Le Conseil de sécurité a exigé, cet après-midi, qu’Israël arrête « immédiatement et complètement » toutes ses activités de peuplement dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est. L’adoption, par 14 voix pour et une abstention –États-Unis–, de la résolution 2334 (2016)*, qualifiée d’« historique » par plusieurs membres, a été accueillie par une salve d’applaudissements par les délégations présentes dans la salle.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Couverture des réunions
Le Conseil de sécurité a prorogé, ce matin, le mandat de la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL), « pour une dernière période qui prendra fin le 30 mars 2018 », le retrait de tous les personnels de la MINUL devant être achevé avant le 30 avril 2018.
Le Directeur des opérations du Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA), M. John Ging, a indiqué, ce matin, devant le Conseil de sécurité, que le personnel onusien avait pu surveiller les opérations d’évacuation conduites dans l’est d’Alep, conformément à la résolution 2328 (2016), adoptée au début de cette semaine.
Le Conseil de sécurité n’a pas réussi à adopter, ce matin, un projet de résolution sur le Soudan du Sud proposé par les États-Unis qui visait à imposer un embargo sur les armes, ainsi que des sanctions ciblées contre trois dirigeants de ce pays.
Le Conseil de sécurité a décidé, ce matin, de prolonger, pour une période de 12 mois –soit jusqu’au 10 janvier 2018– l’autorisation donnée en vertu de la résolution 2165 (2014) aux agences humanitaires des Nations Unies et leurs partenaires d’utiliser les routes franchissant les lignes de conflit en Syrie ainsi que les postes frontière de Bab el-Salam, Bab el-Haoua, Yaroubiyé et Ramtha.
Le Conseil de sécurité a demandé, à nouveau, ce matin, à M. Yahyah Jammeh, Président sortant de la Gambie, et aux autorités de ce pays de respecter pleinement les résultats de l’élection présidentielle du 1er décembre 2016, et de transférer le pouvoir au Président élu, M. Adama Barrow, le 19 janvier 2017 au plus tard.
Sous la présidence du Premier Ministre de l’Espagne, M. Mariano Rajoy, le Conseil de sécurité a engagé, ce matin, les États Membres à prendre des mesures décisives et immédiates pour prévenir et réprimer la traite des êtres humains, notamment dans le cadre des conflits armés, un appel repris à son compte par le Secrétaire général de l’ONU.
Aujourd’hui, au Conseil de sécurité, le Secrétaire général de l’ONU, qui a décrit le Soudan du Sud comme « une des crises les plus urgentes au monde », a réitéré son appel à un embargo sur les armes pour réduire la « capacité de nuisance » de toutes les parties au conflit. Le représentant sud-soudanais a vu là une proposition « inacceptable », alors que le Coordonnateur des secours d’urgence se demandait ce que le Conseil attend pour prendre des mesures de prévention.
Comme chaque année en décembre, le Conseil de sécurité a entendu, cet après-midi, les Présidents sortants de neuf de ses organes subsidiaires, ces comités ou groupes de travail créés par le Conseil pour l’assister sur l’application de sanctions et autres questions spécifiques. Arrivés au terme de leur mandat de 12 mois, les cinq Présidents ont fait des propositions concrètes visant à améliorer l’efficacité de leurs instances, après s’être livrés à une critique en règle de leur fonctionnement, dont la règle du consensus.
Le Représentant spécial du Secrétaire général pour l’Afghanistan, M. Tadamichi Yamamoto, a appelé, ce matin, devant le Conseil de sécurité, les pays voisins à jouer un rôle « positif » dans la recherche de la paix en Afghanistan. Celle-ci, a-t-il rappelé, ne pourra pas découler d’une solution militaire mais de pourparlers entre les Taliban et le Gouvernement afghan. S’engager dans un processus de paix ne revient pas à admettre une défaite, mais à reconnaître la réalité, a estimé le Représentant spécial, appuyé en ce sens par une majorité de délégations.