En cours au Siège de l'ONU

Soixante-treizième session,
10e séance – après-midi
AG/AB/4298

Cinquième Commission: 676 700 dollars supplémentaires demandés pour la rénovation en 2019 de la Commission régionale des Nations Unies à Santiago

La Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires a examiné, cet après-midi, une demande d’ouverture de crédit de 676 700 dollars du Secrétaire général pour entamer, en 2019, le projet de rénovation du siège de la Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC) à Santiago, au Chili.  Le Groupe des 77 et la Chine ont félicité le Secrétaire général des efforts qu’il a déployés pour respecter le calendrier d’achèvement du projet d’ici à la fin de 2023. 

Au total, la « stratégie de rénovation complète » du siège de la CEPALC devrait coûter 18,2 millions de dollars entre 2018 et 2023, pour en faire « un bâtiment énergétiquement autonome » et réaliser 13,8 millions de dollars d’économies.  Selon le calendrier prévu, 2018 est l’année de la planification, suivie de la conception en 2019, de l’appel d’offres en 2020, puis de la construction entre 2021 et 2023.  Le Secrétaire général demande donc d’ouvrir, en plus du solde non utilisé de 35 000 dollars à la fin de cette année, un crédit supplémentaire de 676 700 dollars à imputer sur le Fonds de réserve pour couvrir les 711 700 dollars des dépenses prévues en 2019.  Ce montant permettra de reconduire le chargé de projet existant, de financer 25% du coût d’un coordonnateur de projets au Siège à New York et d’allouer 445 000 dollars à des services spécialisés liés à la société de conseil principale, à la société de gestion des risques et à la réserve pour imprévus.  S’il approuve la demande de crédit, le Comité consultatif pour les questions administratives et budgétaires (CCQAB) demande néanmoins au Secrétaire général des précisions sur les 13,8 millions de gains d’efficacité escomptés. 

Le CCQAB, qui constate en outre une augmentation de 262 200 dollars des prévisions de dépenses totales par rapport au montant initialement annoncé l’année dernière, s’interroge sur les raisons.  Il prie le Secrétaire général de faire apparaître des données comparatives entre le budget initial et le budget révisé pour tous les projets de construction futurs.

M. António Guterres demande aussi à l’Assemblée générale d’approuver la création de deux emplois de temporaire locaux à compter du 1er janvier 2019 au sein de l’Équipe spéciale de gestion du projet et d’un poste de coordonnateur de projets dans la catégorie P-3, qui sera cofinancé par le projet de remplacement des bâtiments A à J de l’Office des Nations Unies à Nairobi, dans le cadre duquel il sera également amené à travailler.  Tout en saluant les efforts du Secrétaire général pour respecter le calendrier d’achèvement du projet, le Groupe des 77 et la Chine ont demandé des éclaircissements sur ces trois postes.  Le Secrétaire général et le CCQAB prient en outre l’Assemblée d’approuver la création d’un compte pluriannuel pour ce projet.

La Cinquième Commission était également saisie du rapport du Secrétaire général sur le plan des conférences, qui n’a pas d’incidence financière immédiate, et du rapport du Comité des conférences pour 2018, qui contient un projet de résolution sur le plan des conférences recommandant à l’Assemblée générale d’approuver le projet de calendrier révisé des conférences et réunions pour 2019.

À cette occasion, le Groupe des 77 et la Chine ont salué le fait que le taux d’utilisation des services d’interprétation soit monté à 81% en 2017, au-dessus du seuil de sous-utilisation de 80%.  En revanche, ils se sont montrés préoccupés par un taux de 39% du Centre de conférences de Nairobi, en raison de la détérioration des infrastructures.  Les installations de la Commission économique pour l’Afrique (CEA) doivent également être modernisées, a estimé le Groupe, avant de soulever la question de l’augmentation du nombre de réunions non inscrites au calendrier des conférences.  Le Groupe des 77 et la Chine ont ainsi dit attendre avec intérêt les résultats de l’étude en cours à New York sur un mécanisme de remboursement des coûts des activités, réunions et manifestations culturelles non liées au processus intergouvernemental.  Le Qatar a, quant à lui, salué les efforts pour accroître la visibilité des documents de l’ONU, notamment via le projet de numérisation et mise en ligne des archives de l’ONU, qu’il a financé à hauteur de 5 millions. 

La Cinquième Commission se réunira demain, vendredi, à partir 10 heures pour pourvoir les postes devenus vacants dans les organes subsidiaires.

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