Fait inhabituel, ni le dossier nucléaire de l’Iran, ni celui de la République populaire démocratique de Corée (RPDC) n’étaient au centre des préoccupations des plus de 60 États qui se sont exprimés aujourd’hui, lors de la Réunion de haut niveau pour « célébrer et promouvoir la Journée internationale pour l’élimination totale des armes nucléaires ». Au cours de cette rencontre à laquelle a participé le Secrétaire général de l’ONU, les intervenants ont plutôt lancé des mises en garde contre les signes avant-coureurs d’une nouvelle course aux armements entre puissances nucléaires, en particulier les États-Unis et la Fédération de Russie.
En cours au Siège de l'ONU
Assemblée générale
Réunis pour le débat annuel de l’Assemblée générale, les dirigeants du monde ont commencé aujourd’hui à présenter leur point de vue sur les causes de la « confiance fragilisée » des peuples dans la gouvernance mondiale et les remèdes à y apporter.
L’Assemblée générale a adopté ce matin, à l’unanimité et sous les applaudissements, une déclaration* politique proclamant la période 2019-2028 « Décennie Nelson Mandela pour la paix ». Cette adoption fut le point d’orgue du Sommet pour la paix, organisé aujourd’hui en son nom. Le parcours unique du leader sud-africain, disparu en 2013, a inspiré les déclarations à la tribune de près d’une centaine de chefs d’État et de gouvernement. Nelson Mandela fut « l’un des grands leaders de notre temps, qui nous a enseigné qu’il est possible de pardonner », a résumé la Présidente de l’Assemblée générale, Mme María Fernanda Espinosa-Garcés, à l’ouverture de la séance.
« Faire de l’ONU une organisation pour tous: une force mondiale fondée sur des responsabilités partagées, au service de sociétés pacifiques, équitables et durables » est le thème* choisi par l’Assemblée générale pour le débat général de sa soixante-treizième session. Ce débat se tiendra de mardi 25 septembre au lundi 1er octobre 2018, a décidé l’Assemblée générale qui a finalisé son ordre du jour, dont les points relatifs à « la situation dans les territoires ukrainiens temporairement occupés » et à « la responsabilité de protéger et la prévention du génocide » ont été inscrits après un vote.
Flûte, tam-tam et chants traditionnels du Ghana; l’Assemblée générale s’est inclinée aujourd’hui devant la mémoire de l’ancien Secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, en présence de ses successeurs, MM. Ban Ki-moon et António Guterres lequel a salué « un homme exceptionnellement chaleureux, accessible et populaire, mais surtout fervent défenseur des valeurs de la Charte des Nations Unies ».
« Démontrer la pertinence des Nations Unies à tous les peuples du monde: Leadership mondial et responsabilités partagées pour des sociétés pacifiques, équitables et durables », c’est le thème qu’a choisi la Présidente de l’Assemblée générale, en donnant aujourd’hui le coup d’envoi de la soixante-treizième session, en présence du Secrétaire général de l’ONU. Mme Maria Fernanda Espinosa Garcés, de l’Équateur, quatrième femme à se hisser à ce poste en 72 ans, a attaché à son thème sept priorités.
Le 5 juin 2018, l’Assemblée générale des Nations Unies a élu Mme María Fernanda Espinosa Garcés, Ministre des affaires étrangères de l’Équateur, à la présidence de sa soixante-treizième session. Mme Espinosa Garcés devient ainsi la quatrième femme élue à ce poste depuis la création de l’Organisation des Nations Unies, il y a 73 ans.
M. Miroslav Lajčák a achevé, cet après-midi, son mandat de Président de la soixante-douzième session de l’Assemblée générale, en lançant une véritable mise en garde contre les menaces qui pèsent sur le multilatéralisme, une des « six tendances majeures » qu’il a identifiées. En présence du Secrétaire général de l’ONU, M Lajčák a cédé le marteau à Mme María Fernanda Espinosa Garcés, de l’Équateur, la quatrième femme à prendre la tête de l’organe « le plus représentatif » des Nations Unies.
L’Assemblée générale a annoncé aujourd’hui pour le 21 septembre, une cérémonie d’hommage à la mémoire de l’ancien Secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, décédé le 18 août dernier, au cours de laquelle M. Ban Ki-moon, prédécesseur du chef de l’Organisation actuel devrait faire une déclaration.
« La mer sera parfois houleuse et les rameurs, pas toujours synchronisés, mais avec coopération, souplesse et détermination, nous arriverons à bon port », a assuré la Présidente de la « Conférence chargée de négocier un instrument juridiquement contraignant sur la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité marine des zones ne relevant pas de la juridiction nationale ».