La Deuxième Commission (questions économiques et financières) a approuvé, ce matin, l’ordre du jour et l’organisation des travaux* de sa soixante-treizième session, qui débutera lundi 8 octobre par le débat général et se terminera au plus tard le 29 novembre.
En cours au Siège de l'ONU
Assemblée générale: Couverture des réunions
L’état de droit est en péril: « Le terrorisme, nourri par les causes profondes de la radicalisation et de l’extrémisme violent, n’a jamais été aussi étroitement lié au crime organisé, au trafic d’êtres humains, aux drogues et aux armes ainsi qu’à la corruption », a averti aujourd’hui le représentant de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) devant la Troisième Commission, à l’occasion de l’examen par celle-ci des questions relatives au contrôle international des drogues et à la prévention du crime et de la justice pénale.
La Première Commission chargée des questions de désarmement et de sécurité internationale a approuvé, aujourd’hui, son programme de travail pour la soixante-treizième session de l’Assemblée générale. Pour examiner les points à son ordre du jour cette année, la Commission prévoit la tenue de 27 réunions de fond, du 8 octobre au 9 novembre.
Les délégations de la Sixième Commission, chargée des affaires juridiques, ont appelé aujourd’hui, à l’ouverture des travaux de la soixante-treizième session de l’Assemblée générale, à surmonter les désaccords qui subsistent afin de parvenir à un consensus sur une convention générale sur le terrorisme international.
La Troisième Commission a achevé aujourd’hui la partie de son débat général consacrée au développement social, en se mettant à l’écoute des jeunes du monde entier venus partager leurs expériences, mais surtout à faire entendre leur voix pour être désormais associés à la prise de décision.
Mettre en œuvre les recommandations du Sommet mondial sur le développement social, réduire les inégalités entre pays et à l’intérieur des pays, améliorer les dispositifs d’inclusion des personnes âgées ou en situation de handicap: c’est avec ce débat consensuel qu’ont débuté aujourd’hui, sur la base de rapports du Secrétaire général et d’une Experte indépendante des Nations Unies, les travaux de la Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles.
L’Assemblée générale a clos ce matin la deuxième partie du Sommet de la paix Nelson Mandela, une réunion de haut niveau ouverte lundi 24 septembre et au cours de laquelle plus de 150 orateurs auront salué le parcours exceptionnel de l’ex-Président de l’Afrique du Sud, tout en réfléchissant à la paix mondiale.
Plus d’une centaine de chefs d’État et de gouvernement, à l’exception notable du Président américain, ont défendu haut et fort le multilatéralisme, au cours du débat général de l’Assemblée générale qui se tenait cette année sur le thème « Faire de l’ONU une organisation pour tous: une force mondiale fondée sur des responsabilités partagées, au service de sociétés pacifiques, équitables et durables* ».
Migrations, changements climatiques et développement durable ont été de nouveau largement évoqués samedi à l’Assemblée générale alors qu’approche la fin du débat général. Mais ce sont plus encore des conflits qu’ont traité les dignitaires présents, de même que des menaces sur le droit international, lequel pâlit sous les assauts de l’unilatéralisme que la communauté des nations avait cru dépasser, notamment en adoptant la Déclaration universelle des droits de l’homme en 1948.
Aujourd’hui encore, la lutte contre les changements climatiques et la remise en cause du multilatéralisme ont fait l’objet de nombreuses interventions de la part des chefs d’État et de gouvernement réunis au quatrième jour du débat général des Nations Unies, dont de nombreux dirigeants de petits États insulaires en développement (PEID).