L’Assemblée générale a élu, ce matin, à bulletin secret, 15 membres du Conseil des droits de l’homme, qui y rejoindront leurs 32 pairs, pour une durée de trois ans à compter du 1er janvier 2018.
En cours au Siège de l'ONU
Assemblée générale
Les puissances nucléaires ont souligné avec force, aujourd’hui, leur attachement à une politique de dissuasion au cours d’une réunion de la Première Commission durant laquelle, la République populaire démocratique de Corée (RPDC) a notamment averti qu’une guerre nucléaire pourrait « éclater à tout moment ».
L’ordre du jour était chargé aujourd’hui à la Commission économique et financière (Deuxième Commission), avec la matinée dédiée à une discussion sur le thème « mondialisation et interdépendance », avant d’enchaîner l’après-midi avec un débat sur « les technologies de l’information et des communications au service du développement ».
Le Groupe des 77 et la Chine mais aussi l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN) ont accusé, aujourd’hui, la Secrétaire générale adjointe à la gestion, Mme Jan Beagle, de n’avoir pas évoqué, lorsqu’elle a présenté la situation financière de l’ONU le 6 octobre dernier, la possibilité désormais offerte aux États de recevoir par courriel, et non plus publiquement, le décompte des sommes qu’ils doivent à l’Organisation. Les deux groupes d’États ont dénoncé « un précédent malsain » contraire à l’engagement du Secrétaire général de l’ONU en faveur de la transparence, un engagement que Mme Beagle a réitéré aujourd’hui.
La Sixième Commission (chargée des questions juridiques) a examiné, ce matin, la question de la responsabilité des organisations internationales, après avoir adopté sans vote trois projets de résolution sur l’octroi du statut d’observateur auprès de l’Assemblée générale à trois organisations intergouvernementales*, et après avoir achevé son débat sur la question de l’expulsion des étrangers.
La Troisième Commission a entamé ce vendredi l’examen de son point consacré à la promotion et protection des droits de l’homme, occasion pour les délégations de discuter des méthodes de travail des différents organes de traités mais aussi d’aborder un sujet aussi sensible que la torture, qui a mis en lumière des désaccords entre États pourtant parties à la Convention qui vise à l’éliminer.
La Première Commission (désarmement et sécurité internationales) a poursuivi, cet après-midi, son débat thématique sur les armes nucléaires, en attirant l’attention sur les instruments devant former une architecture adaptée aux nouveaux défis internationaux en matière de sécurité.
La Quatrième Commission, chargée des questions de politiques spéciales et de la décolonisation, a poursuivi, aujourd’hui, son débat sur la coopération internationale touchant les utilisations pacifiques de l’espace, une réunion qui a notamment été marquée par l’intervention de la Fédération de Russie qui s’est inquiétée de l’impact de « l’idéologie de la domination » sur les négociations relatives à la sécurité de l’espace.
Dix ans après l’adoption de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, des signes positifs se font jour, cet instrument faisant de plus en plus office de norme au plan international. Pourtant, certains États rechignent encore à reconnaître les peuples autochtones en tant que tels. C’est le constat dressé aujourd’hui par la Rapporteuse spéciale sur cette question, Mme Victoria Tauli-Corpuz devant la Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles.
Invités ce matin à se prononcer sur la question de l’expulsion des étrangers, les membres de la Sixième Commission sont revenus sur le projet d’articles élaboré par la Commission du droit international en 2014, en vue d’une éventuelle convention internationale sur l’expulsion des étrangers.