L’absence apparente de progrès et la sensation de blocage que ressentent de nombreux États Membres, à la veille du treizième cycle des négociations sur la réforme du Conseil de sécurité, dissimulent en réalité une lente mais réelle évolution vers l’approche intermédiaire, « un large terrain d’entente » existant d’ores et déjà sur la création d’une nouvelle catégorie de membres non permanents dotés d’un mandat plus long que les deux ans actuels.
En cours au Siège de l'ONU
Assemblée générale
Le Président du Conseil des droits de l’homme, M. Choi Kyong-Lim, s’est opposé, aujourd’hui, à ce que la Troisième Commission réexamine à New York les résolutions de cet organe subsidiaire déjà adoptées à Genève, où il siège, au risque, a-t-il dit, de saper son fonctionnement.
La Sixième Commission (chargée des questions juridiques) a adopté ce matin sans vote trois projets de résolution par lesquels elle recommande à l’Assemblée générale d’octroyer le statut d’observateur respectivement à la Conférence des ministres de la justice des pays ibéro-américains, à l’Organisation internationale de la jeunesse des pays ibéro-américains et au Forum pour le développement des îles du Pacifique.
C’est par des marques de préoccupation, de déception voire d’indignation que plusieurs délégations ont accueilli aujourd’hui à l’Assemblée générale la décision du Groupe des États d’Afrique de demander la suspension de la résolution du Conseil des droits de l’homme sur les personnes discriminées en raison de leur orientation sexuelle.
La Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires a recommandé aujourd’hui à l’Assemblée générale les noms des personnes qui devraient siéger au CCQAB ainsi qu’aux Comités des contributions, des placements, des questions d’audit (CCIQA) et des pensions du personnel de l’ONU, sans oublier la Commission de la fonction publique internationale.
L’Assemblée générale a élu aujourd’hui par en un seul tour de scrutin les 34 membres de la Commission de droit international (CDI) pour un mandat de cinq ans, à compter du 1er janvier 2017, sur recommandation de leur gouvernement respectif.
Au deuxième et dernier jour de leur débat sur les activités de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), les délégations de la Quatrième Commission chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation ont été unanimes à estimer que l’action de l’UNRWA devait se poursuivre jusqu’au règlement définitif du conflit israélo-palestinien, soulignant le rôle stabilisateur de l’Office dans un contexte régional en évolution constante.
Les délégations ont continué d’insister sur la responsabilité partagée qui incombe aux États de gérer les déplacements massifs de réfugiés, lors du débat général que la Troisième Commission a consacré, ce matin, aux travaux du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).
La Sixième Commission (questions juridiques) a examiné ce matin la question des relations avec le pays hôte, occasion pour plusieurs délégations de se plaindre des restrictions que leur imposent les autorités américaines. La Commission avait auparavant achevé l’examen du rapport de la Commission du droit international. Enfin, elle a entendu plusieurs présentations de projets de résolution.
Confronté à un déficit financier structurel, l’UNRWA réclame un financement stable et durable
« L’UNRWA a aujourd’hui la responsabilité de tirer la sonnette d’alarme au nom de la communauté des réfugiés palestiniens qui sombre dans les abysses sous notre regard », a prévenu cet après-midi devant la Quatrième Commission chargée des questions politiques spéciales, le Commissaire général de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA).