La Sixième Commission, chargée des questions juridiques, a tenu, aujourd’hui, son débat sur la question de la responsabilité pénale des fonctionnaires et des experts en mission des Nations Unies. La Commission a également abordé en fin de journée la question de l’état de droit aux niveaux national et international.
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
Le constat partagé par les experts et les délégations de la Deuxième Commission (questions économiques et financières), qui a étudié, ce jeudi, les questions de politique macroéconomique, a été clair: les règles du système financier international sont devenues obsolètes et doivent absolument être réformées si le monde veut conserver une chance d’atteindre un jour tout ou partie des objectifs de développement durable (ODD).
« Les ressources naturelles ne doivent pas être une malédiction pour les pays qui les possèdent », a déclaré ce matin le Ministre des affaires étrangères du Gabon au cours d’un débat de haut niveau du Conseil de sécurité consacré au renforcement de la lutte contre le financement des groupes armés et terroristes par le trafic illicite des ressources naturelles.
De nombreux pétitionnaires ont, cet après-midi, confronté leurs visions contrastées de l’avenir du Sahara occidental, l’un des 17 territoires non autonomes inscrits à l’ordre du jour de la Quatrième Commission, chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation. La plupart de ceux qui sont intervenus lors de cette séance, au deuxième jour des auditions, ont pris fait et cause pour le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui, tandis qu’en fin de séance, d’autres ont défendu le plan d’autonomie marocain.
La Première Commission (désarmement et sécurité internationale) a poursuivi, ce matin, son débat général. Les délégations ont attiré l’attention sur plusieurs situations régionales dans lesquelles sont bafouées les obligations internationales des États en matière de sécurité et de sûreté nucléaires, ainsi que de non-prolifération. Ont ainsi été citées la péninsule coréenne, l’Ukraine et l’Arménie. L’efficacité des zones exemptes d’armes nucléaires (ZEAN) a été soulignée, ainsi que la nécessité d’intensifier le contrôle des armes classiques et de conduire jusqu’à leur terme les programmes antimines conduits sous l’égide de l’ONU.
Au lendemain du lancement par la République populaire démocratique de Corée (RPDC) d’un missile balistique à portée intermédiaire, qui a survolé le Japon, la Chambre du Conseil de sécurité a retenti, cet après-midi, d’appels au dialogue et à la retenue à l’occasion d’une séance sur la non-prolifération demandée par l’Albanie, les États-Unis, la France, l’Irlande, la Norvège et le Royaume-Uni. Le Japon a appelé le Conseil à envoyer un message clair à la RPDC pour lui rappeler que ses actions sont contraires au droit international, tandis que la Chine a annoncé soumettre, avec la Fédération de Russie, un projet de résolution visant à atténuer les tensions sur le terrain.
M. Csaba Kőrösi, Président de l’Assemblée générale, en visite à la Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires, a présenté cet après-midi trois requêtes qui, selon lui, permettront à l’ONU d’obtenir des résultats concrets.
La Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, a dialogué, aujourd’hui, avec la Directrice exécutive adjointe d’ONU-Femmes et quatre titulaires de mandat sur le thème de la promotion des femmes. Tour à tour, les cinq intervenantes ont alerté sur la hausse des violences faites aux femmes en ligne, le recul de leurs droits sexuels et reproductifs et leur vulnérabilité accrue face aux changements climatiques, tout en rappelant les conséquences néfastes de la pandémie.
La Représentante spéciale du Secrétaire général pour l’Iraq a alerté ce matin, devant le Conseil de sécurité, des répercussions de l’impasse politique dans laquelle se trouve l’Iraq, faute de formation d’un gouvernement.
Cet après-midi, la Quatrième Commission (chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation) a débuté les traditionnelles auditions de pétitionnaires venus faire entendre leurs voix au sujet de la Polynésie française, de Gibraltar et de la Nouvelle-Calédonie, 3 des 17 territoires non autonomes figurant sur la liste établie par l’ONU.