Avant de se prononcer, dans l’après-midi, sur le projet de résolution relatif au rapport annuel de la Cour pénale internationale (CPI), l’Assemblée générale a entamé, ce matin, son débat traditionnel sur la « nécessité de lever le blocus économique, commercial et financier imposé à Cuba par les États-Unis d’Amérique », dont le préjudice chiffré s’élève à plus de 164 milliards de dollars en 62 ans, dont près de 5 milliards l’année dernière, indique Cuba dans le rapport du Secrétaire général.
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
« Nous assistons à un cauchemar humanitaire d’une ampleur inimaginable, un processus qui accélère dangereusement la destruction de tout espoir de règlement durable », s’est alarmé le Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, venu ce matin présenter au Conseil de sécurité un sombre tableau de la situation.
La Sixième Commission, chargée des questions juridiques, a terminé, ce matin, ses discussions sur un deuxième groupe de chapitres du rapport annuel de la Commission du droit international (CDI), à savoir le chapitre IV (Règlement des différends auxquels des organisations internationales sont parties) et le chapitre V (Moyens auxiliaires de détermination des règles de droit international).
Devant notre dépendance toujours plus grande aux services spatiaux, il est plus essentiel que jamais de garantir un environnement spatial sûr et durable, ont souligné ce matin de nombreuses délégations devant la Quatrième Commission, chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation, et qui se réunissait pour tenir son débat général sur cette question.
La Troisième Commission, en charge des questions sociales, humanitaires et culturelles a entendu sept experts des droits humains qui ont exposé des violations en Ukraine, en Fédération de Russie, au Bélarus, au Myanmar et en République populaire démocratique de Corée (RPDC). Ces situations, notamment les crimes commis dans une relative indifférence au Myanmar et la pratique systématique de la torture par les autorités russes, qualifiées dans les deux cas de « crimes contre l’humanité », ont suscité l’inquiétude de certaines délégations. D’autres ont rejeté la légitimité des mécanismes consacrés aux situations nationales spécifiques.
La Première Commission (désarmement et sécurité internationale) a débattu aujourd’hui du mécanisme onusien de désarmement et de ses blocages, avant de commencer à étudier le dernier chapitre de son débat thématique: l’espace extra-atmosphérique, menacé de militarisation.
Le Conseil de sécurité s’est réuni d’urgence, aujourd’hui, à la demande de l’Algérie, de la Chine et de la Fédération de Russie, après les frappes aériennes israéliennes en Iran, samedi dernier.
L’Assemblée générale s’est penchée aujourd’hui sur le rapport annuel de la Cour pénale internationale (CPI) que présentait sa Présidente, Mme Tomoko Akane, du Japon. Les délégations ont déploré les attaques ciblant la CPI, celle-ci étant, selon les Pays-Bas, « notre atout le plus fort contre l’impunité ».
Un « cauchemar »: c’est le terme employé ce matin par le Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, au Conseil de sécurité pour décrire la situation au Soudan, en proie depuis 18 mois à une guerre civile à l’origine de la pire crise humanitaire en cours dans le monde aujourd’hui.
Poursuivant son examen de la promotion et la protection des droits humains, la Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles s’est penchée aujourd’hui sur l’indépendance des juges et des avocats; les exécutions extrajudiciaires, sommaires et arbitraires; et la protection des droits humains dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Elle a aussi discuté de l’impact des mesures coercitives unilatérales et de la dette sur la jouissance des droits humains, et de la promotion d’un ordre international juste et équitable.