M. Miroslav Lajčák a achevé, cet après-midi, son mandat de Président de la soixante-douzième session de l’Assemblée générale, en lançant une véritable mise en garde contre les menaces qui pèsent sur le multilatéralisme, une des « six tendances majeures » qu’il a identifiées. En présence du Secrétaire général de l’ONU, M Lajčák a cédé le marteau à Mme María Fernanda Espinosa Garcés, de l’Équateur, la quatrième femme à prendre la tête de l’organe « le plus représentatif » des Nations Unies.
En cours au Siège de l'ONU
Assemblée générale: Couverture des réunions
L’Assemblée générale a annoncé aujourd’hui pour le 21 septembre, une cérémonie d’hommage à la mémoire de l’ancien Secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, décédé le 18 août dernier, au cours de laquelle M. Ban Ki-moon, prédécesseur du chef de l’Organisation actuel devrait faire une déclaration.
« La mer sera parfois houleuse et les rameurs, pas toujours synchronisés, mais avec coopération, souplesse et détermination, nous arriverons à bon port », a assuré la Présidente de la « Conférence chargée de négocier un instrument juridiquement contraignant sur la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité marine des zones ne relevant pas de la juridiction nationale ».
Le Conseil économique et social (ECOSOC) et la Deuxième Commission chargée des questions économiques et financières ont débattu, ce matin, lors d’une réunion conjointe, des questions devant être abordées dans le chapitre thématique des rapports 2019 et 2020 du Groupe de réflexion interinstitutions sur le financement du développement durable.
Avant de se réunir une dernière fois lundi 17 septembre, la « Conférence intergouvernementale sur un instrument international portant sur la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité marine des zones ne relevant pas de la juridiction nationale » a fait le point de cette première session.
À la veille de la clôture de leurs travaux, les négociateurs ont approfondi la réflexion sur les ressources génétiques marines et les aires marines protégées, deux questions qui doivent figurer dans le futur instrument juridique sur « la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité marine des zones ne relevant pas de la juridiction nationale ».*
L’Assemblée générale a, ce matin, dans une résolution* adoptée sans vote, réaffirmé son attachement à la politique de tolérance zéro à l’égard de l’exploitation et des atteintes sexuelles dans l’ensemble du système des Nations Unies, y compris les organismes, fonds et programmes.
Dans ce qui ressemble de plus en plus à « un simple rituel », selon les mots du représentant de Singapour, l’Assemblée générale a pris note, cet après-midi, du rapport annuel du Conseil de sécurité* qui couvre la période allant du 1er janvier au 31 décembre 2017 au cours de laquelle 296 séances publiques ont été organisées, donnant lieu à 67 résolutions, 27 déclarations présidentielles et 93 déclarations à la presse.
Les délégations chargées d’élaborer un instrument juridique sur la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité marine ont poursuivi, aujourd’hui, l’examen du point intitulé « Ressources génétiques marines, y compris les questions relatives au partage des avantages », en réfléchissant notamment au champ d’application territorial des dispositions du futur instrument.
Les négociations sur un traité pour la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité marine en haute mer se sont poursuivies, aujourd’hui, dans le cadre des Groupes de travail sur « les études d’impact sur l’environnement » et sur les « ressources génétiques marines, y compris les questions relatives au partage des avantages », un enjeu de taille qui sera examiné jusqu’au 17 septembre.*