Considérant qu’une plus grande stabilité en Somalie revêtait une importance vitale pour la sécurité dans la corne de l’Afrique, le Conseil de sécurité a, ce matin, décidé d’autoriser la prorogation du mandat de la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM) pour une période de neuf mois jusqu’au 31 mai 2018.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Couverture des réunions
Le Conseil de sécurité a, ce soir, fermement condamné le tir, effectué hier par la République populaire démocratique de Corée (RPDC), d’un missile balistique qui a survolé le Japon, ainsi que les multiples tirs similaires qu’elle a effectués le 25 août dernier.
Le Conseil de sécurité a débattu, aujourd’hui, des moyens pour faire en sorte que les opérations de paix de l’ONU soient à la « hauteur de leur potentiel », selon l’expression utilisée par la Vice-Secrétaire générale, Mme Amina J. Mohammed, et servent l’objectif fondamental de la pérennisation de la paix.
À l’approche de la fin de la période de transition, prévue le 17 décembre prochain, le nouveau Représentant spécial du Secrétaire général pour la Libye, M. Ghassan Salamé, s’est dit « convaincu », devant le Conseil de sécurité, que « notre attachement à l’Accord politique libyen comme cadre de référence ne doit pas nous empêcher de nous adresser à tous les Libyens, quels que soient leurs statuts et leurs positions passées ou présentes, de sorte de pouvoir garantir une réconciliation pour tous ».
Si la situation politique en Guinée-Bissau s’est apaisée depuis quelques semaines, la mise en œuvre de l’Accord de Conakry et de la feuille de route de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), « principaux cadres de résolution de la crise », est toujours dans l’impasse, a constaté, cet après-midi, le Représentant spécial du Secrétaire général pour ce pays, M. Modibo Touré, en exhortant les parties prenantes à se réengager en faveur du dialogue et à s’entendre sur un « pacte de stabilité ».
Le Conseil de sécurité a examiné, ce matin, la situation au Soudan du Sud, toujours en proie au conflit deux ans après l’Accord de paix, alors que se déploie progressivement la Force de protection régionale (FPR) autorisée par la résolution 2304 (2016) et que l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) a appelé à mettre en place un Forum de revitalisation de l’Accord de paix.
Dans une déclaration présidentielle adoptée ce matin, le Conseil de sécurité a déterminé qu’il n’était pas nécessaire, « à ce stade », d’apporter de nouveaux ajustements aux sanctions à l’encontre des Taliban, contenues dans sa résolution 2255 (2015).
La crise, le mois dernier, qui a secoué la vieille ville de Jérusalem, « foyer des sites sacrés des trois religions monothéistes », a démontré que les tensions peuvent dégénérer, menaçant de « modifier » la nature du conflit israélo-palestinien et d’embraser la région, a déclaré, ce matin, devant le Conseil de sécurité, le Sous-Secrétaire général aux affaires politiques, M. Miroslav Jenča.
Le Conseil de sécurité a entendu, ce matin, les propositions de deux hauts responsables de l’ONU afin de régler la situation au Yémen, pays qui fait face à « une triple tragédie » constituée par la famine, une épidémie de choléra sans précédent et un véritable « choléra politique » entravant la voie vers la paix.
L’examen, ce matin, par le Conseil de sécurité, du rapport final du Groupe d’experts des Nations Unies sur la République démocratique du Congo (RDC)* a été l’occasion pour les membres du Conseil de sécurité de rendre un hommage appuyé aux deux experts du Groupe -Michel Sharp et Zaida Catalán- assassinés fin mars au Kasaï en même temps que leur interprète, en présence de membres de leur famille.