Le Conseil de sécurité a, ce matin, encouragé l’Iraq à poursuivre ses efforts, en coopération avec le Koweït, pour continuer la recherche des restes des nationaux du Koweït et d’États tiers portés disparus, et engagé la communauté internationale à fournir aux autorités iraquiennes les moyens techniques « perfectionnés et innovants » nécessaires pour les aider à déterminer l’emplacement des sites d’inhumation.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Couverture des réunions
La Représentante spéciale du Secrétaire général pour l’Iraq, Mme Jeanine Hennis-Plasschaert, a souligné, ce matin, devant le Conseil de sécurité, la nécessité de finaliser la formation du Gouvernement iraquien pour préserver les acquis et maintenir l’« optimisme » qui règne dans le pays depuis la fin de l’occupation de Daech, lequel a tout de même laissé des « pépinières du terrorisme résiduel », selon les mots de l’Iraq.
À la demande de la Fédération de Russie, le Conseil de sécurité s’est, cet après-midi, réuni pour une séance consacrée à la situation en Ukraine, une séance dont la tenue coïncidait avec le quatrième anniversaire de la signature des Accords de Minsk dont les dispositions restent, pour l’essentiel, lettre morte. Les échanges de vues entre membres du Conseil ont en revanche été vifs.
Le Conseil de sécurité a entendu, ce matin, de nombreux appels en vue d’un renforcement de la coopération internationale face à Daech, ce dernier demeurant, malgré ses pertes de territoire, le groupe terroriste international le plus à même de lancer une attaque à grande échelle, comme l’a rappelé la Cheffe de la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme, Mme Michele Coninsx. « Ne baissons pas la garde », a déclaré la Pologne, résumant le sentiment général.
Même si un accord a été trouvé sur la future périodicité des réunions sur la situation au Kosovo -plus que deux par an-, les membres du Conseil de sécurité ont affiché, cet après-midi, leurs divisions, après avoir été informés par le Représentant spécial du Secrétaire général, M. Zahir Tanin, d’un regain de tensions avec la Serbie, obstacle à la reprise du dialogue entre les deux capitales sous les auspices de l’Union européenne.
Cet après-midi, le Conseil de sécurité a décidé de proroger jusqu’au 12 mars 2020 le mandat du Groupe d’experts rattaché au Comité des sanctions concernant le Soudan.
Le Conseil de sécurité a examiné aujourd’hui les moyens de lutter contre la criminalité transnationale organisée en mer, laquelle est en hausse dans le golfe de Guinée mais en baisse au large des côtes de la Corne de l’Afrique, a rappelé le Ministre des affaires étrangères et de la coopération de la Guinée équatoriale, M. Simeon Oyono Esono Angue, qui présidait le débat.
En présence du Président de la Guinée équatoriale, qui a dirigé ce matin la première séance du Conseil de sécurité pour le mois de février, le Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, a présenté trois actions permettant d’endiguer les activités des mercenaires, examinées comme une source d’insécurité et de déstabilisation en Afrique et au-delà par une vingtaine d’intervenants qui ont pris position sur la question en faisant une distinction avec les entreprises de sécurité privées.
Le Conseil de sécurité a, aujourd’hui, prorogé jusqu’au 31 janvier 2020 l’embargo sur les armes imposé à la République centrafricaine, ainsi que l’interdiction de voyager et le gel des avoirs infligés aux personnes ou entités désignées par son Comité des sanctions, lequel continuera d’être aidé par le Groupe d’experts, dont le mandat a été prorogé jusqu’au 29 février 2020.
S’il est urgent de répondre aux besoins vitaux « immédiats » des Syriens, il faut également veiller à ce que les programmes humanitaires du Plan d’intervention de 2019 soient bien financés, a déclaré, ce matin au Conseil de sécurité, le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires, pour qui la Conférence des donateurs de Bruxelles les 13 et 14 mars sera un « indicateur décisif ».