Le Conseil de sécurité a décidé, ce matin, de proroger le mandat de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre jusqu’au 31 janvier 2018.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Couverture des réunions
L’Envoyé spécial du Secrétaire général au Burundi, M. Michel Kafando, a jugé « impératif », ce matin devant le Conseil de sécurité, que le Gouvernement burundais accepte un dialogue inclusif avec l’opposition tant à l’intérieur qu’en exil, comme le lui demandent les pays de la sous-région et l’Union africaine, appuyés par l’ONU. De son côté, le Président de la configuration Burundi de la Commission de consolidation de la paix, M. Jürg Lauber, a exhorté la communauté internationale à continuer de suivre de très près la situation dans le pays, à appuyer les efforts de médiation africains et discuter franchement avec le Gouvernement des conditions d’assistance tout en créant les conditions favorables à des élections libres et pacifiques en 2020.
Le Conseil de sécurité a adopté, ce matin, une déclaration présidentielle, dans laquelle il exprime sa préoccupation face à la situation politique actuelle en République démocratique du Congo (RDC), compte tenu des difficultés auxquelles se heurte la mise en œuvre de « l’Accord global et inclusif » de paix signé le 31 décembre dernier, de la dégradation des conditions de sécurité dans la région du Kasaï et de l’augmentation des violations des droits de l’homme à travers le pays.
Face à l’escalade récente de la violence à Jérusalem-Est, suite notamment à l’installation par Israël de portiques de sécurité à l’entrée de l’esplanade des Mosquées, M. Nickolay Mladenov, le Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, a appelé, aujourd’hui, à respecter le statu quo de 1967 sur les lieux saints de la vieille ville, pour éviter que le conflit israélo-palestinien ne dégénère en « guerre de religion » dans l’ensemble de la région.
Dans une déclaration présidentielle consacrée à la situation au Libéria, adoptée ce matin, le Conseil de sécurité accueille avec satisfaction le plan de consolidation de la paix du Secrétaire général pour ce pays et engage le Gouvernement libérien à accélérer les efforts qu’il fait en matière de responsabilisation et de transparence pour renforcer la confiance de l’opinion publique. Il note en particulier l’importance que des élections présidentielle et législatives crédibles aient lieu au Libéria en octobre 2017 et demande à toutes les parties prenantes de veiller à ce que ces élections soient libres, régulières, crédibles et transparentes.
Face à la montée de la menace terroriste au Mali et dans le bassin du lac Tchad, le Conseil de sécurité a adopté ce matin une déclaration présidentielle, dans laquelle il dit attendre du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS) qu’il renforce ses activités de prévention des conflits, de médiation et de coopération régionale pour lutter contre les menaces transfrontalières et transversales qui pèsent sur la sécurité de la région, notamment via la mise en œuvre de la Stratégie intégrée des Nations Unies pour le Sahel. Il appelle aussi l’UNOWAS à renforcer ses activités en matière de promotion de la bonne gouvernance, du respect de l’état de droit et des droits de l’homme, de l’accès et de l’aide humanitaires et de la prise en compte de la problématique hommes-femmes.
Face à la reprise des combats dans deux régions du Soudan du Sud, le Sous-Secrétaire général aux opérations de maintien de la paix, M. El-Ghassim Wane, a appelé, ce matin, les membres du Conseil de sécurité à fournir « un appui actif » à une initiative récente, lancée par l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), afin d’organiser un forum de haut niveau pour relancer la mise en œuvre de l’accord de paix de 2015.
Le Conseil de sécurité a adopté, ce matin, à l’unanimité, une longue résolution sous le chapitre « Menaces contre la paix et la sécurité internationales résultant d’actes de terrorisme », dans laquelle il détaille les types de sanctions qui s’appliquent à l’État islamique d’Iraq et du Levant (Daech), à Al-Qaida et aux personnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés, en insistant sur leur mise en œuvre effective.
« L’Afrique ne pourra pas financer seule les initiatives de paix », a averti ce matin le Commissaire à la paix et à la sécurité de l’Union africaine (UA), M. Smail Chergui, lors d’un débat ouvert du Conseil de sécurité consacré au « renforcement des capacités africaines dans les domaines de la paix et de la sécurité ».
À moins de trois mois de la clôture de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH), Mme Sandra Honoré, Représentante spéciale du Secrétaire général pour le pays, a, ce matin devant le Conseil de sécurité, appelé le Gouvernement haïtien à entreprendre des réformes institutionnelles pour consolider les acquis en termes de sécurité, gouvernance et développement, dans la perspective du déploiement d’une présence onusienne plus réduite, le 16 octobre 2017, avec la nouvelle Mission des Nations Unies pour l’appui à la justice en Haïti (MINUJUSTH).