La Commission du désarmement a achevé, aujourd’hui, son débat général, en écoutant de nombreux États non nucléaires plaider pour le lancement immédiat de négociations sur une convention portant sur l’interdiction des armes nucléaires, les seules armes de destruction massive à ne pas faire l’objet d’une interdiction dans un instrument juridiquement contraignant.
En cours au Siège de l'ONU
Commission du désarmement
Après 16 années d’impasse marquées par l’incapacité de ses membres à s’entendre sur des mesures de désarmement nucléaire, la Commission du désarmement a ouvert sa session annuelle aujourd’hui, avec les interventions des États-Unis, de la Fédération de Russie, du Pakistan, de l’Inde et d’Israël qui ont multiplié les signes de bonne volonté, sans pour autant assouplir leur position.
Ce matin, au cours d’une séance d’organisation, la Commission du désarmement a élu par acclamation le Représentant permanent de Vanuatu auprès des Nations Unies à la Présidence de sa session de fond 2016. M. Odo Tevi succède à M. Fodé Seck, Représentant permanent du Sénégal. La Commission a également pris note de l’ordre du jour de cette session*, qui se tiendra du 4 au 22 avril 2016.
Face à l’incapacité des membres de la Commission du désarmement (CD) à s’entendre sur des recommandations depuis 15 ans et face au « risque inacceptable que représente l’existence même des armes nucléaires », selon les mots de plusieurs intervenants, de nombreuses délégations ont appelé aujourd’hui à poursuivre le moratoire sur les essais nucléaires en attendant l’entrée en vigueur du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires (TICE).
Après avoir adopté plus tôt dans la journée l’ordre du jour de sa session de fond de 2015, la Commission du désarmement a entamé cet après-midi son débat général, marqué par les appels lancés par de nombreuses délégations à certains États Membres de faire montre de volonté politique et de flexibilité pour mettre fin à l’impasse qui paralyse depuis trop longtemps les travaux de la Commission.
Après 15 années d’impasse marquées par l’incapacité de ses membres à s’entendre sur des mesures de désarmement nucléaire ou en matière d’armes classiques, la Commission du désarmement (CD), qui ouvrait aujourd’hui sa session de 2015, n’a pas été en mesure de s’entendre sur un ordre du jour.
Au cours d’une séance d’organisation, la Commission du désarmement a élu, aujourd’hui, par acclamation, le Représentant permanent du Sénégal auprès des Nations Unies, M. Fodé Seck, à la présidence de sa session de fond de 2015. Il remplace ainsi M. Vladimir Drobnjak, de la Croatie.
La Commission du désarmement a conclu sa session de 2014 sans que ses membres aient pu parvenir à une entente sur un document, ceci au terme de la dernière année de son cycle triennal de négociations (2012-2014). Après trois semaines de discussions, les membres de la Commission n’ont trouvé de consensus ni sur des objectifs de désarmement nucléaire, ni sur des mesures de confiance relatives aux armes classiques.
De nombreuses délégations ont appelé, au cours de cette deuxième et dernière journée consacrée au débat général, à faire preuve de volonté politique pour mettre fin à l’impasse qui paralyse les travaux de la Commission du désarmement, organe délibérant, et de la Conférence sur le désarmement, forum de négociations, afin de progresser sur les questions de désarmement, en particulier dans le domaine nucléaire.
Le Vice-Secrétaire général de l’ONU a appelé, ce matin, les États Membres à trouver les moyens de mettre un terme à l’impasse qui empêche la Commission du désarmement de parvenir à un accord sur des recommandations en matière de désarmement nucléaire et d’armes classiques depuis 1999.