« La décolonisation est un processus continu, un impératif moral et une question de droit international », a soutenu ce matin la Zambie, lors de la reprise du débat général de la Quatrième Commission sur les questions relatives à la décolonisation. Un point de vue auquel ont fait écho de nombreuses délégations, alors que l’actuelle Décennie internationale pour l’élimination du colonialisme doit s’achever en 2030.
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
« Nous ne pourrons ni vivre ensemble en paix ni atteindre notre objectif de développement durable si nous n’apprenons pas rapidement à respecter et à protéger le monde naturel qui nous permet de vivre ».
Renoncer à la « mentalité de guerre froide », universaliser le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP), créer au Moyen-Orient une zone exempte d’armes nucléaires et autres armes de destruction massive, mieux coopérer pour lutter contre le trafic d’armes légères et de petit calibre: en ce quatrième jour du débat général de la Première Commission (chargée des questions de désarmement et de sécurité internationale), les 22 délégations qui se sont exprimées ont exploré les moyens à privilégier pour atténuer les tensions et pacifier à terme un environnement sécuritaire ébranlé par les conflits au Moyen-Orient et en Ukraine.
La Quatrième Commission, chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation, a achevé cet après-midi son audition des pétitionnaires concernant la question du Sahara occidental sur de nouveaux appels à résoudre le statut de ce dernier territoire non autonome sur le continent africain.
Entamant aujourd’hui l’examen des droits des enfants, la Troisième Commission, en charge des questions sociales, humanitaires et culturelles, a dialogué avec cinq intervenants, dont la Présidente du Comité des droits de l’enfant, qui a indiqué que le nombre d’enfants victimes des six graves violations des droits humains vérifiées par les Nations Unies avait augmenté de façon exponentielle en raison de l’escalade des conflits, en particulier à Gaza, au Soudan et au Myanmar. À elle seule, la guerre à Gaza a coûté la vie à 17 000 d’entre eux, a rappelé la Mauritanie au nom du Groupe arabe.
À l’ouverture, en début de semaine, de la session de la Deuxième Commission (questions économiques et financières), le professeur d’économie Jeffrey Sachs avait observé que les pays en développement devraient atteindre des taux de croissance phénoménaux –de l’ordre de 7 à 10%- pour réaliser le Programme 2030. Force est de constater que le niveau de stimulation et d’investissement nécessaire à une telle croissance est « difficilement mobilisable ».
Le conflit au Liban, associé à la situation en Syrie et à la violence à Gaza et en Cisjordanie, montre une région qui glisse dangereusement vers une guerre totale, a prévenu la Secrétaire générale adjointe aux affaires politique et à la consolidation de la paix, cet après-midi, devant le Conseil de sécurité.
La Sixième Commission (juridique) poursuit aujourd’hui son débat, entamé hier après-midi, sur les crimes contre l’humanité.
La Cinquième Commission, chargée des questions administratives et budgétaires, a ouvert ce matin l’enveloppe exacte de 711 280 600 dollars pour les 36 missions politiques spéciales en 2025.
L’Assemblée générale a procédé, ce matin, à l’élection de 18 des 47 membres du Conseil des droits de l’homme (CDH), pour une période de trois ans. Le vote se déroulait à bulletin secret et les candidats devaient obtenir au moins 97 voix, soit la majorité des 193 États Membres de l’ONU. Seuls 190 États ont pris part au vote.