Le Conseil de sécurité a, ce matin, prorogé jusqu’au 24 avril 2018 le mandat du Groupe d’experts chargé d’assister le Comité des sanctions 1718, qui surveille l’application des sanctions imposées par le Conseil de sécurité à la République populaire démocratique de Corée (RPDC).
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Couverture des réunions
Le Représentant spécial du Secrétaire général pour la République démocratique du Congo (RDC) a, ce matin devant le Conseil de sécurité, rappelé que la mise en œuvre de l’Accord politique du 31 décembre 2016, « qui ouvre de la façon la plus claire la voie à la tenue des élections », incombait en premier lieu à ses signataires.
Conscient des menaces que représentent pour l’Afghanistan les Taliban, ainsi qu’Al-Qaida et Daech, et du « nombre record » de victimes civiles, le Conseil de sécurité a décidé, cet après-midi, de proroger jusqu’au 17 mars 2018 le mandat de la Mission d’assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA) déployée dans ce pays depuis 2002.
Fort de sa légitimité démocratique, le Président de la République centrafricaine, M. Faustin Archange Touadéra, et le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, M. Hervé Ladsous, ont plaidé, cet après-midi, devant le Conseil de sécurité, pour un soutien politique important et le maintien d’une présence « robuste » de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) afin de consolider les acquis tangibles enregistrés au cours de l’année écoulée dans le pays.
Si le régime mondial de non-prolifération des armes de destruction massive a marqué des avancées en 2016, plusieurs membres du Conseil ont affirmé, ce matin, que de telles armes continuaient de poser, de la Syrie à la péninsule coréenne, de graves menaces à la paix et à la sécurité internationales.
Le Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, a souligné, ce matin, devant le Conseil de sécurité, l’importance de la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée et d’une coopération accrue pour lutter contre les nombreuses formes que revêt la traite d’êtres humains, dont les victimes sont autant les femmes vendues sur le marché aux esclaves de Daech, les migrants aux mains de réseaux criminels, les travailleurs domestiques exploités que les forçats qui bâtissent « les étincelants gratte-ciel » modernes.
De retour du Yémen, du Soudan du Sud et de Somalie, le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d’urgence, M. Stephen O’Brien, a expliqué, devant le Conseil de sécurité, que l’aggravation de la crise humanitaire dans ces trois pays est la conséquence directe des conflits qui y sévissent.
Deux jours après l’attaque perpétrée contre un hôpital militaire à Kaboul qui a tué 49 personnes, auxquelles le Conseil a rendu hommage, ce matin, en observant une minute de silence, le Représentant spécial du Secrétaire général pour l’Afghanistan, M. Tadamichi Yamamoto, a indiqué que les pays voisins étaient davantage prêts à appuyer les efforts de paix.
Le Conseiller spécial du Secrétaire général, M. Jamal Benomar, a estimé, ce matin, devant le Conseil de sécurité, que la tentative du Président du Burundi, M. Pierre Nkurunziza, de briguer en 2020 un quatrième mandat risquerait d’intensifier la crise dans ce pays, de saper les efforts visant à la régler et d’accroître l’isolement international du Burundi.
Tout juste de retour d’une mission dans le bassin du lac Tchad, la délégation que le Conseil de sécurité avait dépêchée du 1er au 7 mars dans cette région déshéritée a, ce matin, fait rapport sur les défis qui se posent au Cameroun, au Tchad, au Niger et au Nigéria, en particulier la menace que fait peser sur les populations civiles Boko Haram.