À l’invitation de l’Allemagne, qui préside les travaux du Conseil de sécurité en avril, le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, M. Filippo Grandi, a dressé un bilan alarmant de la crise mondiale des migrations forcées, laquelle ne serait toutefois pas « ingérable » selon lui.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Couverture des réunions
Deux mois après la signature d’un accord de paix en République centrafricaine, le Conseil de sécurité s’est dit prêt, ce matin, à réexaminer l’embargo sur les armes imposé au Gouvernement centrafricain en vue de sa levée éventuelle, à supposer que les autorités du pays fassent avancer la réforme du secteur de la sécurité et la démobilisation des anciens membres de groupes armés.
« La fin du maintien de la paix en Haïti est à portée de main », a affirmé, ce matin, au Conseil de sécurité, le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, M. Jean-Pierre Lacroix, en soulignant toutefois que la « fluidité politique » et la « fragilité économique » dans le pays justifient le maintien d’une présence de l’ONU après le retrait, le 15 octobre, de la Mission des Nations Unies pour l’appui à la justice en Haïti (MINUJUSTH).
Présidé par le Représentant permanent de l’Allemagne, M. Christoph Heusgen, le Conseil de sécurité a rendu publique aujourd’hui une déclaration présidentielle sur la situation au Mali dans laquelle il encourage l’adoption par les parties maliennes d’une feuille de route révisée avec un calendrier « clair, réaliste et contraignant », portant sur un nombre restreint de priorités, pour parachever la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation.
À moins d’un mois du troisième et dernier Comité préparatoire à la dixième Conférence d’examen du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP), qui aura lieu en 2020, l’année du cinquantième anniversaire du Traité, le Conseil de sécurité a tenu ce matin une réunion dédiée au soutien à apporter à ce texte, décrit comme une des pièces maîtresses de l’architecture de la sécurité internationale, la pierre angulaire du régime international de non-prolifération, ou encore la clef de voûte du désarmement nucléaire.
À l’issue d’une séance en formule Arria consacrée au droit international humanitaire, le Conseil de sécurité s’est, cet après-midi, réuni publiquement au niveau ministériel pour débattre des moyens de sanctuariser les opérations humanitaires dans les théâtres de conflit, à l’heure où les personnels sont de plus en plus souvent pris pour cible par les parties.
En adoptant à l’unanimité de ses membres la résolution 2463 (2019), le Conseil de sécurité a décidé, cet après-midi, de renouveler jusqu’au 20 décembre 2019 le mandat de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) et, à « titre exceptionnel », celui de sa brigade d’intervention.
Réuni au niveau ministériel, le Conseil de sécurité a entendu, cet après-midi, le Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, dresser un bilan alarmant de la situation au Mali, théâtre, le week-end dernier, d’un « horrible » massacre d’au moins 160 villageois peuls, à Ogossagou, près de Mopti.
Le Conseil de sécurité a adopté, aujourd’hui, une résolution « historique » qui renforce son arsenal contre le financement du terrorisme. « Un acte politique fort », s’est réjouie la France, par la voix de son Ministre de l’Europe et des affaires étrangères, coauteur du texte et Président du Conseil.
Réuni d’urgence à la demande de la République arabe syrienne pour une séance houleuse, le Conseil de sécurité a, ce soir, été informé de la situation dans le Golan, au lendemain de la décision du Gouvernement des États-Unis de reconnaître unilatéralement, le 25 mars dernier, la souveraineté d’Israël sur ce territoire syrien occupé, selon les résolutions pertinentes des Nations Unies.