La « précarité » de la situation financière de l’ONU, marquée par le creusement du déficit budgétaire, l’assèchement des liquidités disponibles et la flambée des contributions non acquittées, est principalement imputable au « refus volontaire et unilatéral » d’un seul État de verser à temps ses contributions, ont affirmé le Groupe des 77 et la Chine devant la Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires qui examinait les moyens dont dispose l’ONU pour s’acquitter de ses mandats. Accusés, les États-Unis ont rejeté une lecture « déformée » de la situation.
En cours au Siège de l'ONU
Assemblée générale
La perspective d’une nouvelle course à l’armement a plané, aujourd’hui, sur les travaux de la Première Commission (désarmement et sécurité internationale) dont le débat sur les armes nucléaires a été notamment marqué par l’annonce, il y a quelques jours, d’un possible retrait des États-Unis du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (Traité FNI)
Quel futur pour les pays sortant de la catégorie des pays les moins avancés (PMA)? Si une sortie de liste est considérée comme une réussite par l’Organisation, les débats de la Deuxième Commission ce matin ont rappelé qu’elle est aussi facteur d’incertitudes pour les 47 pays concernés, parce qu’elle entraîne une réduction de l’accès aux financements à des conditions préférentielles
La Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles a continué aujourd’hui d’examiner la protection et la promotion des droits de l’homme sous tous ses aspects. Elle a ainsi pu discuter notamment des droits des personnes handicapées et des personnes atteintes d’albinisme, domaines dans lesquels les experts de droits de l’homme voudraient voir les États plus actifs, ainsi que des libertés de religion ou de conviction et d’opinion et d’expression, domaines dans lesquels les États ont été invités à se montrer moins répressifs.
Les délégations ont entamé ce matin, devant la Sixième Commission (questions juridiques), l’examen des premiers chapitres thématiques du rapport de la Commission du droit international (CDI) sur les travaux de sa soixante-dixième session, en ne ménageant pas leurs critiques à l’endroit de celle-ci.
Clôturant, ce matin, son examen des questions relatives à l’information, la Quatrième Commission (questions politiques spéciales et de la décolonisation) a adopté par consensus deux projets de résolution relatifs à l’information, dont un qui accorde une large place à l’importance de promouvoir le multilinguisme dans les activités du Département de l’information, « stratégie de survie pour l’Organisation ».
Les cinq délégations qui ont pris la parole aujourd’hui à la Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires se sont impatientées devant la lenteur dans l’application des recommandations du Comité des commissaires aux comptes (CCC). La Commission examinait les rapports du CCC pour la période terminée le 31 décembre 2017.
Poursuivant, aujourd’hui, leur débat sur la question de l’information, les délégations de la Quatrième Commission (questions politiques spéciales et décolonisation) ont appelé le Département de l’information à promouvoir le multilinguisme, que ce soit en respectant la parité entre les six langues officielles des Nations Unies, ou en tenant compte des nouvelles dynamiques démographiques et linguistiques.
Les délégations de la Sixième Commission (affaires juridiques) ont salué aujourd’hui l’inscription du Programme d’assistance des Nations Unies aux fins de l’enseignement, de l’étude, de la diffusion et d’une compréhension plus large du droit international au budget ordinaire des Nations Unies pour l’exercice biennal 2018-2019, tout en appelant à trouver des solutions à long terme afin de développer son « vrai potentiel ».
Aujourd’hui à l’Assemblée générale, les 25 intervenants ont salué unanimement la création de la Zone de libre échange sur le continent africain, au cours de l’examen des progrès accomplis dans la mise en œuvre du Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) que les pays africains ont continué de mettre en œuvre dans plusieurs domaines clefs, notamment les infrastructures, l’agriculture et la prise en compte de la problématique femmes-hommes, selon le rapport du Secrétaire général.