Malgré ses années d’expérience sur le terrain, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) n’a « jamais connu une crise de cette ampleur ». C’est l’alerte lancée, aujourd’hui, par le chef de cette agence onusienne, qui a profité d’un dialogue virtuel avec la Troisième Commission pour rappeler la vulnérabilité des personnes déplacées, des demandeurs d’asile et des migrants confrontés à une précarité extrême dans le contexte de la pandémie de COVID-19.
En cours au Siège de l'ONU
Assemblée générale: Communiqués de presse
La Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, s’est penchée, aujourd’hui, sur le mercenariat et l’élimination de la discrimination raciale au cours d’une série de dialogues virtuels pendant lesquels l’impact de la pandémie de COVID-19 et des violences policières sur les personnes d’ascendance africaine a été mis en exergue à plusieurs reprises.
La Première Commission (désarmement et questions de sécurité internationale) a tenu, ce matin, sa troisième et dernière séance virtuelle, consacrée à l’audition de plusieurs dirigeants d’organismes constitutifs du mécanisme de désarmement de l’ONU.
La pandémie de COVID-19 se révèle être « non seulement une crise sanitaire mais aussi une crise majeure des droits de l’homme », ce qui a de fortes répercussions sur les travaux des organes et mécanismes afférents de l’ONU, lesquels continuent néanmoins d’agir malgré les difficultés, a souligné, aujourd’hui, la Présidente du Conseil des droits de l’homme (CDH), lors d’un dialogue virtuel nourri avec les membres de la Troisième Commission.
L’impact sur le respect de la vie privée de l’utilisation de la technologie dans la réponse à la COVID-19 a mobilisé, aujourd’hui, l’attention de la Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, qui a également scruté l’impact de la crise sanitaire sur les personnes LGBT et le droit à la santé au cours d’une série de dialogues virtuels avec des titulaires de mandat.
Quelles mesures les États devraient-ils prendre pour lutter efficacement contre la traite des personnes? Sur quoi la communauté internationale devrait-elle concentrer ses efforts pour éliminer le travail des enfants d’ici à 2025? Et comment atténuer l’impact de la COVID-19 sur les victimes des formes contemporaines d’esclavage?
La Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, a poursuivi, aujourd’hui, son dialogue virtuel avec les titulaires de mandat, l’occasion pour les délégations d’examiner des questions aussi variées que la perspective de genre dans les processus de justice transitionnelle, la diligence raisonnable des entreprises opérant dans les zones de conflit ou encore l’approche juridique de la gestion des charniers.
La Troisième Commission a poursuivi, aujourd’hui, son examen de la situation des droits de l’homme dans plusieurs pays, suscitant une fois de plus l’opposition des délégations opposées par principe aux résolutions spécifiques en la matière, à commencer par celles concernées par les rapports.
Treize jours après un premier échange virtuel avec la Haute-Représentante pour les affaires de désarmement, Mme Izumi Nakamitsu, et les représentants de la société civile, la Première Commission a tenu ce matin un nouvel échange du même type consacré aux autres questions de désarmement, principalement la sécurité dans le cyberespace.
La Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, a commencé aujourd’hui à entendre les exposés d’experts chargés de la situation des droits de l’homme dans des pays précis, en l’occurrence du Myanmar et de la République populaire démocratique de Corée (RPDC). Comme par le passé, cet exercice a été critiqué par les États concernés et le Mouvement des pays non alignés, opposés par principe à cette « exploitation des droits de l’homme à des fins politiques ».