Le Conseil de sécurité a décidé, ce matin, de proroger jusqu’au 2 octobre 2025 le mandat confié à la Mission multinationale d’appui à la sécurité (MMAS) en Haïti, suite à l’adoption à l’unanimité de la résolution 2751 (2024).
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
Au cinquième jour du débat général de l’Assemblée générale des Nations Unies, une trentaine d’orateurs, essentiellement des ministres des affaires étrangères, ont pris la parole pour s’exprimer sur des thèmes déjà largement explorés les jours précédents par les Chefs d’État ou de gouvernement d’autres États Membres, qu’il s’agisse de la sécurité internationale, du développement, des changements climatiques ou encore de la réforme du système de Nations Unies et des institutions financières internationales.
Peu avant une frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth, le Premier Ministre israélien est venu dénoncer ce matin à l’Assemblée générale « les calomnies » proférées contre son pays au cours des derniers jours à la même tribune.
Le Conseil de sécurité a tenu cet après-midi, une réunion consacrée à la situation dans les territoires palestiniens occupés, l’occasion pour les délégations de tirer la sonnette d’alarme sur un risque d’embrasement de la région du Moyen-Orient, et d’exiger un cessez-le-feu immédiat face au bilan humain désastreux. En deux mandats, « je n’ai jamais vu autant de morts et de destruction à une telle échelle et à une telle vitesse à Gaza », s’est alarmé le Secrétaire général dès l’ouverture de ce débat initié à la demande de l’Algérie..
Reconnaissant que la résistance aux antimicrobiens (RAM) est l’une des menaces sanitaires mondiales les plus urgentes et l’un des défis de développement les plus importants, les États Membres ont adopté, ce matin, un projet de déclaration politique visant à lutter contre ce phénomène, menace majeure pour la santé humaine et animale, la sécurité alimentaire et l’environnement.
« L’heure de l’élimination totale des armes nucléaires a sonné », a déclaré ce matin le Secrétaire général de l’ONU à l’ouverture de la Réunion de haut niveau consacrée à la célébration et à la promotion de la Journée internationale pour l’élimination totale de ces armes, une manifestation tenue chaque année à l’occasion de cette Journée instaurée en 2013.
Se succédant à la tribune de l’Assemblée générale ce matin, les chefs d’État et de gouvernement africains ont redoublé d’appels à réformer en profondeur le système onusien et l’architecture financière internationale. Ce troisième jour du débat général a aussi été marqué par l’intervention du Président de l’État de Palestine et par celle du Président du Conseil présidentiel de transition d’Haïti qui ont plaidé chacun pour la création d’une mission de maintien de la paix de l’ONU.
Le Conseil de sécurité a achevé, dans la soirée, son débat public intitulé « Leadership pour la paix: unis dans le respect de la Charte des Nations Unies et la recherche d’un avenir sûr ».
Cinq jours après une première séance consacrée au Liban, le Conseil de sécurité s’est réuni en urgence ce soir à l’initiative de la France, pour examiner à nouveau une situation décrite comme approchant un « point de non-retour ». « C’est l’enfer sur terre au Liban », s’est emporté le Secrétaire général, qui n’a pu que constater que les précédents appels à la désescalade entre Israël et le Hezbollah étaient restés lettre morte, avant de dresser un bilan alarmant de la situation sur le terrain.
Les 900 millions de personnes menacées par l’élévation du niveau de la mer ont été au cœur de la première réunion plénière de haut niveau de l’Assemblée générale sur les menaces existentielles liées à ce phénomène, conséquence directe du réchauffement climatique. Les intervenants, dont le Secrétaire général, ont réfléchi aux moyens juridiques et financiers de sauver ces personnes « d’une marée de malheurs » et d’empêcher que des pays ne soient « rayés de la carte ».