Amenés à débattre de la question des autres armes de destruction massive, notamment chimiques et biologiques, les délégués de la Première Commission (désarmement et sécurité internationale) ont focalisé, ce matin, leur attention sur la situation sécuritaire.
En cours au Siège de l'ONU
Assemblée générale: Couverture des réunions
Les partenariats public-privé, sur le plan national ou international, sont la clef du succès du Programme de développement durable à l’horizon 2030, ont convenu les délégations de la Deuxième Commission (questions économiques et financières) ce matin, en apportant des précisions sur leur potentiel et sur les conditions qu’ils doivent remplir. Partant du principe que le développement durable ne peut être mis en œuvre au prix des seuls efforts des gouvernements et de l’ONU, les délégations ont appelé à utiliser l’objectif 17 du Programme, intitulé « Partenariats pour la réalisation des objectifs », pour encourager de tels partenariats.
Au deuxième jour de l’examen des premiers chapitres thématiques du rapport annuel de la Commission du droit international (CDI), les membres de la Sixième Commission, chargée des affaires juridiques, ont insisté, ce matin, sur l’importance d’adapter le droit international aux défis croissants auxquels est confrontée la communauté internationale.
La « précarité » de la situation financière de l’ONU, marquée par le creusement du déficit budgétaire, l’assèchement des liquidités disponibles et la flambée des contributions non acquittées, est principalement imputable au « refus volontaire et unilatéral » d’un seul État de verser à temps ses contributions, ont affirmé le Groupe des 77 et la Chine devant la Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires qui examinait les moyens dont dispose l’ONU pour s’acquitter de ses mandats. Accusés, les États-Unis ont rejeté une lecture « déformée » de la situation.
La perspective d’une nouvelle course à l’armement a plané, aujourd’hui, sur les travaux de la Première Commission (désarmement et sécurité internationale) dont le débat sur les armes nucléaires a été notamment marqué par l’annonce, il y a quelques jours, d’un possible retrait des États-Unis du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (Traité FNI)
Quel futur pour les pays sortant de la catégorie des pays les moins avancés (PMA)? Si une sortie de liste est considérée comme une réussite par l’Organisation, les débats de la Deuxième Commission ce matin ont rappelé qu’elle est aussi facteur d’incertitudes pour les 47 pays concernés, parce qu’elle entraîne une réduction de l’accès aux financements à des conditions préférentielles
La Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles a continué aujourd’hui d’examiner la protection et la promotion des droits de l’homme sous tous ses aspects. Elle a ainsi pu discuter notamment des droits des personnes handicapées et des personnes atteintes d’albinisme, domaines dans lesquels les experts de droits de l’homme voudraient voir les États plus actifs, ainsi que des libertés de religion ou de conviction et d’opinion et d’expression, domaines dans lesquels les États ont été invités à se montrer moins répressifs.
Les délégations ont entamé ce matin, devant la Sixième Commission (questions juridiques), l’examen des premiers chapitres thématiques du rapport de la Commission du droit international (CDI) sur les travaux de sa soixante-dixième session, en ne ménageant pas leurs critiques à l’endroit de celle-ci.
Clôturant, ce matin, son examen des questions relatives à l’information, la Quatrième Commission (questions politiques spéciales et de la décolonisation) a adopté par consensus deux projets de résolution relatifs à l’information, dont un qui accorde une large place à l’importance de promouvoir le multilinguisme dans les activités du Département de l’information, « stratégie de survie pour l’Organisation ».
Les cinq délégations qui ont pris la parole aujourd’hui à la Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires se sont impatientées devant la lenteur dans l’application des recommandations du Comité des commissaires aux comptes (CCC). La Commission examinait les rapports du CCC pour la période terminée le 31 décembre 2017.