« L’heure de l’élimination totale des armes nucléaires a sonné », a déclaré ce matin le Secrétaire général de l’ONU à l’ouverture de la Réunion de haut niveau consacrée à la célébration et à la promotion de la Journée internationale pour l’élimination totale de ces armes, une manifestation tenue chaque année à l’occasion de cette Journée instaurée en 2013.
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
Reconnaissant que la résistance aux antimicrobiens (RAM) est l’une des menaces sanitaires mondiales les plus urgentes et l’un des défis de développement les plus importants, les États Membres ont adopté, ce matin, un projet de déclaration politique visant à lutter contre ce phénomène, menace majeure pour la santé humaine et animale, la sécurité alimentaire et l’environnement.
Se succédant à la tribune de l’Assemblée générale ce matin, les chefs d’État et de gouvernement africains ont redoublé d’appels à réformer en profondeur le système onusien et l’architecture financière internationale. Ce troisième jour du débat général a aussi été marqué par l’intervention du Président de l’État de Palestine et par celle du Président du Conseil présidentiel de transition d’Haïti qui ont plaidé chacun pour la création d’une mission de maintien de la paix de l’ONU.
Le Conseil de sécurité a achevé, dans la soirée, son débat public intitulé « Leadership pour la paix: unis dans le respect de la Charte des Nations Unies et la recherche d’un avenir sûr ».
Revoir l’architecture de la gouvernance mondiale, réformer le multilatéralisme et revenir aux objectifs d’origine des Nations Unies: les chefs d’État et de gouvernement n’ont pas manqué d’ambition aujourd’hui à la tribune de l’Assemblée générale, au deuxième jour du débat général.
Cinq jours après une première séance consacrée au Liban, le Conseil de sécurité s’est réuni en urgence ce soir à l’initiative de la France, pour examiner à nouveau une situation décrite comme approchant un « point de non-retour ». « C’est l’enfer sur terre au Liban », s’est emporté le Secrétaire général, qui n’a pu que constater que les précédents appels à la désescalade entre Israël et le Hezbollah étaient restés lettre morte, avant de dresser un bilan alarmant de la situation sur le terrain.
Les 900 millions de personnes menacées par l’élévation du niveau de la mer ont été au cœur de la première réunion plénière de haut niveau de l’Assemblée générale sur les menaces existentielles liées à ce phénomène, conséquence directe du réchauffement climatique. Les intervenants, dont le Secrétaire général, ont réfléchi aux moyens juridiques et financiers de sauver ces personnes « d’une marée de malheurs » et d’empêcher que des pays ne soient « rayés de la carte ».
En quête d’un « leadership renouvelé pour la paix », le Conseil de sécurité s’est réuni aujourd’hui à l’initiative de la Slovénie, qui préside ses travaux en septembre, pour un débat ouvert à l’ensemble des États Membres de l’ONU dont le thème était « Leadership pour la paix: unis dans le respect de la Charte des Nations Unies et la recherche d’un avenir sûr ».
Après un sommet tourné vers l’avenir, concrétisé dans un Pacte pour l’avenir adopté le 22 septembre, les chefs d’État et de gouvernement ont défilé aujourd’hui à la tribune de l’Assemblée générale en prenant acte de « l’impasse » dans laquelle se trouve pour l’instant le monde, confronté aux divisions géopolitiques, au réchauffement planétaire, aux guerres sans fin et aux menaces nucléaires.
À l’initiative des États-Unis, de la France, du Japon, de Malte, de la République de Corée et du Royaume-Uni, le Conseil de sécurité s’est réuni cet après-midi au niveau ministériel pour examiner la situation en Ukraine. Le Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres et le Président ukrainien, M. Volodymyr Zelenskyy, ont été les premiers à prendre la parole pour demander le respect de la Charte des Nations Unies et le retour à la paix.