Depuis 2010, 4 pays sont sortis de la catégorie des pays les moins avancés (PMA) et 16 autres sont en voie de le faire, a-t-on appris, ce jeudi, lors du troisième jour de travaux de la Deuxième Commission (économique et financière), menés aujourd’hui par visioconférence. Les PMA ont enregistré des progrès dans plusieurs domaines essentiels: l’accès aux technologies de l’information et des communications, l’énergie durable, la santé, l’éducation primaire, l’égalité hommes-femmes et la représentation des femmes dans les parlements. La toute jeune Banque de technologies pour les PMA, mise sur pied, il y a trois ans, a été saluée par les intervenants pour avoir remporté de nombreux succès en matière de partage de technologies, malgré des ressources ténues.
En cours au Siège de l'ONU
Assemblée générale: Couverture des réunions
La Représentante spéciale du Secrétaire général chargée de la question de la violence contre les enfants, a déclaré, aujourd’hui, devant la Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, que l’impact de la pandémie de COVID-19 sur les enfants « a été pire que ce que l’on craignait initialement », celle-ci ayant augmenté les risques de violence à l’encontre des enfants, que ce soit à la maison, dans les communautés et en ligne, ainsi que la violence sexiste.
Comme hier, les conflits et les tensions politiques se sont invitées cet après-midi à la Sixième Commission chargée des questions juridiques, pour la suite de son examen des mesures visant à éliminer le terrorisme international. Certaines délégations ont replacé les discussions sur le terrain du droit, en réclamant notamment l’élaboration d’une convention générale sur le terrorisme international.
La Quatrième Commission, chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation, a consacré l’intégralité de sa séance d’aujourd’hui aux auditions des pétitionnaires inscrits sur la question du Sahara occidental, qui avaient débuté hier, s’en prenant tour à tour au Front POLISARIO et au Maroc.
La relation entre les États-Unis et la Fédération de Russie, les deux plus importants détenteurs d’armes nucléaires, a été aujourd’hui au cœur de la troisième séance du débat général de la Première Commission (désarmement et sécurité internationale). Si les deux superpuissances ont salué la négociation conjointe ayant abouti à la récente prorogation jusqu’en 2026 du Traité New START, elles n’ont pas manqué de faire valoir leur vision contrastée de ce que doit être le régime multilatéral de désarmement dans un environnement sécuritaire particulièrement tendu et volatile.
Après leur absence exceptionnelle l’an dernier en raison de la pandémie de COVID-19, les pétitionnaires ont fait, ce matin, leur retour à la Quatrième Commission, (chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation), pour y faire entendre leurs voix au sujet des Îles Vierges britanniques, de la Polynésie française, de Gibraltar, de Guam et du Sahara occidental, cinq des 17 territoires non autonomes figurant sur la liste établie par l’ONU.
La pandémie de COVID-19 a mis en évidence et renforcé les inégalités, ont remarqué, ce matin, nombre de délégations de la Deuxième Commission, lors de la deuxième séance du débat général sur le thème « Crise, résilience et reprise - Accélérer les progrès vers le Programme 2030 ».
La Sixième Commission, chargée des questions juridiques, a poursuivi cet après-midi l’examen des mesures visant à éliminer le terrorisme international.
La Troisième Commission chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, a dialogué, aujourd’hui, avec plusieurs titulaires de mandat au sujet de l’état du développement social, l’occasion pour le Secrétaire général adjoint aux affaires économiques et sociales de préconiser un renouvellement du « contrat social » pour parvenir à un avenir plus juste dans un monde où plus de 100 millions de personnes supplémentaires ont basculé dans la pauvreté en 2020, notamment dans les zones rurales.
Cette soixante-seizième session sera « unique », a d’emblée prévenu la Présidente de la Deuxième Commission (questions économiques et financières), Mme Vanessa Frazier, à l’ouverture du débat général. Unique, parce que pour la première fois dans l’histoire de l’ONU, la Deuxième Commission est guidée par un Bureau exclusivement féminin. Unique, car bien que la pandémie influence encore cette année les travaux de la Commission sur la forme et le fond, des vaccins efficaces existent désormais, et la communauté internationale, à la croisée des chemins, doit agir vite et de concert.