Le cinquième jour des travaux de l’Instance permanente sur les questions autochtones a été marqué par de nombreux appels à protéger et revitaliser les langues autochtones à l’approche de la Décennie internationale des langues autochtones qui débutera en 2022.
En cours au Siège de l'ONU
Instance permanente sur les questions autochtones
La quatrième journée de la vingtième session de l’Instance permanente sur les questions autochtones a été l’occasion pour les organisations autochtones de renouveler leur demande d’une participation accrue aux travaux de l’ONU et d’une représentation de la « nation » des peuples autochtones à l’Assemblée générale.
Le Rapporteur spécial sur les droits des peuples autochtones, a alerté, ce matin, que le virus de la COVID-19 représente une menace existentielle pour les peuples autochtones, et qu’en l’absence d’une action renforcée des États, la pandémie reléguera encore plus loin ces communautés dont les moyens d’existence et la culture risquent de disparaître.
Plusieurs associations de peuples autochtones ont fait part, ce matin, à l’Instance permanente sur les questions autochtones, de leur crainte de voir l’extermination des populations autochtones en raison de la pandémie de COVID-19 qui a exacerbé leurs vulnérabilités.
Saisie, aujourd’hui, d’une étude sur « les peuples autochtones et les changements climatiques », l’Instance permanente sur les questions autochtones a également été alertée du risque que fait peser la radicalisation sur ces communautés, notamment dans les zones en proie au terrorisme et à l’extrémisme.
L’Instance permanente sur les questions autochtones a donné, cet après-midi, le coup d’envoi des travaux de sa vingtième session, l’occasion pour le Secrétaire général de s’alarmer de l’« aggravation spectaculaire » des violences et des attaques visant les dirigeants autochtones et les défenseurs des droits des peuples autochtones sur leurs terres, leurs territoires et leurs ressources.
Le plus grand rassemblement mondial sur les questions autochtones, l’Instance permanente des Nations Unies sur les questions autochtones, se déroulera dans un format essentiellement virtuel du 19 au 30 avril 2021.
L’Instance permanente sur les questions autochtones a conclu, cet après-midi, sa session 2019 par l’adoption, à l’unanimité, d’un ensemble de recommandations* visant à améliorer la préservation des langues, savoirs traditionnels et droits.
La poursuite, ce matin, des travaux de l’Instance permanente sur les questions autochtones a été marquée par les réactions à l’intervention du Président du Congrès mondial des Ouïghours, l’appel à un appui plus ferme du Secrétaire général ainsi que par une vive dénonciation de l’absence de répudiation de la doctrine de la découverte.
La session 2019 de l’Instance permanente sur les questions autochtones a achevé, ce matin, sa première semaine de travaux par un appel à améliorer la représentation des peuples autochtones au sein des Nations Unies, notamment via la création d’un statut d’observateur à l’Assemblée générale pour leurs représentants, au lieu du système actuel qui les oblige à s’inscrire en tant que membres de la société civile.