Cet après-midi, la Quatrième Commission, chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation, a poursuivi son examen des points de son ordre du jour relatifs à la décolonisation en procédant à l’audition de pétitionnaires concernant la question du Sahara occidental, partagés entre les tenants d’un référendum d’autodétermination sur ce territoire non autonome et ceux de l’initiative marocaine d’autonomie.
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
La vingtaine de délégations qui ont pris la parole lors de la deuxième journée du débat général de la Première Commission (désarmement et sécurité internationale), ont abordé de nombreux thèmes, notamment l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) à des fins militaires, la militarisation de l’espace extra-atmosphérique et la menace nucléaire croissante. La guerre en Ukraine et les conflits au Moyen-Orient ont une fois encore formé la toile de fond de discussions souvent tendues, lesquelles ont donné lieu à de nombreux droits de réponse en fin de séance.
La Troisième Commission, chargée des affaires sociales, humanitaires et culturelles, a entamé, aujourd’hui, son examen de la condition des femmes sur un constat alarmant: la montée en puissance d’une réaction mondiale contre les droits des femmes et des filles et l’égalité des sexes.
La Cinquième Commission, chargée des questions administratives et budgétaires, a entamé, ce matin, sa session principale, en deux temps, en s’entendant d’abord sur l’organisation de ses travaux prévus jusqu’au 6 décembre 2024, et en menant ensuite une discussion générale sur la révision du barème des quotes-parts pour la répartition des dépenses de l’Organisation et celles des opérations de maintien de la paix des Nations Unies.
Cet après-midi, la Quatrième Commission a entamé les auditions de pétitionnaires des territoires non autonomes, les représentants officiels de Îles vierges britanniques, de la Polynésie française, de Gibraltar, de Guam et de la Nouvelle-Calédonie ayant également eu l’occasion de s’adresser aux délégations.
Sans intervention rapide, l’humanité pourrait entrer en crise prolongée, avec une augmentation de la pauvreté et de l’exclusion. C’est par cette inquiétante mise en garde que M. Navid Hanif, le Sous-Secrétaire général chargé du développement économique au Département des affaires économiques et sociales (DESA), a ouvert, ce matin, le débat général de la Deuxième Commission (questions économiques et financières) sur le thème « Favoriser la résilience et la croissance dans un monde incertain ».
L’attention de la Troisième Commission, en charge des questions sociales, humanitaires et culturelles, qui traitait aujourd’hui des questions liées à la drogue et la criminalité, s’est notamment portée sur trois sujets majeurs: l’échec de l’approche répressive en matière de stupéfiants, l’explosion du recours aux drogues de synthèse et la cybercriminalité.
Adopté en grande pompe à l’entame de la semaine de haut niveau de l’Assemblée générale le mois dernier, le Pacte pour l’avenir qui a pour objectif de revitaliser le multilatéralisme a été passé au crible par les États Membres ce matin, d’aucuns reconnaissant que si le consensus a prévalu, c’est surtout à la faveur de nombreux compromis.
La Sixième Commission, chargée des questions juridiques, a terminé, ce matin, son débat sur la protection des personnes en cas de catastrophe, entamé vendredi dernier, avec une douzaine de délégations qui devaient encore s’exprimer sur le projet d’articles présenté par la Commission du droit international (CDI) en 2016, en vue de l’élaboration d’une convention.
La Première Commission (désarmement et sécurité internationale) a démarré, ce matin, les travaux de fond de sa soixante-dix-neuvième session. Comme le veut la pratique, l’ouverture de la séance a été confiée à la Haute-Représentante pour les affaires de désarmement, Mme Izumi Nakamitsu, qui a axé son propos sur les enjeux de la Commission dans un contexte marqué par l’adoption récente du Pacte pour l’avenir et les commémorations de l’attaque du Hamas contre Israël perpétrée il y a un an jour pour jour.