À la veille de la clôture de sa cinquante-cinquième session, la Commission de la population et du développement a tenu, ce matin, une quatrième et dernière table ronde centrée cette fois sur le programme de travail du Secrétariat de l’ONU dans le domaine de la population, l’occasion pour les intervenants de présenter leurs priorités nationales en termes de données et de capacités.
En cours au Siège de l'ONU
Commission de la population et du développement
Cet après-midi, la Commission de la population et du développement a fini son débat général avec les interventions d’une vingtaine d’organisations de la société civile, après avoir également entendu les représentants de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et d’ONUSIDA. Ces organisations, qui opèrent au plus près des populations, ont été nombreuses à souligner l’importance de l’accès à la santé sexuelle et reproductive en tant que facteur déterminant pour l’émancipation des femmes et leur place sur le marché du travail.
Cet après-midi, la Commission de la population et du développement a poursuivi son débat général, entamé hier au niveau ministériel, en plaidant pour de meilleures données et de meilleures informations, mieux ventilées, afin d’optimiser le potentiel du capital humain et d’atteindre les dividendes démographiques, et pour une aide accrue aux systèmes de données en général.
La Commission de la population et du développement a lancé, aujourd’hui, les travaux de sa cinquante-cinquième session, avec pour thème central « Population et développement durable, en particulier croissance économique soutenue et inclusive ». Une orientation thématique unanimement saluée par les intervenants de cette séance inaugurale, responsables onusiens, experts et une quarantaine de délégations, alors que la pauvreté et les autres formes d’inégalité font l’objet d’une attention renouvelée à la lumière de la pandémie de COVID-19 et de son impact sur l’économie, et sur fond de guerre en Ukraine.
La Commission de la population et du développement a achevé, ce matin, sa cinquante-quatrième session en adoptant, pour la première fois depuis 2016 et par consensus, une résolution sur le thème de la session: « Population, sécurité alimentaire, nutrition et développement durable ».
En terminant ce matin son débat général entamé lundi, la Commission de la population et du développement a entendu une douzaine d’organisations non gouvernementales (ONG) plaider pour que les décideurs les impliquent davantage dans les processus d’élaboration, de mise en œuvre et d’évaluation des politiques en matière de sécurité alimentaire.
Des chercheurs de Thaïlande, du Liban, des Pays-Bas, des ONG impliquées dans la nutrition et la santé ainsi que de nombreux États Membres ont défendu divers arguments, aujourd’hui à la Commission de la population et du développement, pour améliorer l’accès aux aliments sains, dans le cadre de systèmes alimentaires durables.
Au deuxième jour de ses travaux, la Commission de la population et du développement a organisé une table ronde de haut niveau sur la préparation du Sommet des Nations Unies sur les systèmes alimentaires, qui doit se tenir fin 2021.
C’est dans une ambiance de COVID-19, avec des intervenants en personne et des vidéos préenregistrées, que la Commission de la population et du développement a ouvert sa cinquante-quatrième session qui s’étale sur une semaine et au cours de laquelle sera débattu le thème de cette année: « Population, sécurité alimentaire, nutrition et développement durable ».
Pour la première fois depuis 2016, la Commission de la population et du développement a terminé, ce matin, les travaux de sa cinquante-deuxième session en décidant d’un commun accord que sa cinquante-quatrième session, en 2021, aura pour thème spécial: « Population et développement durable, en particulier croissance économique soutenue et inclusive ». La Commission a également adopté l’ordre du jour provisoire* de sa cinquante-troisième session, en 2020.