, l’Assemblée générale décide, conformément aux dispositions du paragraphe 101 des Orientations de Samoa et compte tenu des priorités des petits États insulaires en développement, de créer le Cadre de partenariats pour les petits États insulaires en développement afin de suivre et d’assurer la pleine exécution des engagements pris dans ce contexte pour permettre un suivi efficace et rationnel des partenariats existants, en particulier ceux lancés au Samoa lors de la troisième Conférence internationale sur les petits États insulaires en développement, et encourager l’établissement de partenariats véritables et durables en faveur du développement durable des petits États insulaires en développement.

Stratégie internationale de prévention des catastrophes (A/70/472/Add.3)

L’Assemblée générale a adopté, sans vote, la résolution I intitulée « Journée mondiale de sensibilisation aux tsunamis » par laquelle elle proclame le 5 novembre Journée mondiale de sensibilisation aux tsunamis.  Elle invite tous les États Membres, les organismes des Nations Unies et les organisations internationales et régionales, ainsi que la société civile, y compris les organisations non gouvernementales et les particuliers, à célébrer la Journée mondiale de sensibilisation aux tsunamis comme il se doit et dans le respect des priorités nationales, afin d’attirer l’attention du public sur les risques que présentent les tsunamis.

En vertu de la résolution II intitulée « Stratégie internationale de prévention des catastrophes », et adoptée sans vote, l’Assemblée générale appelle instamment à appliquer dans les faits la Déclaration de Sendai et le Cadre de Sendai pour la réduction des risques de catastrophe (2015-2030).  Elle demande à nouveau de réduire substantiellement les pertes et les risques liés aux catastrophes en termes de vies humaines, d’atteintes aux moyens de subsistance et à la santé des personnes, et d’atteintes aux biens économiques, physiques, sociaux, culturels et environnementaux des personnes, des entreprises, des collectivités et des pays.

Sauvegarde du climat mondial pour les générations présentes et futures (A/70/472/Add.4)

L’Assemblée générale a adopté, sans vote, une résolution intitulée « Sauvegarde du climat mondial pour les générations présentes et futures » dans laquelle elle prend note des textes issus de la vingtième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP20) et de la dixième session de la Conférence des Parties agissant comme réunion des Parties au Protocole de Kyoto, tenue à Lima en décembre 2014.  Elle se félicite de l’offre faite par le Gouvernement du Maroc d’accueillir, en 2016, la vingt-deuxième session de cette Conférence.

Application de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification dans les pays gravement touchés par la sécheresse et/ou la désertification, en particulier en Afrique (A/70/472/Add.5)

L’Assemblée générale a adopté, sans vote, une résolution intitulée « Application de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification dans les pays gravement touchés par la sécheresse et/ou la désertification, en particulier en Afrique » par laquelle elle engage les pays développés parties à la Convention et invite les autres pays qui sont en mesure de le faire, les institutions financières multilatérales, le secteur privé, les organisations de la société civile et les organismes techniques et financiers à, notamment, fournir une assistance scientifique, technique et financière, et établir des partenariats équitables propres à encourager le secteur privé à réaliser des investissements et adopter des pratiques responsables et durables. 

Convention sur la diversité biologique (A/70/472/Add.6)

L’Assemblée générale a adopté, sans vote, une résolution intitulée « Application de la Convention sur la diversité biologique et contribution au développement durable » en vertu de laquelle elle demande aux gouvernements et à toutes les parties intéressées de prendre les mesures voulues pour que les incidences et les avantages économiques et sociaux de la préservation et de l’exploitation durable de la diversité biologique et de ses composantes, ainsi que des écosystèmes qui fournissent des services essentiels, soient systématiquement pris en compte dans les politiques et programmes correspondants, à tous les niveaux, conformément à la législation, à la situation et aux priorités de chaque pays.

Harmonie avec la nature (A/70/472/Add.7)

L’Assemblée générale a adopté, sans vote, une résolution intitulée « Harmonie avec la nature » aux termes de laquelle elle instaure, à partir de 2016, un dialogue virtuel sur l’harmonie avec la nature, auquel participeraient notamment des experts de la « jurisprudence de la Terre » provenant du monde entier, y compris ceux ayant participé à ses dialogues interactifs, de manière à encourager les citoyens et les sociétés à repenser les rapports qu’ils entretiennent avec la nature et à mettre en œuvre les objectifs de développement durable, ayant constaté que certains pays reconnaissent les droits de la nature dans le cadre de la promotion du développement durable, et demande que ces experts lui présentent un résumé à sa soixante et onzième session et que le dialogue virtuel soit hébergé sur le site Web consacré à l’harmonie avec la nature.  Elle décide que la Journée internationale de la Terre nourricière continuera d’être célébrée chaque année le 22 avril

Décennie des Nations Unies pour l’éducation au service du développement durable (A/70/472/Add.8)

L’Assemblée générale a adopté, sans vote, une résolution intitulée « Décennie des Nations Unies pour l’éducation au service du développement durable (2005-2014) » par laquelle elle appelle la communauté internationale à assurer l’accès à une éducation de qualité équitable à tous les niveaux –préscolaire, primaire, secondaire et supérieur, y compris la formation technique et professionnelle– de manière à ce que chacun puisse accéder à l’apprentissage tout au long de sa vie et acquérir ainsi les connaissances et les compétences nécessaires pour participer pleinement à la vie de la société et contribuer au développement durable.  Elle demande aux organismes compétents des Nations Unies, chacun dans les limites de son mandat et de ses moyens, de veiller à ce qu’aucun pays ne soit oublié à l’occasion de l’application de la présente résolution.

Application des décisions prises par la Conférence des Nations Unies sur les établissements humains (Habitat II) et renforcement du Programme des Nations Unies pour les établissements humains (ONU-Habitat) (A/70/473)

L’Assemblée générale a adopté, sans vote, une résolution intitulée « Application des décisions prises par la Conférence des Nations Unies sur les établissements humains (Habitat II) et renforcement du Programme des Nations Unies pour les établissements humains (ONU-Habitat) ».  Aux termes de ce texte, l’Assemblée générale exprime de nouveau sa reconnaissance au Gouvernement équatorien qui a offert d’accueillir la Conférence des Nations Unies sur le logement et le développement urbain durable (Habitat III) du 17 au 20 octobre 2016 et d’en couvrir les frais.  Elle réaffirme sa décision selon laquelle Habitat III doit adopter un document final concis, synthétique, prospectif et pragmatique.  Elle demande aux organismes compétents des Nations Unis, agissant dans la limite de leur mandat et de leurs moyens respectifs, de veiller à ce qu’aucun pays ne soit oublié lors de l’application de la présente résolution. 

Mondialisation et interdépendance (A/70/474)

L’Assemblée générale a pris note du rapport de la Deuxième Commission sur la mondialisation et interdépendance.

Rôle des Nations Unies dans la promotion du développement à l’heure de la mondialisation et de l’interdépendance (A/70/474/Add.1)

L’Assemblée générale a adopté, sans vote, une résolution intitulée « Rôle des Nations Unies dans la promotion du développement à l’heure de la mondialisation et de l’interdépendance » par laquelle elle prie le Secrétaire général de lui présenter, à sa soixante-douzième session, un rapport sur la mise en œuvre de la présente résolution, et décide d’inscrire à l’ordre du jour provisoire de sa soixante-douzième session, au titre de la question intitulée « Mondialisation et interdépendance », la question subsidiaire intitulée « Rôle des Nations Unies dans la promotion du développement à l’heure de la mondialisation et de l’interdépendance », à moins qu’il n’en soit décidé autrement à l’issue des débats consacrés à la revitalisation de la Deuxième Commission.  Elle demande également aux organismes compétents des Nations Unies, agissant dans les limites de leur mandat et de leurs moyens respectifs, de veiller à ce qu’aucun pays ne soit oublié lors de l’application de la présente résolution.

Science et technique au service du développement (A/70/474/Add.2)

L’Assemblée générale a adopté, sans vote, la résolution I intitulée « Journée internationale des femmes et des filles de science » par laquelle elle proclame le 11 février de chaque année Journée internationale des femmes et des filles de science.  Elle souligne que toutes les activités qui pourraient découler de l’application de la présente résolution devraient être financées au moyen de contributions volontaires.

L’Assemblée générale a adopté, sans vote, la résolution II intitulée « Science, technologie et innovation au service du développement » en vertu de laquelle elle souligne que la science, la technologie et l’innovation sont indispensables à la réalisation des objectifs de développement durable.  Elle appelle les États Membres et le système des Nations Unies pour le développement, ainsi que les autres parties prenantes, le cas échéant, à continuer d’accroître l’appui qu’ils apportent aux différents partenariats forgés avec les pays en développement concernant la science, la technologie et l’innovation dans l’enseignement primaire, secondaire et supérieur, dans l’enseignement professionnel et dans l’éducation permanente, afin d’ouvrir des débouchés dans le secteur privé, de développer les infrastructures de la science, de la technologie et de l’innovation et d’offrir des services consultatifs aux pays en développement dans ces domaines.

Culture et développement durable (A/70/474/Add.3)

L’Assemblée générale a adopté, sans vote, une résolution intitulée « Culture et développement durable » aux termes de laquelle elle se déclare vivement préoccupée par le fait que les biens culturels, y compris les sites et objets religieux, sont de plus en plus souvent la cible d’attaques terroristes à l’issue desquelles ils sont volés, endommagés ou complètement détruits, et condamnerait ce type d’attaques.  L’Assemblée générale demande aux organismes compétents des Nations Unies, agissant dans les limites de leur mandat et de leurs moyens respectifs, de veiller à ce qu’aucun pays ne soit oublié lors de l’application de la présente résolution.

Coopération pour le développement des pays à revenu intermédiaire (A/70/474/Add.4)

L’Assemblée générale a adopté, sans vote, une résolution intitulée « Coopération pour le développement des pays à revenu intermédiaire » par laquelle elle demande au système des Nations Unies pour le développement de veiller à répondre de manière coordonnée aux besoins variés des pays à revenu intermédiaire, notamment en évaluant avec précision les priorités nationales et les besoins en question, sur la base de variables non limitées au revenu par habitant.  L’Assemblée souligne que les négociations de l’examen quadriennal complet des activités opérationnelles de développement qui auront lieu en 2016 devraient accorder toute l’attention requise à la manière dont le système des Nations Unies pour le développement pourrait mieux adapter son appui aux différents contextes nationaux, et notamment apporter un appui efficace, efficient, mieux ciblé et mieux coordonné aux pays à revenu intermédiaire.

Groupes de pays en situation particulière (A/70/475)

L’Assemblée générale a pris note du rapport de la Deuxième Commission sur les Groupes de pays en situation particulière.

Suivi de la quatrième Conférence des Nations Unies sur les pays les moins avancés (A/70/475/Add.1)

L’Assemblée générale a adopté, sans vote, une résolution intitulée « Suivi de la quatrième Conférence des Nations Unies sur les pays les moins avancés » aux termes de laquelle elle rappelle la décision qu’elle a arrêtée dans sa résolution 69/231 concernant les modalités de l’examen approfondi de haut niveau à mi-parcours de la mise en œuvre du Programme d’action d’Istanbul et déciderait que la conférence d’examen se tiendra à Antalya (Turquie) du 27 au 29 mai 2016.  Elle accueille avec satisfaction et accepterait l’offre faite par la Turquie d’accueillir, à Gebze, la banque de technologies ainsi que le mécanisme d’appui à la science, à la technologie et à l’innovation consacré aux pays les moins avancés, sous les auspices de l’ONU, et demande au Secrétaire général de conclure avec le Gouvernement turc un accord dans ce sens.

Suivi de la deuxième Conférence des Nations Unies sur les pays en développement sans littoral (A/70/475/add.2)

L’Assemblée générale a adopté, sans vote, une résolution intitulée « Suivi de la deuxième Conférence des Nations Unies sur les pays en développement sans littoral » aux termes de laquelle elle appelle tous les membres de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) à appliquer intégralement et rapidement toutes les décisions du « paquet de Bali » adopté à la neuvième Conférence ministérielle de l’OMC, tenue à Bali en décembre 2013, et à ratifier rapidement l’Accord sur la facilitation des échanges.  Par ailleurs, elle demande aux partenaires de développement de mettre effectivement en œuvre l’initiative Aide pour le commerce, en tenant dûment compte des besoins particuliers des pays en développement sans littoral, notamment en ce qui concerne le renforcement des capacités nécessaires à l’élaboration de politiques commerciales, la participation aux négociations commerciales et l’application de mesures de facilitation du commerce, ainsi que la diversification de leurs produits d’exportation.

Explication de vote après l’adoption

La représentante de l’Azerbaïdjan a réaffirmé l’engagement de son pays en faveur de la mise en œuvre du Plan d’action de Vienne en demandant de mobiliser les ressources nécessaires pour cela.  Le groupe de pays en développement sans littoral devrait faire prévaloir ses intérêts, a-t-elle dit en insistant sur un renforcement de la coopération régionale et sous-régionale, et sur le règlement des conflits régionaux.  De son côté la communauté internationale, a-t-elle ajouté, doit faire son possible pour appuyer les pays en développement sans littoral à résoudre les différends régionaux.

Élimination de la pauvreté et autres questions liées au développement (A/70/476)

L’Assemblée générale a pris note du rapport de la Deuxième Commission sur l’élimination de la pauvreté et autres questions liées au développement.

Activités relatives à la deuxième Décennie des Nations Unies pour l’élimination de la pauvreté (2008-2017) (A/70/476/Add.1)

L’Assemblée générale a adopté, sans vote, une résolution intitulée « Deuxième Décennie des Nations Unies pour l’élimination de la pauvreté (2008-2017) » par laquelle elle demande à la communauté internationale, notamment aux États Membres, de continuer à accorder la priorité absolue à l’élimination de la pauvreté dans le cadre du programme de développement des Nations Unies, et de s’attaquer d’urgence, au moyen de stratégies intégrées, coordonnées et cohérentes à tous les niveaux, aux causes profondes de la pauvreté et aux problèmes liés à la pauvreté sous toutes ses formes et dans toutes ses dimensions, notamment l’extrême pauvreté, la faim et toutes les formes de malnutrition.  Elle invite les pays donateurs qui sont en mesure de le faire à appuyer les efforts réels que font les pays en développement dans ce domaine en mettant à leur disposition des moyens financiers prévisibles par des voies bilatérales et multilatérales.

Participation des femmes au développement (A/70/476/Add.2)

L’Assemblée générale a adopté, sans vote, une résolution intitulée « Participation des femmes au développement », par laquelle elle demande instamment aux États Membres, aux organismes des Nations Unies et aux organisations non gouvernementales de redoubler d’efforts et de fournir des ressources suffisantes pour que les femmes aient davantage voix au chapitre et puissent participer pleinement, au même titre que les hommes, à toutes les instances de décision aux plus hauts échelons de l’administration et dans les structures de gouvernance des organisations internationales.  Elle demande instamment à tous les gouvernements d’éliminer la discrimination à l’égard des femmes et des filles dans le domaine de l’éducation.

Mise en valeur des ressources humaines (A/70/476/Add.3)

L’Assemblée générale a adopté, sans vote, une résolution intitulée « Mise en valeur des ressources humaines » aux termes de laquelle elle engage les États Membres à placer la mise en valeur des ressources humaines au cœur du développement économique et social et à mettre au point des stratégies à court, à moyen et à long termes pour améliorer réellement leurs capacités en ce qui concerne les ressources humaines, dans la mesure où une croissance économique et un développement soutenus, partagés et équitables ne sont pas envisageables sans main-d’œuvre qualifiée, en bonne santé, compétente, productive et adaptable.

Activités opérationnelles de développement (A/70/477

L’Assemblée générale a pris note du rapport de la Deuxième Commission sur les activités opérationnelles de développement.

Activités opérationnelles de développement du système des Nations Unies (A/70/477/Add.1

L’Assemblée générale a adopté, sans vote, une résolution intitulée « Activités opérationnelles de développement du système des Nations Unies » par laquelle elle réaffirme que les ressources de base, en raison de leur caractère non lié, demeurent la source de financement essentielle des activités opérationnelles de développement du système des Nations Unies, et considère à cet égard que les organismes du système des Nations Unies pour le développement doivent continuer de s’efforcer de corriger le déséquilibre entre ressources de base et autres ressources.  Elle demande de nouveau aux pays donateurs et aux autres pays en mesure de le faire de maintenir ou d’accroître sensiblement, selon leurs capacités, leurs contributions volontaires aux budgets de base ou ordinaires des organismes des Nations Unies qui s’occupent de développement.

Coopération Sud-Sud pour le développement (A/70/477/Add.2)

L’Assemblée générale a adopté, sans vote, une résolution intitulée « Coopération Sud-Sud pour le développement » aux termes de laquelle elle demande que la coopération Sud-Sud et la coopération triangulaire continuent d’être intégrées aux politiques et cadres stratégiques des fonds, programmes et institutions spécialisées des Nations Unies, selon qu’il convient et conformément à leurs mandats respectifs, dans le contexte de la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030.  Par ailleurs, l’Assemblée générale renouvelle la demande adressée à l’Administratrice du Programme des Nations Unies pour le développement, en sa qualité de Présidente du Groupe des Nations Unies pour le développement, de mettre en place un mécanisme interinstitutions mieux structuré et renforcé, coordonné par le Bureau des Nations Unies pour la coopération Sud-Sud.

Développement agricole, sécurité alimentaire et nutrition (A/70/478

L’Assemblée générale a adopté, sans vote, une résolution intitulée « Développement agricole, sécurité alimentaire et nutrition » par laquelle elle engage la communauté internationale à continuer d’appuyer le Programme détaillé pour le développement de l’agriculture africaine et son cadre de résultats, qui en est un élément essentiel et qui fournit des directives sur la planification et la mise en œuvre des programmes d’investissement.  Elle souligne qu’il faut réduire considérablement les pertes après récolte et autres pertes de nourriture et le volume des déchets dans toute la chaîne alimentaire en encourageant plus résolument, les bonnes pratiques de récolte, la transformation des produits agroalimentaires, l’utilisation d’installations appropriées pour l’entreposage et le conditionnement des produits et l’adoption de modes de consommation viables.

L’Assemblée générale a ensuite décidé de prendre acte de la note du Secrétaire général transmettant le rapport sur les principales décisions et recommandations de politique générale formulées par le Comité de la sécurité alimentaire mondiale.

Vers des partenariats mondiaux (A/70/479)

L’Assemblée générale a adopté, sans vote, une résolution intitulée « Vers des partenariats mondiaux: démarche fondée sur des principes pour le renforcement de la coopération entre l’Organisation des Nations Unies et tous les partenaires intéressés » aux termes de laquelle elle insiste sur le rôle déterminant que les gouvernements jouent dans la promotion de pratiques commerciales responsables.  Elle souligne également que le système des Nations Unies doit définir, pour les partenariats auxquels il participe, une stratégie commune et générale, qui mette davantage l’accent sur la transparence, la cohérence, les résultats concrets, la responsabilité et le devoir de diligence, sans imposer une rigidité excessive aux accords de partenariat.  Elle demande, par ailleurs, aux acteurs du Pacte mondial de promouvoir les principes d’autonomisation des femmes et d’encourager les réseaux locaux du Pacte à faire connaître les diverses manières dont les entreprises peuvent promouvoir l’égalité des sexes dans le monde du travail et de l’entreprise et dans la société.

Souveraineté permanente du peuple palestinien dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est, et de la population arabe dans le Golan syrien occupé sur leurs ressources naturelles (A/70/480

L’Assemblée générale a par 164 voix pour, 5 contre (Canada, États fédérés de Micronésie, États-Unis, Îles Marshall et Israël) et 10 abstentions (Australie, Cameroun, Côte d’Ivoire, Honduras, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Paraguay, Soudan du Sud, Togo, Tonga et Vanuatu) la résolution intitulée « Souveraineté permanente du peuple palestinien dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est, et de la population arabe dans le Golan syrien occupé sur leurs ressources naturelles ».  Ce texte demande à Israël, Puissance occupante, de cesser d’exploiter, d’épuiser et de mettre en péril les ressources naturelles du Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est, et du Golan syrien occupé.  L’Assemblée générale demande aussi à Israël de s’acquitter scrupuleusement des obligations que lui impose le droit international, notamment le droit international humanitaire.

Explication de vote après l’adoption

La représentante du Venezuela a expliqué qu’elle avait voté en faveur de ce texte, conformément à son soutien traditionnel au peuple palestinien.  Elle a rejeté les pratiques répressives d’Israël contre le peuple palestinien.  L’État de Palestine doit pouvoir exercer sa responsabilité sur ses propres ressources, a-t-elle dit en demandant à la communauté internationale d’appliquer la résolution adoptée. 

Revitalisation des travaux de l’Assemblée générale (A/70/518)

En vertu de la décision I, intitulée « Revitalisation des travaux de la Deuxième Commission », l’Assemblée générale a décidé que la Deuxième Commission se réunira au début de 2016 afin de poursuivre l’examen de la question de la revitalisation de ses travaux.

Par la décision II, intitulée « Projet de programme de travail de la Deuxième Commission pour la soixante et onzième session de l’Assemblée générale », l’Assemblée générale a décidé d’adopter le projet de programme de travail de la Deuxième Commission pour la soixante-dixième session de l’Assemblée générale.

Planification des programmes (A/70/519)

L’Assemblée générale a ensuite pris note du fait que la Deuxième Commission a examiné la question de la planification des programmes à sa trente-troisième séance, le 25 novembre 2015, et a décidé qu’il n’y avait pas lieu de prendre une décision sur cette question.

Les océans et le droit de la mer (A/70/472/Add.9)

L’Assemblée générale a adopté, sans vote, une résolution intitulée « Conférence des Nations Unies pour appuyer la mise en œuvre de l’objectif 14 des objectifs de développement durable: conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marines aux fins du développement durable ».  En vertu de ce texte, l’Assemblée générale décide de convoquer une conférence de haut niveau pour appuyer la mise en œuvre de l’objectif 14 qui se tiendra aux îles Fidji du 5 au 9 juin 2017, de manière à coïncider avec la Journée mondiale de l’océan, afin d’appuyer la réalisation de l’objectif 14.  Elle exprime son intention d’envisager activement de nouveaux moyens d’associer les gouvernements, la société civile, le secteur privé, le système des Nations Unies et d’autres acteurs, dans le but de faire évoluer l’objectif 14 et de soutenir sa mise en œuvre. 

Explication de vote après l’adoption

Le représentant de l’Argentine a expliqué que sa délégation s’était jointe au consensus sur ce texte en raison de l’importance que son pays accorde à la conservation des mers et de leurs ressources.  Il a rappelé que son pays avait été l’un des pionniers dans le développement du droit de la mer.  Il a cependant exprimé son désaccord avec la méthode proposée pour le suivi de la réalisation de l’objectif 14 du développement durable.  À cet égard, a rappelé le délégué, le suivi de la mise en œuvre des 16 objectifs de développement durable devrait se faire sur la base des structures existantes, en évitant les doublons. 

L’Argentine n’est pas d’avis qu’une conférence de haut niveau des Nations Unies soit organisée pour examiner l’objectif 14 car, a-t-il argué, il faudrait que les responsables techniques des organes régionaux puissent y participer.  Son pays veillera à ce qu’il n’y ait pas de chevauchement entre les travaux menés dans ce cadre et ceux des autres enceintes chargées des questions du droit de la mer.  Il a souhaité que la conférence organisée par Fidji et la Suède ait seulement pour but de donner un élan à la réalisation de l’objectif 14.  Il existe déjà une enceinte naturelle pour le suivi, sous l’autorité de l’Assemblée générale, a-t-il dit en citant le processus consultatif sur les océans et le droit de la mer, dont le prochain examen aura lieu en 2016.

 

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