Le Conseil de sécurité a, aujourd’hui, débattu du fléau que représente l’utilisation excessive des armes légères et de petit calibre (ALPC). Depuis 10 ans, le Conseil, qui a adopté cinq résolutions sur la question, se penche sur ce phénomène que la Haute-Représentante aux affaires de désarmement a longuement décrit à l’ouverture d’un débat public présidé par la Ministre équatorienne des affaires étrangères et marqué par les interventions d’une soixantaine d’États Membres.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Couverture des réunions
Le Conseil de sécurité a entendu, cet après-midi, quatre présidents de ses organes subsidiaires, notamment de comités des sanctions, lui rendre compte de leurs activités menées au cours des deux années écoulées. Il s’agissait de représentants des quatre délégations qui quitteront le Conseil à la fin de ce mois, à savoir l’Albanie, les Émirats arabes unis, le Ghana et le Gabon.
Compte tenu des retards accusés à plusieurs niveaux, le Représentant spécial du Secrétaire général pour le Soudan du Sud a, ce matin au Conseil de sécurité, estimé que ce pays n’est pas encore en mesure d’organiser des élections crédibles en décembre 2024. « La question qui en découle est donc de savoir quelles conditions et institutions doivent être mises en place pour que les élections soient possibles et les scrutins puissent se tenir à l’échéance fixée », a expliqué M. Nicolas Haysom, en faisant part de « masse critique ».
Le Conseil de sécurité a adopté, ce matin à l’unanimité, la résolution 2716 (2023) reconduisant le régime de sanctions prévu par la résolution 2255 (2015) et prorogeant pour une période de douze mois, jusqu’en décembre 2024, le mandat de l’Équipe de surveillance qui seconde le Comité des sanctions créé par la résolution 1988 (2011).
Le Représentant spécial du Secrétaire général pour l’Afrique centrale, M. Abdou Abarry, a estimé cet après-midi, devant le Conseil de sécurité, que le récent coup d’État au Gabon, consécutif à d’autres en Afrique de l’Ouest, doit inciter la communauté internationale à mener une réflexion sur la résurgence des changements non constitutionnels de gouvernement sur le continent.
À l’occasion d’un bref exposé devant le Conseil de sécurité, cet après-midi, le Président du Comité des sanctions créé par la résolution 2653 (2022) concernant Haïti a regretté que le déploiement d’une force multinationale spécialisée en soutien de la Police nationale d’Haïti (PNH) tarde à se concrétiser, alors que la situation sécuritaire du pays demeure préoccupante.
Le Conseil de sécurité a entendu, ce matin, un bref exposé de la Présidente du Comité créé en application de la résolution 1591 (2005) concernant le Soudan. Mme Carolyn Oppong-Ntiri, du Ghana, a présenté les activités menées par cet organe subsidiaire du Conseil depuis le 14 septembre, avant que la délégation soudanaise ne demande à nouveau la levée de l’embargo sur les armes s’appliquant contre son pays et rejette les appels à sa prorogation.
Compte tenu de l’achèvement en substance des principaux travaux judiciaires hérités des Tribunaux ad hoc, le Mécanisme international appelé à exercer les fonctions résiduelles des Tribunaux pénaux de l’ex-Yougoslavie et du Rwanda se concentre maintenant sur la planification pour l’avenir et sur la réduction progressive de ses opérations, a expliqué ce matin sa Présidente, Mme Graciela Gatti Santana.
Cet après-midi, le Conseil de sécurité, de nouveau réuni à la demande de la Fédération de Russie pour se pencher sur les transferts d’armes occidentales à l’Ukraine, a entendu un exposé du Haut-Représentant adjoint et Directeur du Bureau des affaires de désarmement, M. Adedeji Ebo.
La Représentante spéciale du Secrétaire général pour la République démocratique du Congo (RDC), Mme Bintou Keita, et une majorité de délégations ont plaidé ce matin, devant le Conseil de sécurité, pour un retrait responsable de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation dans ce pays (MONUSCO) dans un contexte difficile, marqué notamment par l’exacerbation des tensions avec le Rwanda voisin. Les élections qui doivent se tenir dans neuf jours en RDC ont également figuré au cœur des interventions.