« Les ordinateurs nous demandent parfois si nous sommes des robots. Prenons-les aux mots et demandons-nous si nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir d’êtres humains pour rendre véritablement l’espace numérique plus solidaire, juste et inclusif. »
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
L’action climatique, la participation des jeunes et des femmes, ainsi qu’une gouvernance mondiale plus juste font partie des pistes identifiées pour préparer l’avenir dès aujourd’hui, ont relevé États Membres, organismes onusiens et organisations de la société civile qui prenaient part au quatrième et dernier dialogue interactif du Sommet de l’avenir cet après-midi. Une session qui avait pour thème « L’avenir commence maintenant: renforcer le système mondial pour les générations actuelles et futures ».
Après l’adoption par acclamation, hier, du Pacte pour l’avenir, chefs d’État, de gouvernement et ministres se sont de nouveau succédé à la tribune de l’Assemblée générale, au deuxième jour du segment plénier du Sommet de l’avenir, pour réclamer les réformes les plus pressantes à leurs yeux pour redonner du souffle à l’Organisation et l’adapter aux nouveaux défis menaçant l’humanité.
Le deuxième dialogue interactif du Sommet de l’avenir, qui s’est tenu cet après-midi, s’est concentré sur le thème « Renforcer le multilatéralisme pour la paix et la sécurité internationales ». Alors que le monde fait face à des menaces géopolitiques, économiques, climatiques et technologiques croissantes, les outils traditionnels du multilatéralisme conçus « par quelques heureux élus à une tout autre époque », a rappelé l’Inde, sont aujourd’hui « obsolètes ».
Les dirigeants mondiaux réunis à l’occasion du Sommet de l’avenir, qui se tient pendant deux jours sous les auspices de l’Assemblée générale, ont adopté, ce matin, sous des applaudissements nourris, le Pacte pour l’avenir. Ils ont ainsi promis de donner « un nouveau départ » au multilatéralisme, conscients que ce n’est « plus une option, mais une nécessité ».
Les asymétries « structurelles » et « morales » de la gouvernance mondiale ont donné ce matin de la matière au premier dialogue interactif du Sommet de l’avenir, qui a confirmé les attentes quant à la transformation de cette gouvernance et à l’accélération de la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030. Ces « défaillances » de l’ordre international en vigueur exigent notamment d’améliorer le cadre commun de remboursement de la dette, ont martelé de nombreux responsables gouvernementaux et d’institutions multilatérales, inquiets de voir un « monde de dette élevée sans croissance ».
Le Conseil se réunit cet après-midi à la demande du Liban pour examiner la situation dans ce pays après une série d’explosions simultanées de bipeurs et de talkies-walkies les 17 et 18 septembre, qui ont ciblé des membres du Hezbollah et fait plusieurs morts et des milliers de blessés, y compris au sein de la population civile.
Dans une rare unanimité, les membres du Conseil de sécurité réunis ce matin à l’occasion de l’examen mensuel de la situation politique et humanitaire en Syrie, ont exprimé leur vive préoccupation face aux risques de débordement et d’escalade des tensions régionales dans le pays, notamment du fait de la guerre à Gaza et des affrontements de part et d’autre de la frontière entre Israël et le Liban, lesquels pourraient entraîner la Syrie dans un conflit plus grave encore.
Au lendemain de la série d’explosions meurtrières ayant ciblé les militants du Hezbollah au Liban, le risque d’escalade régionale du conflit israélo-palestinien est plus que jamais élevé, a mis ce matin en garde le Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, M. Tor Wennesland. Devant le Conseil de sécurité, qui a été largement critiqué pour son inaction, M. Wennesland a vu dans le non-respect de la résolution 2334 (2016), qui demande à Israël de « cesser immédiatement et complètement toute activité de colonisation dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est », comme l’un des facteurs aggravants de la crise.
Réunis ce matin pour une séance d’information ouverte sur l’Afghanistan, plus particulièrement centrée sur la situation des femmes et des filles, les membres du Conseil de sécurité, ainsi que sept États invités, ont entendu la Représentante spéciale du Secrétaire général et Cheffe de la Mission d’assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA), Mme Roza Otunbayeva, et la Directrice exécutive de l’Entité des Nations Unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes (ONU-Femmes), Mme Sima Sami Bahous, exprimer leur profonde préoccupation après la promulgation, le 21 août dernier, d’une nouvelle loi sur « la moralité » par les autorités de facto.