La Commission, qui a commencé ses travaux le 9 avril dernier, a fermé ses portes ce soir, en confirmant ce qui est devenu une tradition: depuis 2015, elle ne s’est quittée, qu’une seule fois, en 2016, avec un texte de consensus
Commission de la population et du développement
Le temps de réaliser avec succès ou pas les 17 objectifs du Programme de développement durable à l’horizon 2030, le monde se sera alourdi d’un milliard de personnes.
En 15 ans, la population des Émirats arabes unis a augmenté de 300%, montrant bien la pertinence du thème « Villes durables, mobilité humaine et migrations internationales » dont débat la Commission de la population et du développement depuis trois jours, avec un accent particulier aujourd’hui sur l’accès des migrants à la santé sexuelle et reproductive.
Les défis des migrations internes pour l’urbanisation ont mobilisé, aujourd’hui, l’attention de la Commission de la population et du développement, au deuxième jour du débat général, qui a également été marqué par les préoccupations sur la situation des femmes migrantes.
« Villes durables, mobilité humaine et migrations internationales », ce thème choisi cette année par la Commission de la population et du développement, qui a ouvert sa session 2018 aujourd’hui, touche à des questions « très importantes et très complexes ». Il s’agit, s’est expliquée la Directrice exécutive du Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), de questions « qui parlent des gens, de leur vie, de leur santé, de leurs droits, de leur sécurité et de leurs opportunités ».
La Commission de la population et du développement a terminé sa cinquantième session ce vendredi soir sur un constat « d’échec majeur », selon sa Présidente.
« Si la région d’Asie et du Pacifique ne prend pas des mesures pour faire face au vieillissement de sa population, elle risque d’être vieille avant d’être riche. » C’est le cri d’alarme qu’a lancé aujourd’hui la Commission économique de cette région (CESAP) devant la Commission de la population et du développement qui poursuivait son débat général sur le thème « évolution de la structure par âge de la population et développement durable ».
Il n’y a pas de structure par âge idéale pour parvenir au développement durable mais des progrès peuvent toujours être obtenus à condition que les pays fassent les investissements nécessaires.
Quelle que soit la phase de transition de la population, tous les pays ont un dividende démographique à exploiter. C’est la conclusion à laquelle est parvenue la Commission de la population et du développement au deuxième jour de son débat général sur le thème « évolution de la structure par âge de la population et développement durable ».*
La Commission de la population et du développement a ouvert ce matin les travaux de sa cinquantième session qui a pour thème spécial « Évolution de la structure par âge de la population et développement durable ».