Le Conseil de sécurité a adopté, ce matin, la résolution 2457 (2019), dans laquelle il salue la détermination de l’Union africaine (UA) à débarrasser l’Afrique des conflits et à « faire taire les armes » d’ici à 2020. Ce texte a été adopté, à l’unanimité, à l’entame d’un débat public, qui aura vu la cinquantaine d’orateurs afficher un certain optimisme sur l’avenir du continent.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Couverture des réunions
Trois jours après que le Gouvernement vénézuélien a bloqué des convois humanitaires aux frontières avec la Colombie et le Brésil et un mois, jour pour jour, après la toute première séance jamais consacrée à la situation au Venezuela, le Conseil de sécurité s’est à nouveau réuni, cet après-midi, pour discuter de cette crise à propos de laquelle ses membres ont affiché des divisions persistantes, lors d’échanges parfois très vifs.
Au Conseil de sécurité aujourd’hui, la Directrice du plaidoyer et des opérations au Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), Mme Reena Ghelani, a demandé aux États de veiller au financement du Plan de réponse humanitaire pour la Syrie qui cible, en 2019, près de 11,7 millions de personnes.
Le Conseil de sécurité a entendu, ce matin, un compte-rendu, par les délégués de la Côte d’Ivoire et de la Guinée équatoriale, de la mission « fructueuse » qu’il a effectuée en Afrique de l’Ouest du 13 au 17 février, afin d’y évaluer la situation politique et les efforts de consolidation de la paix en Côte d’Ivoire, au Libéria et en Guinée-Bissau.
Ce matin, le Conseil de sécurité a adopté à l’unanimité la résolution 2456 (2019) par laquelle il reconduit pour un an les mesures imposées au Yémen par le régime de sanctions -gel des avoirs et interdictions de voyage- et réaffirme l’embargo sur les armes instauré en 2015 notamment contre les rebelles houthistes. Le Conseil proroge en outre le mandat du Groupe d’experts sur le Yémen jusqu’au 28 mars 2020.
La Sous-Secrétaire générale aux affaires politiques et à la consolidation de la paix, et aux opérations de paix a fait le point aujourd’hui au Conseil de sécurité de la visite qu’elle a effectuée avec deux de ses collègues, au Soudan, dans le cadre de la stratégie de sortie de l’Opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour (MINUAD) créée par la résolution 1769 du 31 juillet 2007 et dont le retrait est prévu en juin 2020.
Le Représentant spécial du Secrétaire général pour la République centrafricaine a déclaré, ce matin, devant le Conseil de sécurité, que la signature, le 6 février, de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation en République centrafricaine pourrait marquer un tournant décisif dans l’histoire de ce pays, « même si les dangers demeurent nombreux ».
« La perspective d’une paix durable entre Palestiniens et Israéliens semble s’éloigner jour après jour devant la montée en puissance du spectre de la violence et du radicalisme », a mis en garde, ce matin au Conseil de sécurité, le Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, M. Nickolay Mladenov, pour qui le manque de leadership de part et d’autre est au cœur du problème.
Si les préoccupations persistent face à l’état actuel du dialogue interburundais, l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour le Burundi a néanmoins indiqué, cet après-midi, devant le Conseil de sécurité, que la reconnaissance officielle, le 14 février dernier, du nouveau parti politique d’opposition, le Congrès national pour la liberté, « pourrait contribuer à l’ouverture de l’espace politique du pays », notamment dans la perspective de l’élection présidentielle de 2020.
L’Envoyé spécial du Secrétaire général pour le Yémen, M. Martin Griffiths, a indiqué, ce matin, devant le Conseil de sécurité, que les progrès enregistrés dans la mise en œuvre des accords conclus à Stockholm en décembre 2018 permettent d’envisager le passage d’une « logique de guerre à une logique de paix » au Yémen, dont la situation humanitaire demeure catastrophique, comme l’a rappelé le Coordonnateur des secours d’urgence, M. Mark Lowcock.