L’action commune est le moyen le plus efficace de réaliser un développement et d’atteindre une paix qui bénéficient à tous, ont reconnu la quarantaine de dirigeants qui sont intervenus lors de cette quatrième journée du débat annuel de l’Assemblée générale. À un moment de l’histoire jugé décisif, le débat a revêtu un caractère souvent sombre en mettant l’accent sur les changements climatiques, les inégalités et le terrorisme.
En cours au Siège de l'ONU
Assemblée générale
La récente série de catastrophes naturelles dévastatrices qui s’est abattue sur l’Amérique du Nord et les Caraïbes, signe, pour beaucoup, d’une accélération des effets des changements climatiques, était au cœur des préoccupations de la trentaine de chefs d’État et de gouvernement à s’être exprimés lors de cette troisième journée du débat général annuel de l’Assemblée générale, qui a également été marquée par la crise en péninsule coréenne, le sort des Rohingya au Myanmar et la situation dans le Jammu-et-Cachemire.
Au deuxième jour du débat général annuel de l’Assemblée générale, une trentaine de chefs d’État et de gouvernement ont défendu leur vision du monde, dans le contexte des crises liées au climat, au nucléaire et au terrorisme international.
« Nous sommes un monde en morceaux. Nous devons être un monde en paix », c’est le constat présenté, ce matin, par le Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, devant l’Assemblée générale à l’ouverture de son débat général. Entre « réapprendre la complexité du dialogue mais aussi sa fécondité » et « agir par soi-même sans attendre l’appui de pays lointains ou de bureaucraties », les dirigeants de plusieurs États Membres, tels ceux de la France et des États-Unis, ont exprimé des visions diverses de ce que devrait être la communauté internationale.
« Priorité à l’être humain: paix et vie décente pour tous sur une planète préservée », c’est le thème choisi par l’Assemblée générale pour sa soixante-douzième session, thème sur lequel les chefs d’État et de gouvernement attendus entre les 19 et 25 septembre 2017 baseront leur déclaration de politique générale.
« Les hommes et les femmes qui ont le plus besoin de l’ONU ne sont pas dans cette salle. Ils ne sont pas impliqués dans la négociation des résolutions. Ils ne prennent pas la parole aux réunions de haut niveau. » C’est en ces termes que le nouveau Président de l’Assemblée générale, M. Miroslav Lajčák, de la Slovaquie, s’est adressé pour la première fois aux États Membres.
Le 31 mai 2017, l’Assemblée générale des Nations Unies a élu M. Miroslav Lajčák, de la Slovaquie, à la présidence de sa soixante-douzième session, qui aura lieu de septembre 2017 à septembre 2018.
« Le temps est venu de prononcer mes derniers mots du haut de cette tribune », a déclaré, cet après-midi, M. Peter Thompson, des Fidji, Président de la soixante et onzième session de l’Assemblée générale, qui a passé le marteau à M. Miroslav Lajčák, de la Slovaquie, en présence du Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres.
L’Assemblée générale a adopté, aujourd’hui, les dernières résolutions de sa soixante et onzième session qu’elle a prévu de clôturer cet après-midi. Les textes détaillés portent sur le rôle des Nations Unies dans la gouvernance économique mondiale, l’action contre le paludisme à l’horizon 2030, la lutte contre le trafic des espèces sauvages, le multilinguisme et la coopération entre l’ONU et la Communauté des Caraïbes (CARICOM)*.
L’Assemblée générale a adopté, aujourd’hui, par consensus, une résolution* dans laquelle elle prie instamment les États Membres de prévenir et de combattre la traite des personnes à des fins de prélèvement d’organes et de trafic d’organes humains.