Le sentiment d’urgence à progresser dans le domaine du désarmement nucléaire a de nouveau dominé les échanges aujourd’hui lors que la quatrième journée du débat général de la Dixième Conférence d’examen du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP).
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
Marquée comme les précédentes par de très nombreuses condamnations de l’invasion russe de l’Ukraine et de la rhétorique nucléaire du Président Putin, la troisième journée de la dixième Conférence d’examen du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) a également été dominée par de nombreux appels à un retour au Plan d’action global commun (PAGC)
La deuxième journée de la dixième Conférence d’examen du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) a été l’occasion pour de nombreuses délégations d’insister sur l’importance de faire progresser la mise en œuvre des trois piliers du Traité que sont le désarmement nucléaire, la non-prolifération et l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire.
La dixième Conférence d’examen du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP), adopté il y a 52 ans et fort de 191 États signataires, a démarré ses travaux ce matin. Deux ans après un premier report de cette dixième édition en raison de la pandémie de COVID-19, les États, qui étaient largement représentés au niveau ministériel, ont exprimé la nécessité, y compris au cours des travaux de la Conférence qui dureront jusqu’au vendredi 26 août, de restaurer l’intégrité d’un outil vital de sécurité collective
Alors que la « guerre d’usure brutale » menée par la Russie en Ukraine dure depuis cinq mois, selon les mots du Kenya, avec pour conséquence une inflation mondiale, le Conseil de sécurité a, ce matin, consacré une nouvelle séance aux derniers développements sur le terrain, une semaine après la signature à Istanbul de l’accord visant à faciliter le transport de céréales et de denrées alimentaires depuis les ports ukrainiens d’Odessa, de Tchernomorsk et de Loujne.
Le Conseil de sécurité a renouvelé, cet après-midi, jusqu’au 31 juillet 2023, l’embargo sur les armes imposé à la République centrafricaine tout en précisant que ces mesures ne s’appliquent pas aux livraisons d’armes et de munitions, de véhicules et de matériels militaires destinées aux forces de sécurité centrafricaines.
L’Assemblée générale a voté, ce matin, pour adopter une résolution dans laquelle elle « considère que le droit à un environnement propre, sain et durable fait partie des droits humains », avant d’entendre un nombre important d’explications de vote. Par un autre texte, adopté auparavant sans vote, elle a proclamé « la région de l’Asie centrale zone de paix, de confiance et de coopération ».
Le Conseil de sécurité a, cet après-midi, décidé de proroger jusqu’au 31 octobre 2022 le mandat de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL). La Fédération de Russie a reconnu que ce renouvellement était d’une durée « inhabituelle ».
Poursuivant toujours le but de parvenir à « un règlement durable, global et juste fondé sur une fédération bicommunautaire et bizonale et sur l’égalité politique au problème de Chypre », le Conseil de sécurité a décidé, ce matin, de proroger de six mois, le mandat de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre (UNFICYP), soit jusqu’au 31 janvier 2023.
En 2021, la Commission de consolidation de la paix (CCP) a apporté son soutien à 13 contextes spécifiques à des pays et à des régions, a déclaré, ce matin au Conseil de sécurité, le Président pour cette période, M. Osama Abdelkhalek, de l’Égypte. En présentant le rapport annuel de l’organisme, il a indiqué notamment que la CCP s’est engagée pour la première fois l’an dernier avec l’Organisation mondiale du commerce (OMC), qu’elle a augmenté la participation des femmes à ses réunions et qu’elle entend avoir des échanges plus fréquents avec le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA).