Après une minute de silence en mémoire des 49 victimes de l’attaque perpétrée aujourd’hui en Nouvelle-Zélande contre deux mosquées, le Conseil de sécurité a décidé, cet après-midi, par la résolution 2459 (2019) de proroger jusqu’au 15 mars 2020 la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS) et de la doter d’un mandat qui met une nouvelle fois l’accent sur la protection des civils et la création des conditions permettant la fourniture de l’assistance humanitaire, ainsi que sur la surveillance et les enquêtes en matière de droits de l’homme et l’appui à l’exécution de l’Accord revitalisé.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Couverture des réunions
Le Conseil de sécurité a, cet après-midi, prorogé jusqu’au 17 septembre 2019 le mandat de la Mission d’assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA), sur fond de désaccords entre ses membres.
La Haute Représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité a lancé, ce matin, devant le Conseil de sécurité, un fervent appel en faveur du multilatéralisme, déclarant que l’Union européenne (UE) investit dans sa coopération avec le système de l’ONU « comme jamais auparavant », « car nous voulons assumer notre part de responsabilité dans notre maison commune ».
Alors qu’il vient de connaître son année la plus meurtrière depuis 2001, l’Afghanistan est à nouveau confronté à des défis de taille, à commencer par la tenue, dans les délais impartis, de l’élection présidentielle en juillet prochain, a expliqué, ce matin au Conseil de sécurité, le Représentant spécial du Secrétaire général.
Malgré les insuffisances de sa mise en œuvre, l’Accord revitalisé sur le règlement du conflit « tient toujours » et reste le meilleur moyen d’entériner la paix au Soudan du Sud, a estimé le Représentant spécial du Secrétaire général pour ce pays, M. David Shearer, qui a tenu à rappeler qu’il n’existe pas de plan B, « seulement un plan A ».
Le Président en exercice de l’OSCE a lancé, ce matin, devant le Conseil de sécurité, un véritable appel en faveur d’un multilatéralisme « efficace », s’inquiétant du fait que le monde « semble commencer à oublier » le rôle extrêmement important de « cet outil fondamental pour la résolution des problèmes et le règlement des conflits ».
Le Conseil de sécurité a, ce matin, prorogé* le mandat du Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en Guinée-Bissau (BINUGBIS) pour une période de 12 mois allant du 1er mars 2019 au 28 février 2020, « le dernier renouvèlement du mandat du Bureau dans sa configuration actuelle, après bientôt 20 ans de présence dans notre pays », a souligné le Ministre des affaires étrangères de la Guinée-Bissau.
Dans un Conseil de sécurité divisé entre ceux qui reconnaissent la légitimité de M. Juan Guaidó, qui s’est déclaré Président par intérim du Venezuela, et ceux qui soutiennent M. Nicolás Maduro, Président actuel, deux projets de résolution « concurrents » ont été soumis au vote cet après-midi, dans ce qui était, en un peu plus d’un mois, la troisième séance sur la situation au Venezuela.
Déterminée à dire la « vérité » dans sa première intervention devant le Conseil de sécurité, l’Envoyée spéciale pour le Myanmar, Mme Christine Schraner Burgener, a rappelé, cet après-midi, les quatre éléments d’un règlement de la situation dans l’État rakhine: la fin de la violence; un accès sans entrave aux populations touchées; le règlement des causes profondes et un développement inclusif.
Le nouvel Envoyé spécial du Secrétaire général pour la Syrie a présenté, ce matin, devant le Conseil de sécurité, les cinq priorités qu’il s’est fixées dans l’immédiat dans l’espoir de faire avancer les efforts de résolution politique du conflit syrien, notamment la création du comité constitutionnel réclamé depuis plusieurs mois.