Conscient que Haïti continue à se heurter à d’importantes difficultés, le Conseil de sécurité a, ce matin, prorogé le mandat de la Mission des Nations Unies pour l’appui à la justice en Haïti (MINUJUSTH) pour une période finale de six mois, jusqu’au 15 octobre 2019.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Couverture des réunions
S’il a prévu pour le 23 avril prochain, son débat semestriel sur les femmes, et la paix et la sécurité, le Conseil de sécurité a réfléchi aujourd’hui à la manière d’appuyer plus efficacement la participation “pleine, effective et véritable” des soldates de la paix aux opérations des Nations Unies. « Ce n’est pas seulement une question de statistique. Il s’agit aussi de l’efficacité avec laquelle nous nous acquittons de notre mandat », a affirmé le Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres.
Le Conseil de sécurité a adopté, cet après-midi, la résolution 2464 (2019) prorogeant jusqu’au 24 avril 2020 le mandat du Groupe d’experts chargé d’assister le Comité des sanctions 1718, qui surveille l’application des sanctions imposées à la République populaire démocratique de Corée (RPDC).
Le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires a appelé le Conseil de sécurité, ce matin, à renforcer le respect de l’action humanitaire au Venezuela, tout en insistant sur la nécessité de séparer les objectifs politiques et humanitaires, au cours d’une réunion marquée par l’appel du Vice-Président des États-Unis à reconnaître le « Président Guaidó ».
À l’invitation de l’Allemagne, qui préside les travaux du Conseil de sécurité en avril, le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, M. Filippo Grandi, a dressé un bilan alarmant de la crise mondiale des migrations forcées, laquelle ne serait toutefois pas « ingérable » selon lui.
Deux mois après la signature d’un accord de paix en République centrafricaine, le Conseil de sécurité s’est dit prêt, ce matin, à réexaminer l’embargo sur les armes imposé au Gouvernement centrafricain en vue de sa levée éventuelle, à supposer que les autorités du pays fassent avancer la réforme du secteur de la sécurité et la démobilisation des anciens membres de groupes armés.
« La fin du maintien de la paix en Haïti est à portée de main », a affirmé, ce matin, au Conseil de sécurité, le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, M. Jean-Pierre Lacroix, en soulignant toutefois que la « fluidité politique » et la « fragilité économique » dans le pays justifient le maintien d’une présence de l’ONU après le retrait, le 15 octobre, de la Mission des Nations Unies pour l’appui à la justice en Haïti (MINUJUSTH).
Présidé par le Représentant permanent de l’Allemagne, M. Christoph Heusgen, le Conseil de sécurité a rendu publique aujourd’hui une déclaration présidentielle sur la situation au Mali dans laquelle il encourage l’adoption par les parties maliennes d’une feuille de route révisée avec un calendrier « clair, réaliste et contraignant », portant sur un nombre restreint de priorités, pour parachever la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation.
À moins d’un mois du troisième et dernier Comité préparatoire à la dixième Conférence d’examen du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP), qui aura lieu en 2020, l’année du cinquantième anniversaire du Traité, le Conseil de sécurité a tenu ce matin une réunion dédiée au soutien à apporter à ce texte, décrit comme une des pièces maîtresses de l’architecture de la sécurité internationale, la pierre angulaire du régime international de non-prolifération, ou encore la clef de voûte du désarmement nucléaire.
À l’issue d’une séance en formule Arria consacrée au droit international humanitaire, le Conseil de sécurité s’est, cet après-midi, réuni publiquement au niveau ministériel pour débattre des moyens de sanctuariser les opérations humanitaires dans les théâtres de conflit, à l’heure où les personnels sont de plus en plus souvent pris pour cible par les parties.