« Aujourd’hui, plus de 8 personnes sur 10 vivent en dessous du seuil de pauvreté et près de 12 millions de personnes en Syrie dépendent toujours de l’aide humanitaire. » Tel est le constat dressé cet après-midi devant le Conseil de sécurité par la Sous-Secrétaire générale aux affaires humanitaires et Coordonnatrice adjointe des secours d’urgence.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Couverture des réunions
À l’occasion de son débat semestriel sur les femmes, la paix et la sécurité, qui a réuni au total 91 intervenants, le Conseil de sécurité a, aujourd’hui, exigé de toutes les parties à des conflits armés qu’elles mettent fin aux actes de violence sexuelle et prennent des engagements en ce sens, faisant écho aux appels du Secrétaire général, M. António Guterres, et des « héros » et « héroïnes » présents à ses côtés, dont les deux lauréats du prix Nobel de la paix 2018 qui ont dénoncé ce crime qui vise le plus souvent des femmes et des filles.
Moins d’une semaine après le renversement de l’ex-Président soudanais Omar El-Béchir par l’armée du pays, le Représentant spécial de l’ONU et de l’Union africaine (UA) au Darfour a mis en garde, ce matin, le Conseil de sécurité contre « l’impact évident » de la crise nationale actuelle sur le Darfour, alors même que l’Opération de paix qu’il y dirige a entamé une phase de retrait.
L’Envoyé spécial des Nations Unies pour le Yémen, M. Martin Griffiths, a indiqué aujourd’hui devant le Conseil de sécurité que la mise en œuvre de l’Accord de Stockholm tarde à se concrétiser, en dépit de l’engagement des parties au conflit à aller de l’avant avec la première phase du plan de redéploiement des forces à Hodeïda
Ce matin, le Conseil de sécurité a unanimement décidé* de proroger jusqu’au 15 octobre 2019 le soutien apporté par la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA) au Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière entre le Soudan et le Soudan du Sud.
Le Représentant du Secrétaire général en Colombie a fait part au Conseil de sécurité, ce matin, de sa préoccupation face à « l’incertitude » qui entoure actuellement le processus de paix, en raison du manque de visibilité sur le statut des anciennes zones de conflit, de la lenteur dans la réintégration des ex-combattants, de l’insécurité grandissante et des divisions sur la justice transitionnelle. Sans aller jusqu’à nier l’ampleur des défis, le Ministre colombien des affaires étrangères a dit aborder la conjoncture actuelle avec « optimisme ».
Conscient que Haïti continue à se heurter à d’importantes difficultés, le Conseil de sécurité a, ce matin, prorogé le mandat de la Mission des Nations Unies pour l’appui à la justice en Haïti (MINUJUSTH) pour une période finale de six mois, jusqu’au 15 octobre 2019.
S’il a prévu pour le 23 avril prochain, son débat semestriel sur les femmes, et la paix et la sécurité, le Conseil de sécurité a réfléchi aujourd’hui à la manière d’appuyer plus efficacement la participation “pleine, effective et véritable” des soldates de la paix aux opérations des Nations Unies. « Ce n’est pas seulement une question de statistique. Il s’agit aussi de l’efficacité avec laquelle nous nous acquittons de notre mandat », a affirmé le Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres.
Le Conseil de sécurité a adopté, cet après-midi, la résolution 2464 (2019) prorogeant jusqu’au 24 avril 2020 le mandat du Groupe d’experts chargé d’assister le Comité des sanctions 1718, qui surveille l’application des sanctions imposées à la République populaire démocratique de Corée (RPDC).
Le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires a appelé le Conseil de sécurité, ce matin, à renforcer le respect de l’action humanitaire au Venezuela, tout en insistant sur la nécessité de séparer les objectifs politiques et humanitaires, au cours d’une réunion marquée par l’appel du Vice-Président des États-Unis à reconnaître le « Président Guaidó ».