Le Conseil de sécurité a, ce matin, prorogé de 48 heures, jusqu’au 17 novembre 2022, son régime de sanctions relatif à la Somalie, en adoptant à l’unanimité de ses 15 membres la résolution 2661 (2022).
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
Intervenant de nouveau devant le Conseil de sécurité trois semaines seulement après son tout premier exposé, le Représentant spécial du Secrétaire général pour la Libye, M. Abdoulaye Bathily, a présenté aujourd’hui ses activités les plus récentes à l’occasion d’une séance demandée par la Fédération de Russie dont l’opportunité a été mise en doute par plusieurs autres membres, de même que par le représentant libyen.
Réunie en session extraordinaire d’urgence, l’Assemblée générale a recommandé, aujourd’hui, la création d’un registre international des dommages « qui servira à recenser, documents à l’appui, les éléments tendant à établir les dommages, pertes ou préjudice causés à toute personne physique et morale concernée et à l’État ukrainien par les faits internationalement illicites commis par la Fédération de Russie en Ukraine ou contre l’Ukraine ».
Le Conseil de sécurité a, cet après-midi, prorogé le mandat de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA), plusieurs membres critiquant la délégation porte-plume, la France, pour le déroulement des négociations et le libellé du texte adopté.
Le Conseil de sécurité a adopté, cet après-midi, une résolution par laquelle il décide de proroger, jusqu’au 15 novembre 2023, le mandat de la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies (FISNUA), ainsi que les tâches qui lui sont confiées, définies au paragraphe 3 de la résolution 1990 (2011), qui l’autorisent à protéger le personnel onusien et les civils dans la zone d’Abyei.
À l’occasion de la réunion annuelle du Conseil de sécurité avec les composantes Police des opérations de maintien de la paix et des missions politiques spéciales, tenue ce matin, le Secrétaire général adjoint aux opérations de paix, M. Jean-Pierre Lacroix, a plaidé, en faveur d’un travail collectif afin que la police des Nations Unies soit pleinement préparée, équipée et dotée des ressources nécessaires pour réaliser son mandat.
La troisième session de la Conférence sur la création au Moyen-Orient d’une zone exempte d’armes nucléaires et d’autres armes de destruction massive s’est ouverte ce matin au Siège des Nations Unies, à New York.
La Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, a continué de se prononcer sur ses projets de résolution, adoptant six textes, dont quatre par consensus. Un vote a été nécessaire pour le texte sur le moratoire sur l’application de la peine de mort ainsi que pour le texte sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires, pour lequel un amendement visant à éliminer les références à l’orientation sexuelle et à l’identité de genre a été rejeté.
La Quatrième Commission, chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation, a achevé ce matin les travaux de sa soixante-dix-septième session en adoptant, à l’issue de mises aux voix, six projets de résolution consacrés aux pratiques et activités d’implantation israéliennes dans les territoires occupés et à l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), ainsi que le programme de travail de sa prochaine session, en 2023.
La Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, a poursuivi, aujourd’hui, l’examen de ses projets de résolution en adoptant neuf textes, dont trois seulement sans vote. Source de nombreuses divisions, le projet de résolution intitulé « Intensification de l’action menée pour prévenir et éliminer toutes les formes de violence à l’égard des femmes et des filles: stéréotypes de genre et normes sociales négatives » n’a pu être adopté qu’à l’issue d’une mise aux voix. Si aucune délégation ne s’est finalement prononcée contre, beaucoup ont déploré l’utilisation de terminologies controversées qui ne font pas consensus.